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  • Col de la Loubière, col de la Flotte, destins liés

    lairière,anacr,arac,michel barbazaSur les hauts de Lairière, devant les deux stèles commémoratives réunies.

    Dimanche 14 août dans les lacets du col de la Loubière, était honorée la mémoire de Joseph Alcantara, André Riffaut, Attilio Donati et Gaston Prat, tombés le 26 juillet 1944 face à un détachement motorisé allemand. La cérémonie a été célébrée en présence de Michel Barbaza maire de Lairière accompagné des élus, Kattalin Fortuné et Hervé Baro, conseillers départementaux, Jean Tailhan et Joseph Fernandez, vétérans du Maquis FTP-Faïta, Patrick Bacot, Serge Fournié, Henry Garino (Anacr), René Assemat (Arac), et les proches des disparus.

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    Joseph Fernandez et Jean Tailhan, vétérans du Maquis

    Patrick Bacot retraçait la personnalité de chacun des maquisards, avant de revenir sur les circonstances de la fusillade qui leur coûtera la vie aux abords de la source de Founroubado. Partis en reconnaissance dans la région de Lairière pour chercher un nouvel emplacement au maquis Faïta, traqué par la milice et les Allemands dans la région de Chalabre, les FTPF subiront un accrochage avec l’ennemi qui parcourait cette partie des Corbières, à la recherche du maquis de Villebazy.

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    Michel Barbaza (photo) évoquait également dans son intervention, le cheminement de la stèle du souvenir, d’abord érigée à l’endroit même du combat, puis transférée au pied de l’église du village, et remplacée par un mémorial de pierre et de marbre. Aujourd’hui, la stèle originelle a retrouvé sa place, conclusion d’une démarche répondant au souhait des associations et de la municipalité, de voir les deux monuments commémoratifs réunis à la source de Founroubado.

    Au lendemain de ce fait d'armes tragique, Paul Vernières, Louis Bages, André Laffont, Helmut Thomas et Fernand Prétal tombaient sous les balles allemandes au col de la Flotte. Dimanche 7 août, leur mémoire a été honorée en présence d'une délégation emmenée par Daniel Lefebvre, maire de Sonnac-sur-l'Hers. 

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    Serge Fournié a ouvert la cérémonie

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    « Lapébie » et « Frédo », dans le souvenir des compagnons disparus

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    Michel Barbaza et Ghislaine Baudet-Martin pour la mairie de Lairière

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    Kattalin Fortuné et Hervé Baro pour le conseil départemental

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    La stèle originelle, érigée peu après la Libération, a retrouvé sa place

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    Leur combat pour la Liberté s'est arrêté à Founroubado

  • Une cérémonie à la mémoire des « indésirables »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 17 mai 2006.

    camp de rivel,collège antoine-pons,ardiep,arac,anacr audeSerge Pagès a confié les documents relatifs à l’histoire du camp de Rivel, aux élèves du collège Antoine-Pons (Photos archives, Mai 2006).

    Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, Le Barcarès, Rivesaltes, Septfonds, Le Vernet d’Ariège, Gurs, beaucoup plus proche de nous, Rivel. Des noms qui résonnent comme autant de lieux de villégiature, mais qui possèdent en réalité un triste point commun : tous abritèrent de 1939 à 1944 des centres de séjours surveillés où furent « hébergés » ceux que Pierre Laval, chef du gouvernement pétainiste et ministre de l’Intérieur, considérait comme des « indésirables ». 

    Triste qualificatif à l’adresse de ceux qui eurent le courage d’affirmer leurs opinions politiques et de dénoncer le danger d’une guerre contraire à l’intérêt de la nation, de la république et de toutes les libertés. Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et juifs auront transité par le camp de Rivel. Devenus un instrument politique entre les mains du gouvernement de Vichy, les centres d’internement comme celui de Rivel allaient fournir dès l’invasion de la zone sud en 1942, la principale population des camps de la mort.

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    Intervention de Mme Andrée Zdrojower

    Samedi dernier, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep), l’association républicaine des anciens combattants (Arac) et l’association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) ont salué la mémoire de celles et ceux qui vécurent les heures noires de cette période. Parmi les nombreux intervenants, Mme Andrée Zdrojower pour l’Ardiep, MM. René Chort pour l’Anacr, Serge Pagès pour l’Arac, Jean-Pierre Salvat maire de Rivel et Gaston Delpech, qui rendait hommage à son ami Michel Salinas, disparu dernièrement et avec lequel il avait initié voilà dix ans l’édification de cette stèle du souvenir.

    Chacun se félicitait de la présence des élèves du collège Antoine-Pons, accompagnés par Hélène Cortès leur professeur d’histoire et Yannick Callat, leur principal. Une participation de la jeunesse remarquée et apprécié, lors d’une cérémonie du souvenir conclue par un appel à la vigilance en direction des générations futures.

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    Les porte-drapeaux précèdent les collégiens d'Antoine-Pons

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    La cérémonie s'est poursuivie dans le salon du Moulin de l'Evêque

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    Océane Azam et ses camarades reçoivent l'historique du camp des mains de Serge Pagès

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    Les porte-drapeaux, au premier plan Maria Karner et  Casildo Sanchez

  • A la mémoire des internés du camp de Rivel

    ardiep,arac,moulin de l'évêque à rivelUne cérémonie pour perpétuer le souvenir des « Indésirables » (Photo archives mai 2018).

    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants) et Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) aura lieu samedi 25 mai, sur le site de l’ancien camp de Rivel.

    Cette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10 h 45 au lieu-dit la scierie de la Prade (Moulin de l’Evêque). Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants, leurs porte-drapeaux et les élus. Après les dépôts de gerbes et interventions au pied de la stèle bâtie en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech, l’assemblée se rendra au monument aux Morts de Rivel.

    (Photo : Michel Tali, dont le père fut interné dans le camp, dépose une gerbe au pied de la stèle).

  • A la mémoire des internés du camp de Rivel

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    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants) et Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) aura lieu samedi 20 mai, sur le site de l’ancien camp de Rivel.

    camp de rivel,ardiep,aracSitué à quatre kilomètres de Chalabre, au lieu-dit « la scierie de la Prade », l’endroit était jusqu'en 1939, la propriété de Guy Pierre, résidant à Toulouse. Le gouvernement français ayant alors ordonné aux préfets du sud de prévoir une arrivée massive de réfugiés, le terrain situé à 200 mètres de la gare de Rivel-Montbel, se transformera en un centre de séjour surveillé, placé sous la garde du lieutenant François-Paul Bonnet. Les travaux commencés en octobre 1939 seront terminés à la fin de l’année 1940 et le camp clôturé de plaques de ciment surmontées de barbelés accueillera 253 « indésirables ». Nom donné à des syndicalistes et communistes, parmi lesquels Roger Garaudy, lesquels seront transférés le 28 janvier 1941 vers Saint Sulpice-la-Pointe dans le Tarn, avant un nouveau départ vers l’Afrique du Nord, en mars 1941. Le camp de Rivel accueillera ensuite des Allemands fuyant le régime nazi, et des juifs de toutes nationalités ayant cru trouver en France une terre d’asile. En août 1942, le jour de la « rafle du Vèl d’hiv », tous seront transférés à Bram, les uns étant ensuite dirigés vers Rivesaltes, les autres subissant la déportation vers Auschwitz, via le camp de Drancy.  

    camp de rivel,ardiep,aracCette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10h 45 au pied de la stèle bâtie en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants, leurs porte-drapeaux et les élus. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel.