En 1997, L'Indépendant avait installé sa nouvelle rotative « Wifag GTD 370 » à Rivesaltes
Pour un premier numéro au format berlinois
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En 1997, L'Indépendant avait installé sa nouvelle rotative « Wifag GTD 370 » à Rivesaltes
Pour un premier numéro au format berlinois
L’association Vanille et Chocolat, présente au départ de la manifestation, depuis le Square Gambetta.
Mardi 30 mars, les professionnelles de la petite enfance de l'association Vanille et Chocolat étaient présentes à Carcassonne, rejoignant le mouvement de grève organisé par le collectif « Pas de bébés à la consigne ! ». Une initiative qui avait amené à la fermeture des structures de Chalabre (Vanille et Chocolat) et Sainte-Colombe-sur-l’Hers (Les Petites bulles), afin de manifester le mécontentement généré par l’article 99 de la loi d’Accélération et de simplification de l’action publique (Asap), sur la réforme de l’accueil des jeunes enfants. Cette loi portée par Adrien Taquet, secrétaire d’état en charge de l’Enfance et des Familles, doit entrer en application en septembre prochain et pourrait passablement modifier les conditions d’accueil des plus petits.
Comme le soulignent les personnels de l’association du Chalabrais et du Plantaurel, « Cette réforme se résume à moins de professionnels diplômés qualifiés, plus d'enfants, et une réduction des mètres carrés jusqu’alors dévolus à chaque enfant (5 m² contre 7). Les enfants, ce n'est pas simplement une histoire de mètres carrés. Si nous voulons assurer une réelle qualité d'accueil, être dans un environnement bienveillant, être à l'écoute, si nous voulons prendre soin, accompagner les parents et les jeunes enfants dans les premières années de vie, il faut du monde ».
Un double sentiment de réserve et d’inquiétude qu’elles ont pu exprimer dans les rues de Carcassonne, aux côtés de leurs collègues du département, et avec le soutien de Céline Amiel et Patrice Salerno, élus chalabrois, qui les ont accompagnées à l’occasion de ce rassemblement.
Cela s’est passé près de chez nous, en juillet 2020, sur les hauteurs du col des Tougnets. L’activité forestière était alors très intense sur un secteur marqué par la tragédie du 4 juillet 1998, lorsque l’hélicoptère Écureuil du Samu de Carcassonne avait heurté à pleine vitesse la ligne de crête.
S’il est permis de penser que les intervenants équipés l’été dernier de machines dernier cri, ont oeuvré en toute légalité, il n’en demeure pas moins que ces coupes franches et rases, dénaturent le paysage. Nuisances visuelles auxquelles il faut ajouter et c'est plus grave, les profondes cicatrices laissées en sol et sous-sol.
Ces travaux avaient alors pu émouvoir, comme l'indiquent des inscriptions au sommet du col des Tougnets
Les visites sont à nouveau permises dans l’enceinte de l’Ehpad.
Avec la propagation du virus de la Covid et l’obligation de fermer les portes de l’Ehpad dès le mardi 3 mars 2020, débutait une période exceptionnelle pour la vie de l’Ehpad et pour tous les citoyens. Pour les résidents et leur famille, c’était le commencement d’une vie pleine de contraintes et de limitations. Et même si à l’Ehpad des Hauts de Bon-Accueil, les résidents n’ont jamais été isolés en chambre (à l’exception de quelques-uns ponctuellement) et que les activités collectives ont été adaptées mais maintenues, les visites des familles ont dû être restreintes, encadrées et se réaliser en dehors des chambres.
Comme le souligne Sylvie Soinnard, directrice de la structure, « Grâce au respect des mesures par l’ensemble des familles, grâce au travail laborieux et continu de désinfection de l’Ehpad par l’équipe d’hôtellerie, grâce à la surveillance méticuleuse de l’équipe soignante et des médecins, grâce à toutes les activités internes organisées par l’équipe d’animation, alors que le virus s’est propagé à plusieurs reprises dans le secteur, la Covid n’est pas entrée dans l’Ehpad, et les résidents sont restés sains et saufs de ce virus pendant cette longue période, tout en conservant un moral suffisant dans l’attente ».
Après une campagne de vaccination réussie auprès des personnes âgées, l’Ehpad a pu ouvrir ses portes aux familles, le jeudi 11 mars dernier. Certes le respect des mesures barrières est toujours de circonstances et certaines règles sont encore à respecter, mais les résidents ont le plaisir maintenant d’accueillir leurs proches dans leur chambre, avec l’intimité familiale retrouvée.
Comme un nouveau recommencement pour chacune et chacun, dont se réjouit Sylvie Soinnard : « En qualité de directrice, je me félicite du professionnalisme de l’ensemble des équipes de l’Ehpad et du Ssiad (services de soins infirmiers à domicile), qui a permis de traverser cette période difficile et d’obtenir ce résultat. Nous espérons tous que l’ouverture de l’établissement pourra être maintenue et que la situation sanitaire permettra de revenir progressivement à une vie strictement normale ».