A l'initiative des évêques de France, les cloches vont sonner ce mercredi 25 mars à 19 h 30
Société - Page 44
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Au clocher de Saint-Pierre
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Printemps, entraide et solidarité
Au cinquième jour de confinement, les citoyens de la cité chalabroise semblent s’adapter avec méthode à leur nouveau quotidien, imposé par une menace invisible mais sûrement présente. Certes les artères de la commune connaissent un peu d‘animation aux premières heures de la journée, mais très vite une chape de silence vient recouvrir rues et ruelles, que les personnels soignants et personnels d’accompagnement restent les seuls à emprunter. Maintenant ainsi un contact essentiel avec les plus isolés d’entre nous, ce pourquoi elles et ils sont chaudement remerciés. Remerciements également à toutes les personnes présentes sur le terrain, au service de la cité.
L’entraide et la solidarité sont au rendez-vous, notamment après l’appel lancé par l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil. Un groupe de petites mains s’est très rapidement constitué, occupé depuis mercredi, à confectionner des masques chirurgicaux à l’attention des personnels qui veillent sur les pensionnaires de l’hôpital, ainsi que des personnels assurant les soins infirmiers à domicile. Ces couturières de l’urgence confectionnent à présent des protections pour nos sapeurs-pompiers. Dans un autre registre, et afin de limiter les sorties de nos concitoyens, un service de livraisons gratuites à domicile de produits de première nécessité, a été proposé par le commerce de proximité de la Route de Lavelanet.
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Les masques sont opérationnels
Après un appel lancé en début de semaine, il apparaît que la fabrication de masques chirurgicaux a parfaitement bien fonctionné. Sylvie Soinnard, directrice de l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil tient à faire part du communiqué suivant :
« Vous avez été nombreux à proposer votre aide pour la fabrication de masques, si bien qu’en deux jours nous en avons récupéré plus de 150. Un grand merci à vous au nom de tous les professionnels de l’Ehpad, où chacun se voit attribuer deux masques. Pour le moment c’est suffisant. Parallèlement, les masques du stock état, commencent au compte-goutte à venir vers nous, mais sont encore insuffisants. Les masques des couturières du Kercorb nous sont donc très utiles ».
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« Des ruines partout, des hommes nulle part »
Sous ce titre, s’ouvre la deuxième partie de l’étude rédigée par l’universitaire Eric Fabre, dans un ouvrage intitulé « Les Métairies en Languedoc », publié en mai 2008. Il traite du phénomène de désertion des domaines agricoles, parfois appelés « écarts », désormais abandonnés « au milieu de nulle part ». En ces temps dédiés au confinement, quelques images permettront peut-être de s’évader un peu, et d’imaginer quelle fut la vie de ceux qui par leur travail avaient façonné des paysages aujourd’hui disparus. Le temps et la forêt continuent à pousser les pierres, vestiges silencieux d’une période qui semble tellement plus lointaine qu’hier.
Suivez le guide !
Le puits de la cabane du Mantil (Terre-Blanche)
La cabane de Marco ou Maury (Terre-Blanche)
Le Tataoubas
Une capitelle sur les hauts de Tataoubas
Senié
Les planchers effondrés de la ferme Senié
Un pont enjambe le ruisseau de Limoux (chemin d'En Crème)
En Crème
La Tuilerie (proche du Sarret)
Vestiges du four de La Tuilerie
Le Bourdiquier
Lafage (près de La Mouillère)
Barathe
Pensionnaires d'hier, aux Vinsous
L'Esturgat
Lauraguel
Un bâton dans les roues à Lauraguel
Saint-Antoine
Le Bourgat
Roquefère
La Bourdette (près de Montbel)
Au Tataoubas comme ailleurs, « la charrue a laissé la place à l'arbre »
Les terres sont retournées à la forêt