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  • Cérémonie à la mémoire des internés du camp de Rivel

    Prépa Cérémonie Rivel 2 mai 2014 Journal.jpgSerge Pagès (à gauche) et le collectif Arac-Ardiep, ont préparé ce rendez-vous du souvenir.

    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) et Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants), aura lieu le samedi 17 mai, sur le site de l’ancien camp.

    Dès les premiers mois du conflit qui, de 1939 à 1945, allait mettre le monde à feu et à sang, s'ouvrirent dans l'hexagone, ces "enclos" que certains ont qualifié de "camps du silence" ou encore de "centres de séjour surveillés", où furent parqués les "indésirables", combattants des Brigades Internationales, réfugiés en France, à la fin de la guerre d'Espagne, Allemands et Autrichiens socio-démocrates fuyant le régime nazi, puis juifs de toutes les nationalités.

    Cette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10 h 45 au pied de la stèle érigée en 1996 et restaurée en 2012. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants et leurs porte-drapeaux, les élus. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel.

    camp de rivel,arac,ardiep,indésirablesLa gare de Rivel, et le camp d'internement au deuxième plan.

  • Le souvenir des internés du camp de Rivel résiste

    La mémoire des victimes du système vichyssois, internées dans l’enceinte du camp de Rivel, de 1940 à 1944, a été honorée.

    ardiep,anacr,amicale guerrilleros espagnols,ufac,fnaca,camp de rivelEcoliers, collégiens et porte-drapeaux, réunis autour de la stèle du camp.

    Lundi 3 juin, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep) et l’Arac, association républicaine des anciens combattants, honoraient la mémoire des victimes du système vichyssois, internées dans l’enceinte du camp de Rivel, de 1940 à 1944. A leurs côtés, de nombreuses délégations du Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, les représentants des maquis de la Montagne-Noire, les Guerrilleros républicains espagnols, ANACR, Ufac, FNDIRP, FMD, Fnaca, les élus locaux et les gendarmes de la brigade autonome territoriale de Chalabre.

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    Un rendez-vous annuel auquel étaient associés les élèves du collège Antoine-Pons, ainsi que les élèves du groupement scolaire de Rivel et leurs professeurs, invités dans un premier temps à échanger avec leurs aînés. Les jeunes citoyens auront alors essayé d'imaginer comment, ceux qui étaient encore des enfants en 1939, avaient vécu ces bouleversements, notamment ceux dont les parents furent emmenés par des gendarmes français. Très attentifs au récit de Michel Tali, témoin de cette période sombre, les enfants ont rejoint le cortège, au pied de la stèle érigée à l'entrée du camp.

    Les dépôts de gerbe étaient effectués par Pierre Authier, vice-président du conseil général, et Gaston Delpech, concepteur de la stèle (avec son ami Michel Salinas), puis l'assistance était invitée à se recueillir. Après la Marseillaise, Andrée Zdrojower (Ardiep), Serge Pagès (Arac), Marie-Ange Larruy (PC de l'Aude), Pierre Authier (conseil général), Patrick Bacot (vice-président Anacr) accompagné du président René Chort, sont tour à tour revenus sur le destin de ces combattants arrêtés et internés par le gouvernement de Vichy, auxquels fut attribué le qualificatif d'indésirables. L'occasion pour les intervenants de s'adresser directement aux jeunes générations, pour évoquer le Conseil national de la Résistance (acte fondateur d'une grande partie du modèle social français), ses valeurs, et le sens qu'il continue à avoir, 70 ans après sa première réunion présidée par Jean Moulin, 43 rue du Four à Paris.

    ardiep,anacr,amicale guerrilleros espagnols,ufac,fnaca,camp de rivelL’assemblée se transportait ensuite jusqu’au monument aux Morts de Rivel, où elle était accueillie par Jean-Pierre Salvat, maire de la commune (photo ci-dessus). Ce dernier déposait une gerbe, aidé par deux petits écoliers, avant d'adresser un message de paix. Il concluait en félicitant les enfants et leur encadrement, pour leur implication, très appréciée et unanimement saluée, par l’ensemble des participants à ce rendez-vous toujours empreint d’émotion.

    Un album-photos A la mémoire des "Indésirables" a été mis en ligne.  

  • Cérémonie à la mémoire des internés du camp de Rivel

    camp de rivel,arac,ardiepAndrée Zdrojower et Serge Pagès retraceront l’historique du camp d’internement de Rivel.

    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) et Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants), aura lieu aujourd'hui lundi 3 juin, sur le site de l’ancien camp de Rivel.camp de rivel,arac,ardiep

    Dès les premiers mois du conflit qui, de 1939 à 1945, allait mettre le monde à feu et à sang, s'ouvrirent dans l'hexagone, ces "enclos" que certains ont qualifié de "camps du silence" ou encore de "centres de séjour surveillés", où furent parqués les "indésirables", combattants des Brigades Internationales, réfugiés en France, à la fin de la guerre d'Espagne, Allemands et Autrichiens socio-démocrates fuyant le régime nazi, puis juifs de toutes les nationalités. Dans ces centres d'internement furent entassés des miliers d'hommes, de femmes et d'enfants dont beaucoup allaient connaître la faim et la misère, puis la déportation et la mort.

    Certains sont restés célèbres, Le Vernet, Gurs, Rivesaltes, Les Milles, Drancy. Le camp de Rivel est rarement cité, mais il figure sur la carte du livre de Serge Klarsfeld, "Vichy-Auschwitz". En août 1942, le jour de la « rafle du Vel d’hiv », les internés du camp de Rivel seront transférés à Bram, les uns étant ensuite dirigés vers Rivesaltes, les autres subissant la déportation vers Auschwitz, via le camp de Drancy.

    Cette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10h 50 au pied de la stèle bâtie en 1996 et restaurée en 2012. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants et leurs porte-drapeaux, les élus, ainsi que les élèves du collège Antoine-Pons de Chalabre. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel (photo ci-dessous, Archives 16 mai 2009).

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  • L’hommage des collégiens aux « indésirables »

    Les adolescents se sont rendus au camp de Rivel où ont été emprisonnés des résistants et des prisonniers politiques, de 1940 à 1944.  

    camp d'internement de rivel,arac,ardiep Andrée Zdrojower a retracé l’historique du camp d’internement (Porte-drapeaux, de g. à d., Françoise Pagès pour l'Arac, Pepita Leòn, présidente de l'Amicale des Guerrilleros Espagnols des Pyrénées-Orientales).

    Lundi 14 mai, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep) et l’Arac, association républicaine des anciens combattants, honoraient la mémoire des victimes du système vichyssois, internées de 1940 à 1944, dans l’enceinte du camp de Rivel, au lieu-dit « la scierie de la Prade ».

    En présence de nombreuses délégations venues du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, représentants des maquis de la Montagne-Noire, des Guerrilleros et républicains espagnols, de l’ANACR, UFAC, FNDIRP, FMD, et des élus locaux, Andrée Zdrojower (Ardiep) et Serge Pagès (Arac) ont présidé une cérémonie à laquelle participaient les élèves du collège Antoine-Pons et leurs professeurs, ainsi que les élèves du groupement scolaire de Rivel. Cette journée placée sous le triptyque « mémoire-transmission-vigilance », s’est ouverte sous la forme d’une  rencontre-débat  qui a permis aux intervenants et aux collégiens, de débattre sur ce que fut le quotidien des internés, réfugiés espagnols et juifs apatrides, communistes, francs-maçons, résistants, nomades, qualifiés par le gouvernement pétainiste « d’indésirables » ou encore « d’anti-France »

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    Poèmes et chants ont rythmé l’hommage des élèves du collège Antoine-Pons à leurs aînés.

    Avec les mots d'Aragon     Cette incursion dans une période sombre du passé, s’est poursuivie autour de la stèle érigée en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech, réhabilitée en avril dernier, et au pied de laquelle les collégiens ont offert à la nombreuse assistance, les mots du poète Louis Aragon. Après « l’Affiche rouge » et l’hommage rendu à Missak Manouchian et à ses compagnons d’infortune, les collégiens poursuivaient avec l’interprétation du Chant des Marais.  

    L’assemblée se transportaient ensuite jusqu’au monument aux Morts de Rivel, où elle était accueillie par Jean-Pierre Salvat, maire de la commune. Ce dernier rappelait les périls que sont racisme et xénophobie, invitant les jeunes générations à ne rien ignorer de ce qui fit la trame d’une douloureuse période de notre Histoire. Après le dépôt de gerbe et le salut aux drapeaux, les collégiens apportaient une touche finale à cette journée avec l’interprétation de la Marseillaise. Une participation très appréciée et unanimement saluée par l’ensemble des participants à ce rendez-vous annuel toujours empreint d’émotion.   

    Camp de Rivel Mai 2012 026.jpgLa cérémonie s’est poursuivie au monument aux Morts de Rivel.