Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chalabre - Page 580

  • c'était hier : Les vestiges du Chalabreil

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 22 avril 1998.

    chalabreilA hauteur de la rue du Pont Vieux, les pointes de bois telles qu’elles apparaissaient en décembre 1996 (photo archives, Décembre 1996).

    Dans la nuit du 30 novembre au 1e décembre 1996, les trois cours d’eau qui traversent la cité du Kercorb atteignaient l’un après l’autre leur cote d’alerte. Gonflés par les chutes de pluie, l’Hers, le Blau et le Chalabreil charriaient des flots noirs et chargés, provoquant des crues qui allaient se répéter à huit jours d’intervalle. Au lendemain de ces inondations, le cours du Chalabreil débarrassé de ses alluvions par les eaux furieuses devait laisser apparaître les vestiges de piliers de bois semblables à des supports de passerelle ou de pont. 

    D’après les archives conservées en mairie, il est dit que le pays de Kercorb devint après 1210, frontière de la France, du comté de Foix et du royaume d’Aragon. Un pacte fut alors signé entre le Roi de France et le Kercorb, à la condition que les habitants gardent les châteaux forts et les frontières. De ce jour, le Kercorb devint Terre Privilégiée. Plus tard en 1366, mission est confiée au premier Baron de Bruyères-Chalabre « de faire clore la ville d’un mur entouré d’un large fossé, pour la mettre en état de résister aux ennemis du Roy ». Comme le rapporte un document extrait du magazine Chemin-Faisant, ce mur d’un mètre d’épaisseur ceinturait la citadelle et seuls « deux ponts en bois de chêne enchâssés dans des embrasures en pierre de taille » en permettaient l’accès.

    Ces pointes de bois mises à jour en décembre 1996 seraient-elles les vestiges d’un des ponts qui permettaient le contrôle des allées et venues dans la bastide de Chalabre ? Rien n’est moins sûr mais il est permis de le penser. Le mur d’enceinte quant à lui, servit également de protection lors des épidémies de peste. Avant son édification, une première épidémie avait décimé plus de la moitié de la population chalabroise, c’était en 1348. Aujourd’hui et depuis 189 ans, les pierres de cette muraille mise à bas donnent leur force aux racines des platanes qui ornent les cours d’Aguesseau, Docteur Joseph Raynaud, Sully et Colbert.

  • Lu dans la presse

    Brèves recueillies un 22 avril dans les journaux La Fraternité, Le Courrier de l'Aude et Le Rappel de l'Aude.

    La Fraternité en-tête.jpg

    1871 La Fraternité 22 avril.jpg

    La Fraternité 22 avril 1871

    1855 Le Courrier de l'Aude 21 février en-tête.jpg

    1882 Le Courrier de l'Aude 22 avril 001.jpg

    1882 Le Courrier de l'Aude 22 avril 002.jpg

    Le Courrier de l'Aude 22 avril  1882

    1905 Le Courrier de l'Aude 22 avril.jpg

    Le Courrier de l'Aude 22 avril 1905

    1888  Le Rappel de l'Aude 16 mars.jpg

    1891 Le Rappel de l'Aude 22 avril.jpg

    Le Rappel de l'Aude 22 avril 1891

  • Célébration des fêtes pascales au hameau de Roubichoux

    compagnons saint andré de roubichouxLe Père Passerat a honoré le souvenir des Compagnons disparus.

    Ce sont des retrouvailles qu’ils honorent toujours avec grand plaisir, et les Compagnons de Roubichoux étaient bien présents en ce lundi pascal, dans un espace des plus hospitaliers. Au cœur de la chapelle Saint-André, où le Père Georges Passerat a célébré la messe de Pâques, dans un cadre rehaussé par une exposition d’œuvres dédiées à la chapelle. Les derniers accords d’un harmonium ont ensuite accompagné les fidèles jusqu’au théâtre de verdure, cadre d’un nouveau Chapitre. Bannière de la Confrérie des Compagnons en tête, l’assemblée s’était auparavant rendue au pied de l’arbre du souvenir, pour un émouvant hommage témoigné aux compagnons disparus.

    compagnons saint andré de roubichoux

    La cérémonie, 42e du nom, était alors ouverte par le discours de bienvenue de Jean Dumons, grand maître de la Confrérie, juste avant que Pierre Bénet, grand chancelier, n’invite les futurs récipiendaires à les rejoindre. Allaient ainsi être « armées », deux représentantes de la Confrérie pacifique et souveraine des Tasto Mounjetos du Comminges, siégeant à Saint-Gaudens. L’occasion pour les deux nominées aux côtés de leur président, de présenter leurs activités et de remercier les Compagnons.

    Il était l’heure d’amener les flacons de la dernière vendange du Clos Roubichoux, et sur la scène d’un théâtre suspendu face aux Petites Pyrénées, 40 magnums de Chardonnay et 1 200 toasts vont sonner la fin du carême, dans une ambiance des plus sereines. Car chacun savait que la Grande Brigade des Compagnons, sur le pont depuis le lever du jour, veillait à dresser la table d'abondance, pour un début des « Pâques charnels ».

    Près de 150 personnes ont pris part à un grand moment de partage, et le produit de la tombola proposée va permettre de réviser une horloge électronique, qui vient de sonner sa vingtième année. Les personnes souhaitant visiter la chapelle et l’exposition de tableaux pourront le faire durant les deux prochains mois, chaque jeudi, et sur rendez-vous auprès de Pierre Bénet au 06 77 06 83 02.

    compagnons saint andré de roubichoux

    compagnons saint andré de roubichoux

    compagnons saint andré de roubichoux

    compagnons saint andré de roubichoux

    compagnons saint andré de roubichoux

  • C'était hier : l'avenir du Pays Haute-Vallée de l'Aude se dessine

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 21 avril 2003.

    pays haute-vallée de l'audeUne assemblée attentive aux déclarations des élus (Photos archives, Avril 2003).

    Une réunion publique se tenait dernièrement au théâtre municipal de Chalabre où une nombreuse assemblée avait répondu à l’invitation de Roger Rosich, conseiller général du canton de Chalabre, Jean-Paul Dupré, député-maire de Limoux, Marcel Martinez, président du syndicat mixte de la Vallée de l'Aude et des Pyrénées audoises, assistés de Alain Coste et Robert Menras.      

    pays haute-vallée de l'aude

    Une rencontre qui a permis aux intervenants de présenter la Charte de Développement du Pays Haute-Vallée de l'Aude et les modalités de préparation du Contrat de pays. A l’issue des travaux menés depuis bientôt deux ans par les groupes de réflexion rassemblés au sein d’un conseil fort de 450 personnes, le canevas du développement futur de la Haute-Vallée a été élaboré, ainsi que les statuts du syndicat mixte, structure porteuse du projet. Présentée dans les différents territoires concernés, cette charte est l’émanation de l’expression citoyenne, dans la mesure où les élus ont souhaité ne pas participer aux diverses commissions de travail. Elle est le fruit d’une réflexion globale, collective et partagée, qui la rend d’autant plus crédible et opportune, de plus elle permettra à la Haute-Vallée d’affirmer son union en dépit de sa diversité.

    Cinq axes de développement y sont présentés, respect et préservation de l’environnement, maintien et développement du potentiel économique, valorisation du potentiel humain et de son savoir-faire, gestion de l’espace et amélioration du cadre de vie, développement d’infrastructures, de services et de transports, lesquels faciliteront l’accès à la Haute-Vallée. Il appartiendra au territoire du Chalabrais, de faire remonter vers la Communauté de Communes, les projets d’intérêts et de dimension pays qui peuvent entrer dans les cinq axes de développement, afin d’élaborer le plan d’action de la Haute-Vallée. La Communauté de Communes devra ensuite valider cette charte.

    Avec le début du deuxième trimestre 2003, l’équipe du président Marcel Martinez se charge de négocier et de contractualiser, avec différents partenaires financiers (Etat, U.E, Conseil général…), ce programme de développement de la Haute-Vallée de l’Aude.