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Société - Page 41

  • Le point Covid 19 de la municipalité

    Jean-Jacques Aulombard, maire, communique :

    « En cette sixième semaine de confinement, un nouveau point Covid 19 a été fait avec les deux médecins de Chalabre, les cabinets d’infirmières libérales, l’Ehpad, la clinique Christina, le service de soins infirmiers à domicile et le service d’aide à domicile.

    Aucun cas de coronavirus n’est signalé sur Chalabre, et c’est une nouvelle très encourageante pour notre commune. Tous nos personnels soignants, aides à domicile restent proches de toutes les personnes souffrantes et isolées, et encore un grand merci pour leur présence permanente et leur professionnalisme.

    En attendant le 11 mai, jour programmé du début du déconfinement, nous devons rester vigilants. Si certains rencontrent des difficultés, n’hésitez pas à contacter la mairie au 04 68 69 20 39 de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h. Les élus vous souhaitent une bonne santé ».

    mairie de chalabre

    Rue d'En Plumet avril 2020

  • En travers sur la traverse

    Hier lundi 20 avril en milieu d'après-midi, un nouvel épisode naturel s'est déroulé à quelques mètres du bassin constant du lac de Montbel. Tel une barrière de péage, un pin s'est abaissé sur la traverse reliant Chalabre à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, certainement fragilisé par les intempéries de janvier dernier. Le faible trafic enregistré en ces temps de confinement n'a pas été affecté, et aucun dommage sur personne n'a été occasionné. Les agents du département informés ont remis les tronçonneuses en route. 

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  • Après le virus, « il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée »

    abbé raymond cazaban,église notre-dame

    La prière universelle à huis clos de l'abbé Raymond Cazaban

    Depuis près d’un mois, les lieux de prière n’accueillent personne mais en cette semaine pascale, la nef de l’église Notre-Dame emplie de lumière, a tout de même vibré. A la faveur des messes du Jeudi saint et du dimanche de Pâques, célébrées à huis clos par l’abbé Raymond Cazaban : « Il faut garder le sourire ! ». De retour de sa promenade quotidienne, l’abbé Raymond Cazaban, échange quelques mots, à distance, en arborant ce sourire « qui doit nous aider à poursuivre le chemin ».

    Quelle perception avez-vous de la crise que nous traversons ?

    « Plus qu’une crise, nous sommes soumis à la virulence d’un virus que nous ne connaissions pas. Il passe nos frontières, il mord, il tue. Tout ou presque s’est arrêté. Partout. Nos rêves, jusqu’à la démesure, nous ont renvoyé à la mesure humaine et nous avons eu peur ».

    Cette situation peut-elle s’inscrire dans le temps ?

    « Déjà le sida nous avait laissé un goût amer, n’épargnant ni vieux ni jeunes. Nous n’avions contre lui ni remède, ni contre poison. Il a fallu longtemps… Nous avions même accusé tel ou tel de s’être laissé prendre par sa faute. Aujourd’hui nous n’oserions plus ».

    Que vous inspirent les attitudes induites par cette pandémie ?  

    « Sourcilleux comme nous sommes de la moindre atteinte à nos libertés, nous avons accepté d’un seul coeur de perdre nos aises et nos mobilités, pour ne pas risquer d’être complices de l’épidémie. J’aime que nous soutenions nos soignants, diplômés ou bénévoles. Ils sont chaque jour les plus exposés pour soigner et guérir. Ils ont aussi des enfants, des amis, dont la crainte du pire tourmente leur prière et leur espérance ».

    A qui s’adressait votre homélie de Pâques, à huis clos ?

    « Je prie pour les milliers de familles en deuil. Je sais qu’elles seront inconsolables. Le prix du sang, quand il faut le payer, est à prix cher, pour tous ceux qui demeurent confinés et qui connaîtront l’après ».

    Comment pressentez-vous cet après ?

    « Après ? Il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée, où les sous se feront plus rares, dans nos entreprises mises à mal. Et le virus ne sera pas pour autant éradiqué : il continuera à vivre dans nos rues. Tandis que notre science tentera de le vaincre, notre générosité, renouvelée dans ce drame, se saura plus humaine dans le respect de nos fragilités ».

  • La machine à coudre de Julie

    Julie Prochowski 001.jpgL'atelier est dédié à la confection de masques, qui portent la griffe de Julie Prochowski.

    Depuis l’instauration du confinement et un premier appel lancé depuis l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil, Julie Prochowski, installée cours Docteur Joseph-Raynaud, a remis sa machine à coudre en service. Ainsi les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour cette néo Chalabroise, qui fut à l’initiative en 2019, de la confection de plusieurs écrans solaires à partir de créations au crochet, pour le festival annuel des Sérénades.

    Cette fois, Julie s’affaire à la réalisation de masques sanitaires en tissu, lavables et réutilisables. Un travail minutieux qui lui permet de joindre l’utile à l’esthétique, puisque chaque unité est découpée dans du tissu vintage, aux motifs originaux. Les personnes qui souhaitent bénéficier de ces protections sont invitées à contacter Julie, qui donnera tous les renseignements utiles à l’adresse suivante : sew-pro@hotmail.com