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Chalabre - Page 1006

  •  « Alice… »

    Les mots de Cine, pour un hommage et un dernier au revoir à Alice.

    alice fort« Alice...

    Un portrait qui immobilise le temps sous la stupeur d'un 31 décembre. Un blog qui en reste trois jours muet. Un village qui se fige sous le choc et la peine. Alice avec sa douceur et son joli sourire, a doucement refermé la porte sur l'année 2021 et s'est effacée, comme elle l'était, à l'aube d'une nouvelle année. 

    Notre Alice !... Voilà que tu nous tires ta révérence… comme en fin de pas de danse dans lesquels tu excellais tant et qui te faisaient encore plus rayonner. La danse c'était ton plaisir immense, mais ces derniers mois de confinement t'en avaient privé. Je suis sûre que tu en aurais esquissé quelques uns en cette Saint-Sylvestre, si… Mais des « si » ma chère Alice… oh qu'ils sont douloureux ! Tous ces « si » de la vie… qui sont terribles de réalité et emplis de désespoir !... Tant de « si »… impuissants pour nous, petits riens du tout sur terre. Et puis tous ces « si » qui enserrent aujourd'hui ma gorge et me rendent nos souvenirs plus déchirants. 

    Je pense à tes chères filles qui n'ont qu'une seule petite plume de douceur à l'âme pour les consoler. A se dire que tu t'es envolée sans te douter du pire au sein de cette maison si chère à ton cœur. Dans ce Bélesta de ta jeunesse où ta maman et ton papa Bonnet veillaient sur toi.

    Ton papa barman aux doigts d'or pour les cocktails et au pinceau artistique créant de belles toiles. Et ta maman dont je garde le souvenir quand elle veillait sur tes enfants au France. Vos cinq filles qui n'avaient pas laissé place à un seul garçon. Mais récompensée tu l'étais par tes gentils gendres, et Guy que tu n'as jamais lâché. L'affection et la complicité étaient là. 

    Raymond et Alice, une rencontre en Pays Catalan à la Balette, à Collioure. Alice si belle s'était laissée emporter par les flots bleu azur de ces yeux à lui. Combien d'enfants aviez-vous en fait ? Combien sommes-nous à brasser des souvenirs qui virent aux regrets ? Les gens du rugby bien sûr, et les autres qui ont fait leur jeunesse à Chalabre. Ce sont d'ailleurs en grande partie, les mêmes qui comme moi, se rappelleront tous ces bons moments au comptoir du France avec Raymond et Alice. Alice de douceur, de gentillesse, toujours complaisante, toujours attentive à tous, toujours un mot d'apaisement. Alice qui savait lire en moi sans que je prononce une parole. Mon Alice ! Belle dans tous les sens du terme. 

    Oui, longtemps encore et encore, Alice sera sur toutes les lèvres. Ma chère Alice, tous te feront revivre. Comme ils te faisaient plaisir à évoquer toujours ton Raymond, son rugby, son club des Pénibles et tant d'autres moments qui portaient à rire… ou pas. Combien de fois pour te chiner, je t'ai dit « Alors Alice ! Au pays des merveilles ? ». Pauvre Alice, tu étais en plein boum dans le service et dans le stress. C'était un grand sourire qui me répondait et tes yeux pétillants qui cachaient parfois des larmes. Combien de fois tu m'as dit : « Ah tu peux le dire ! Heureusement que j'ai ton père ». Je garderais précieusement nos courriers échangés, toutes ces conversations parfois bien intimes, nos rires et nos instants en famille puisque tu as fait partie de la mienne et que je t'y ai gardé. 

    Ton destin était tout tracé dans les bras de tes parents puis ceux de Raymond. Etrange de penser qu'ils t'ont senti près d'eux, et n'ont fait que te tendre leurs mains à l'unisson pour t'aider à t'envoler près d'eux, et te noyer dans des cieux plus cléments et plus bleus encore. Si chère Alice, tu vas manquer énormément dans ce Chalabre qui vous avait ouvert les bras et vous avait adopté, toi et Raymond. Tout ce village qui vous avait donné un jour de juin 1966 toute sa confiance et son amour à jamais. 

    Moi je te garde bien au chaud là, comme tu le savais déjà ! Tu resteras mon Alice des merveilles. Et de tout mon cœur j'espère que ton pays Alice, est plus merveilleux encore ».

  • Sous la verrière de la bibliothèque

    bibliothèque chalabre

    Photo Maurice Mazon

    Les passionnés de lecture sont informés que la bibliothèque municipale de Chalabre reprendra ses activités aujourd’hui lundi 3 janvier 2022. Noëlle Danjou leur donne rendez-vous au n° 4 de la rue des Boulangers, ce matin à partir de 10 heures.

  • Au revoir Alice

    alice fort

    Chalabre, Bélesta (Pyrénées-Orientales)


    Nelly, Pascale, Joëlle, Muriel, Carine ses filles,
    Patrick, Philippe, Thierry, Didier ses beaux fils,
    Nathalie et Jérémy, Eric et Cyrielle, Eliot et Laetitia, Mathieu et Claire, Alexandre et Aurore, Marie-Alice et Benjamin, Frédéric et Roxanne, Pierre et Camille, Thomas, Lucie, ses petits-enfants,
    Célia, Cataleyah, Charlyze, Diego, Juliette, Louane, Léonie, Timeo, Aubin, Louise, ses arrière-petits-enfants

    ont la tristesse de vous faire part du décès de Madame Alice FORT née BONNET, survenu à Bélesta le 31 décembre 2021.
    Les obsèques religieuses seront célébrées le mardi 4 janvier 2022 à 11 h en l'église de Bélesta (Pyrénées-Orientales).
    La famille remercie par avance toutes les personnes qui s'associeront à sa peine. 

  • Que votre année soit belle

    A quelques heures d'un an nouveau, Marc souhaite nous présenter ses Meilleurs Voeux pour 2022. L'occasion de lui adresser de chaleureux remerciements, pour accompagner ses notes d'optimisme.  

    Que votre année soit belle

    Deux mille 22 on attend tes lumières,

    Cuvée privilégiée (!) tout’emplie de promesses,

    De blés de qualité de vignes prolifiques,

    De l’eau tombée du ciel, de soleil généreux,

    Vont égrener le temps avant de moissonner,

    Cohorte de serments en boucle répétés.

     

    Année charnière sans pudeur nous serinent,

    Ne changera grand-chose à notre quotidien,

    De luttes fratricides pour once de pouvoir,

    D’idéologies perverses en veux-tu en voilà.

      

     Et peuple des campagnes aux oubliés absents,

    Qui aime son berceau, ses monts et ses merveilles,

    Compteront les points de thunes consumées,

    Pour une paix précaire achetée à grand frais.

     

    Citadins, Provinciaux, des villages et des villes,

    Faisons fi un instant de ce foisonnement,

    Laissons à notre porte les présages du vent,

    Votre année sera belle, votre bonheur paisible.

    Marc