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  • C’était hier : « Fulgurances de l’été », avec Camille Amat et Michel Faucheux 

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mercredi 20 août 2003. 

    camille amat,michel faucheuxClaude Cals, Michel Faucheux, Roger Giroud, entourent Camille Amat, à l’heure du vernissage (Photos archives, Août 2003)

    Il régnait tout dernièrement une belle et inhabituelle affluence dans la rue des Boulangers, à l’occasion du vernissage de l’exposition « Fulgurances de l’été ». Evénement qui avait pour cadre les locaux rénovés des Bains-Douches, destinés à recevoir prochainement les ouvrages de la bibliothèque municipale.

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    Accueillie par Christian Guilhamat, maire, et Marie-Annick Serrus-Crampagne, conseillère municipale (photo), une nombreuse assistance s’est retrouvée sous une verrière éclairant d’une lumière originale les toiles de Camille Amat et les poèmes de Michel Faucheux. Œuvres choisies qui mettent en évidence l’étroite relation entre peinture et poésie, « deux poétiques du regard qui visent essentiellement à faire voir, en quête de l’évidence de la vie, de ces fulgurances de l’été qui incendient le regard »

    Autour de ces « Fulgurances de l’été », titre proposé par Michel Faucheux pour qui « été » peut être interprété comme le participe passé du verbe être, chacun s’est retrouvé avec un réel bonheur, rencontre prolongée autour d’un vin d’honneur et une séance de dédicaces à laquelle les deux artistes se sont prêtés avec grand plaisir.  

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    Les toiles de Camille Amat illustrant des poèmes de Michel Faucheux tirés du recueil « Mortelles évidences » sont à découvrir jusqu’au dimanche 24 août aux bains-Douches, rue des Boulangers, de 15 h à 19 h.

    Comme a pu l’écrire Claude Cals, « Aujourd’hui je me réjouis que l’on ait pu pousser Camille Amat à une nouvelle exposition, tant une oeuvre d’art se doit de découvrir son public, et l’artiste de dévoiler sa part de lumière, poisson palpitant en dehors de ses mailles ».

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  • Une soirée au coeur des créations de Camille Amat

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    Vendangeurs, Camille Amat

    Samedi 5 août le théâtre Georges-Méliès accueillait Michel Faucheux (photo), universitaire et écrivain, de retour à Chalabre pour évoquer l’itinéraire artistique et spirituel de Camille Amat. Artiste peintre, pianiste, Camille Amat menait une vie discrète au pied de Terre-Blanche, peignait beaucoup mais parlait peu d’elle, de sa vie passée, de sa peinture. Comme le dira Michel Faucheux en ouverture, Camille demeure à bien des égards « L’inconnue de Chalabre ».

    camille amat,andré faucheuxIl précisera ensuite comment « A la faveur de la découverte après sa disparition, d’un journal qu’elle a tenu pendant plus d’une quarantaine d’années, on découvre non seulement la richesse du parcours biographique de Camille, mais aussi l’exigence et l’ampleur de son projet artistique. La peinture fut pour elle le fruit d’un itinéraire spirituel et d’une quête métaphysique qui obligeait au retrait, au retour sur soi, à ce dépouillement intérieur où peut se faire la rencontre avec l’invisible ».

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    Un parcours de vie fortement marqué par sa rencontre dans les années cinquante à Collioure, avec Marc Sabathier-Lévêque, assistant du réalisateur Jean Duvivier, organiste, journaliste à Paris-Match, auteur d’un « Oratorio pour une nuit de Noël ».

    Michel Faucheux évoquera également la passion qu'elle vivait pour la musique de Mozart, Beethoven ou Chopin, et sa lecture infatigable de philosophes et d’écrivains tels que Teilhard de Chardin, Jacques et Raïssa Maritain, tout comme sa méditation sur la philosophie du yoga.

    Après que l'oiseau corrupteur ait disparu au plus profond de l'écran, sous le bas-relief réalisé par Roger Giroud, l'auditoire était conquis. Il venait d'apprécier la richesse d'un exposé qui aura contribué à mieux appréhender l'œuvre artistique de « L’inconnue de Chalabre ».

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  • A la rencontre de Camille Amat

    camille amat,michel faucheux

    Samedi 5 août à 18 h 30, le théâtre Georges-Méliès accueillera Michel Faucheux, universitaire et écrivain, présent à Chalabre pour évoquer l’itinéraire artistique et spirituel de Camille Amat.

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    Ascension de Claire d'Assise

    Oeuvre de Camille Amat

    1993 Envol de l'âme

  • C'était hier : Trois siècles de charivari

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 22 octobre 1997.

    fluris,camille amatLe comité du Tricentenaire s‘est penché sur la vie de Fluris (Photo archives, octobre 1997).

    « Le Sr Jacques Fleury de Montpellier, contrôleur au grenier à sel de Chalabre est mort le treizième et a été enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ». Cet acte de décès extrait des archives communales de Chalabre représente l’unique certitude historique permettant d’identifier le personnage « Fluris ». Tout le reste demeure : qui l’a tué ? Pourquoi ? Trois cent ans ont passé et nul n’a réussi à ce jour à éclaircir les circonstances de cette disparition. Comme le démontre Patrick Lasseube à travers ses recherches menées en 1987 sur le Charivari traditionnel de Chalabre, la vérité se trouve enfouie dans la mémoire collective chalabroise. Mais de contradictions en hypothèses originales, la légende n’a jamais cessé de croître, si bien que Fluris aujourd’hui identifié n’est toujours pas démystifié. Huit semaines nous séparent à présent de la Sainte-Luce, date à laquelle les Chalabrois vont réveiller la mémoire de leur héros légendaire, mort il y aura exactement 300 ans, le samedi 13 décembre prochain.

    Réuni jeudi dernier à la mairie, cours Sully, un comité impromptu s’est penché sur le passé mouvementé de ce cher Fluris, afin d’évoquer ce que sera la célébration du charivari millésime 1997. Abandonnée depuis des lustres, l’idée d’une marche symbolique et pacifique a longuement été évoquée, qui emmènera « l’étrange et tonitruant cortège », jusqu’au pied des murailles grises du château des Mauléon. D’ores et déjà, dans l’intimité des caves et des greniers, petits et grands s’affairent car il faudra être prêt, à l’heure où le premier coup de fusil va déchirer la nuit du Kercorb, la nuit du Tricentenaire : « Vei fans les ans que tueron Fluris ! ».