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ardiep - Page 2

  • Cérémonie à la mémoire des internés du camp de Rivel

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    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants) et Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) aura lieu samedi 23 avril, sur le site de l’ancien camp de Rivel. Situé à quatre kilomètres de Chalabre, au lieu-dit « la scierie de la Prade » (« le moulin de l’évêque » est une appellation plus récente), l’endroit était jusqu'en 1939, la propriété de Guy Pierre, résidant à Toulouse. Le gouvernement français ayant alors ordonné aux préfets du sud de prévoir une arrivée massive de réfugiés, le terrain situé à 200 mètres de la gare de Rivel-Montbel (ligne Bram-Lavelanet), se transformera en un centre de séjour surveillé, placé sous la garde du lieutenant François-Paul Bonnet. Les travaux commencés en octobre 1939 seront terminés à la fin de l’année 1940 et le camp clôturé de plaques de ciment surmontées de barbelés accueillera 253 « indésirables ». Nom donné à des syndicalistes et communistes, parmi lesquels Roger Garaudy, lesquels seront transférés le 28 janvier 1941 vers Saint Sulpice-la-Pointe dans le Tarn, avant un nouveau départ vers l’Afrique du Nord, en mars 1941. Le camp de Rivel accueillera ensuite des Allemands fuyant le régime nazi, et des juifs de toutes nationalités ayant cru trouver en France une terre d’asile. En août 1942, le jour de la « rafle du Vel d’hiv » , tous seront transférés à Bram, les uns étant ensuite dirigés vers Rivesaltes, les autres subissant la déportation vers Auschwitz, via le camp de Drancy.  

    Cette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10 h 50 au pied de la stèle bâtie en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants, leurs porte-drapeaux et les élus. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel, avant un retour vers la table du restaurant du Moulin de l’évêque.

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    Andrée Zdrojower et Serge Pagès, coordinateurs de cette cérémonie du souvenir.

  • La mémoire des victimes du système vichyste a été honorée

    camp de rivel,arac,ardiepLa stèle en souvenir des « indésirables » a été fleurie.

    Pour le devoir de mémoire et par respect pour les victimes de tous les totalitarismes, une cérémonie se déroulait le samedi 30 mai au pied de la stèle érigée en 1996, à l’initiative de Michel Salinas (†) et Gaston Delpech, en souvenir des internés du camp de Rivel.

    Construits à la hâte à partir de novembre 1938, date à laquelle furent institués les centres d’internement pour étrangers en France, les baraquements du Moulin de l’Evêque allaient accueillir ceux que Pierre Laval, chef du gouvernement de Philippe Pétain et ministre de l’intérieur, considérait comme des « indésirables ».

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    Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques), et Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants), co-organisateurs de ce rassemblement annuel, ont présidé une cérémonie empreinte de simplicité. Un  émouvant retour vers le passé, également marqué par les interventions de Annie Bohic-Cortès conseillère départementale accompagnée de Francis Savy, et de Marie-Ange Larruy pour le parti communiste. Auparavant et au nom de l’Ardiep, Andrée Zdrojower avait excusé l’absence de nombreux et fidèles habitués.

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    Après les sonneries, le salut des drapeaux et le dépôt de gerbes, la cérémonie s'est poursuivie au pied du monument aux Morts de Rivel. Jean-Pierre Salvat et Isabelle Boulbet ont uni leurs voix en langue occitane et en langue française, pour délivrer un message de fraternité, et conclure cette journée du souvenir.

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  • A la mémoire des internés du camp de Rivel

    ardiep,arac,camp de rivelUne cérémonie pour perpétuer le souvenir des « indésirables ».

    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants) et Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) aura lieu samedi 30 mai, sur le site de l’ancien camp de Rivel.

    Situé à quatre kilomètres de Chalabre, au lieu-dit «la scierie de la Prade» (« le moulin de l’Evêque » est une appellation plus récente), l’endroit était jusqu'en 1939, la propriété de Guy Pierre, résidant à Toulouse. Le gouvernement français ayant alors ordonné aux préfets du sud de prévoir une arrivée massive de réfugiés, le terrain situé à 200 mètres de la gare de Rivel-Montbel (ligne Bram-Lavelanet), se transformera en un centre de séjour surveillé, placé sous la garde du lieutenant François-Paul Bonnet. Les travaux commencés en octobre 1939 seront terminés à la fin de l’année 1940 et le camp clôturé de plaques de ciment surmontées de barbelés accueillera 253 « indésirables ». Nom donné à des syndicalistes et communistes, parmi lesquels Roger Garaudy, lesquels seront transférés le 28 janvier 1941 vers Saint Sulpice-la-Pointe dans le Tarn, avant un nouveau départ vers l’Afrique du Nord, en mars 1941. Le camp de Rivel accueillera ensuite des Allemands fuyant le régime nazi, et des juifs de toutes nationalités ayant cru trouver en France une terre d’asile. En août 1942, le jour de la « rafle du Vèl d’hiv », tous seront transférés à Bram, les uns étant ensuite dirigés vers Rivesaltes, les autres subissant la déportation vers Auschwitz, via le camp de Drancy.

    Cette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10h 45 au pied de la stèle bâtie en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants et leurs porte-drapeaux, les élus, ainsi que les élèves du collège Antoine-Pons de Chalabre. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel, avant un retour vers la table du restaurant du Moulin de l’évêque.

  • Cérémonie du souvenir au camp d’internement de Rivel

    Cérémonie Rivel Camp 17 mai 2014 André Zdrojower.jpgAux côtés d’Andrée Zdrojower, les fils et amis des « indésirables » ont perpétué le souvenir.

    Le 28 janvier 1941, 253 militants syndicalistes étaient transférés vers le camp de St Sulpice-la-Pointe (Tarn), après avoir séjourné dans les baraquements du camp de Rivel. Moins connu que Rivesaltes, Gurs ou Le Vernet d’Ariège, le camp de Rivel fut de 1939 à 1941 un centre de séjour où furent « hébergés » ceux que Pierre Laval ministre de l’Intérieur de Philippe Pétain, considérait comme des « indésirables ». Ce transfert s’inscrivait dans la logique d’une politique consistant « à purger la France de ces éléments indésirables sans nationalité ». Après février 1939 et les camps du Roussillon, les camps du mépris, l’engrenage devait s’accélérer avec un gouvernement de Vichy allant au-devant des désirs de l’occupant, pour faire de ces centres de rétention, un lieu de transit vers les camps d’extermination.

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    Pour le devoir de mémoire et par respect pour les victimes de tous les totalitarismes, une cérémonie se déroulait le samedi 17 mai au pied de la stèle érigée en 1996, près des derniers vestiges du camp. Autour du comité de coordination des anciens combattants réunis à l’initiative d’Andrée Zdrojower pour l’ARDIEP, et de Serge Pagès pour l’ARAC, le souvenir des internés du camp a été honoré en présence de Jean-Pierre Salvat maire de Rivel, Pierre Authié vice-président du conseil général, René Chort et Serge Bacot pour l’Anacr de l’Aude, Marie-Ange Larruy pour le front de gauche.

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    Ponctuée par des interventions rappelant la stratégie subie par les victimes des camps d’internement du Midi de la France, et appelant à une vigilance continue, la cérémonie s'est poursuivie au pied du monument aux Morts de Rivel. Jean-Pierre Salvat et Marie-Françoise Cuxac ont unis leurs voix en langue occitane et en langue française, pour délivrer un message de paix, au nom des Rivélois.

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