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Chalabre - Page 251

  • C'était hier : On a mangé la galette cours Sully

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 1er février 1995.

    district du chalabrais

    Un rôle primordial et reconnu pour les aide-ménagères

    Photos archives, Janvier 1995

    En ce nouveau mois de janvier qui se termine, la traditionnelle cérémonie des voeux a réuni dans le salon du district du Chalabrais l'ensemble des aide-ménagères à domicile auprès des personnes âgées du canton. A la rencontre desquelles sont venus MM. Jacques Montagné entouré de ses vice-présidents, Roger Rosich, Lucien Clergue, Serge Serres, Osmin Bor et Julien Pont.

    Après avoir reconnu et salué le rôle prépondérant que jouent les aide-ménagères auprès des personnes âgées qu'elles visitent au quotidien, notamment pour le contact avec l'extérieur qu'elles représentent, le président du district du Chalabrais a évoqué les actions menées dans le cadre du programme de développement, les futures enquêtes sur les services marchands et non marchands, et le cadre de vie. « Les aide-ménagères en contact direct avec les personnes du 3e Age représentent incontestablement un relais idéal afin de véhiculer auprès des intéressés l'information concernant ces services.

    district du chalabrais

    Jacques Montagné entouré des vice-présidents du district du Chalabrais

    A ce titre, un projet évoqué en janvier 94 est opérationnel depuis le 1er décembre dernier, les soins infirmiers à domicile permettent ainsi aux personnes âgées dépendantes de rester le plus longtemps possible chez elles. La présence de Mlle Mathilde Ilhat, infirmière coordinatrice et Anne-Marie Boussioux, aide-soignante, a permis de présenter le fonctionnement de ce service et proposer des liens de collaboration avec les aide-ménagères, toujours pour un meilleur service à l'égard des personnes âgées.

    Après avoir reconnu, tout en le regrettant, la diminution des heures d'aide-ménagère aux personnes âgées ou en difficulté sur le canton, le président Jacques Montagné proposait à l'ensemble des participants la dégustation des traditionnelles galettes des Rois.

  • Nathan a pris ses marques dans le tiers-lieu Eckco

    eckco,nathan koopman

    Une convention a été signée par Mathilde Randrianarisoa, Jean-Jacques Aulombard, Aine O'Meara, aux côtés de Nathan Koopman 

    Mercredi 22 janvier dans l'ancienne salle du conseil municipal, le jeune Nathan Koopman officialisait son arrivée en ville, accueilli par Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, Aine O'Meara et Franck Jubin, membres actifs de l'association EcKco, et Mathilde Randrianarisoa, créatrice d'engagement pour l'Occitanie au sein de l'entreprise InSite. Une rencontre afin d'apposer la signature sur un contrat civique que notre jeune Londonien a commencé en ce début d'année (11 janvier), et qu'il terminera le jeudi 10 juillet, au 6 bis rue Saint-Pierre.

    eckco,nathan koopman

    Cette coopération a été actée sous la forme d'une convention paraphée conjointement par la mairie, EcKco et la société InSite. Basée à Penne-d'Agenais, cette société accompagne les initiatives rurales dans la mise en place de missions de volontariat au service des initiatives locales culturelles, sociales et environnementales.

    Au coeur d'un édifice qui héberge déjà lieux d'accueil (espace coworking, événements culturels), lieux d'apprentissage (salles numériques, plateau créatif) et lieux de partage (café associatif,...), Nathan Koopman aura pour mission de participer à l’animation des ateliers numériques de l’association (ateliers drone avec les enfants, impression 3D, bricolages et apprentissages), l'animation des ateliers sur le plateau créatif (toutes formes d’arts), l’animation et la vie du lieu temporaire, en proposant des activités et animations régulières. Nathan prendra également part à l’ouverture définitive du tiers-lieu Eckco, en soutenant l’organisation de journées citoyennes pour faire avancer les chantiers, et en soutenant la communication de l’association.

    eckco,nathan koopman

    Aine O'Meara et Nathan Koopman veillent à ce que le chantier aille bon train 

    A la faveur d'une pause, niveau à bulle de maçon à la main, Nathan précise qu'il a fini ses études pré universitaires, et que le mois de septembre le verra rejoindre l'université de Manchester. Au programme, l'étude des langues étrangères, l'italien et le français plus particulièrement. Impatient de se mettre au travail et d'engager son apprentissage de la langue, Nathan sait qu'il va devoir se familiariser avec les différents accents qu'il a pu relever au cours de ses premières rencontres. A la question pourquoi Chalabre ? : « Je voulais connaître une nouvelle expérience de vie, dans un milieu différent de celui de l'entreprise. Je mesure la belle opportunité qui m'est offerte de vivre au cœur de ce village ». A dire vrai, Nathan n'aura pas tardé à lier connaissance avec nombre de résidents de la capitale du Kercorb, il est déjà un fidèle du rendez-vous qui rassemble chaque jeudi au café des Sports, les adeptes du jeu de tock. Nathan ajoute : « Ce loisir me permet de parfaire encore la langue, et m'accorde surtout le plaisir de pouvoir échanger avec des partenaires de jeu de générations différentes ».

    Nathan Koopman réside dans un appartement à l'étage de ce qui hébergeait au siècle dernier un hôtel-restaurant et la maison de la presse, tenue par Valentin et Jeanne Martinez, tous nos voeux de parfaite intégration en Pays du Chalabrais l'accompagnent.

    Pour les dates des chantiers participatifs : 2025 Chantiers participatifs.pdf

    Et pour tout renseignement : contact@eckco.fr

    eckco,nathan koopman

  • LicTp fait le point

    lictp chalabreL'association Liens et Initiatives Citoyennes en Terre Privilégiée (LicTp), tiendra son assemblée générale annuelle le vendredi 7 février à 18 h à la mairie, cours Sully. La participation est ouverte à tous et l'ordre du jour permettra de présenter les actions passées et futures.

    Comme le précise l'invitation à ce rendez-vous, « Nous serions heureux de recueillir vos idées et suggestions, on compte sur vous pour participer à ces échanges. En clôture, un vin d'honneur sera offert.

  • C'était hier : Aristide, « brulou de vin » est l’homme de la situation

    L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 31 janvier 2005.

    aristide peyronnie,dédou mamet

    Aristide et Dédou à l’écoute des pulsations du vieil alambic

    Photos archives, Janvier 2005

    D’abord il y a ce maudit thermomètre qui affiche invariablement des températures négatives depuis trop longtemps maintenant. Et là-bas, installé sur une des rives du Blau, Aristide qui scrute ce petit flotteur calibré indispensable pour contrôler au degré près la qualité d’un produit très prisé par les amateurs d’alcool fort. Opération délicate qui ne présente aucune difficulté pour Aristide Peyronnie natif de Massat, petit village ariégeois blotti au pied du col de Port et du port de Lers, la patrie certifiée des bouilleurs ambulants.

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    Avec plus d’un demi-siècle d’expérience, acquise goutte à goutte au service des bouilleurs de cru, Aristide fait partie des quinze bouilleurs ambulants répertoriés à la chambre des métiers de Foix. Malgré les hauts et les bas d’une activité plutôt rude, Aristide affiche une sérénité aussi limpide que son divin nectar, fruit d’une sagesse engrangée sans interruption depuis ses débuts en 1950, exception faite de deux années de conscription sur les rivages tunisiens de Carthage.

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    A l’abri de ce que les habitués appellent l’atelier public, lieu de rencontre d’autant plus apprécié quand le café du coin a définitivement tiré le rideau, les discussions vont bon train. Pomme, prune ou poire, Aristide est passé maître dans l’alchimie des parfums fruités qui transitent au coeur d’interminables serpentins, tels une bienfaisante perfusion.

    L’art de séparer les vapeurs d’eau et d’alcool, voilà bien un drôle de métier qui ne dit pas son âge. A l’écoute au pied de la cucurbite de son vieil alambic, Aristide a vécu la lente évolution des habitudes, depuis le milieu du siècle dernier, lorsque la croûte de marc sec était distillée par ses soins près des vignes de Rouvenac. La nuit est tombée sur les rives du Blau et Aristide évoque encore et encore les souvenirs que distillent les serpentins de sa formidable mémoire. « Le brulou de vin » et son étrange machine à remonter le temps sont maintenant repartis vers d’autres cieux, pour de nouvelles et délectables missions. Aristide reviendra, l’hiver prochain.

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