L'un n'existe plus, l'autre est en baisse de popularité, mais il est prouvé que service militaire et internat figurent en très bonne place dans la mallette des souvenirs. Privées du service obligatoire, il restait aux jeunes filles l'expérience du pensionnat pour espérer rivaliser avec les garçons.
Les images d'aujourd'hui ramènent vers l'école primaire supérieure de jeunes filles de Limoux pour l'année 1935-1936. Un lieu où de nombreuses générations de Chalabroises furent invitées à faire leurs humanités, et qui brûla en grande partie, une nuit de l'hiver 1967. Toutes les pensionnaires furent très vite prises en charge et mises à l'abri dans l'un des dortoirs voisins, occupé par leurs homologues masculins du lycée nationalisé mixte (aujourd'hui lycée Jacques-Ruffié). Grands seigneurs, les garçons avaient laissé leur place sans hésitation aucune, permettant à une procession en robe de chambre de récupérer de ses émotions. Nul doute que cette nuit des plus mouvementées soit venue s'inscrire au rayon des souvenirs de certaines potaches chalabroises, confrontées cette nuit là à une froide nuit limouxine. Depuis, l'établissement situé 14 Rue Blanquerie est devenu un immeuble municipal multi fonctions (bibliothèques, médiathèque, foyer restaurant du 3e âge, salles de réunion,...).
Au moins une Chalabroise est recensée sur cette photo. D'autres y figurent certainement.
Rose Garros se trouve au dernier rang en haut, 2e en partant de la droite.