L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 7 mai 2001.
Badaluc aura été choyé par un formidable staff technique (Photos archives, Avril 2001).
Quelle est donc l’erreur fatale qui aura fait trébucher Badaluc le XXXIIIe dans les flammes d’un immense et mauléonesque bûcher ? Cette question restera à jamais sans réponse, et pour cause. Le Tribunal de la cour suprême des Tataoubas piquant des deux a trouvé son salut dans une fuite honteuse, ce qui étaye on ne peut mieux, la thèse de l’erreur judiciaire.
Ces faits remontent à dimanche et pourtant, samedi, tout allait à merveille pour le prince de carnaval, lequel allait à sa guise sur les cours chalabrois dans un superbe paletot du XV de France. Pays de rugby et terre de rugbymen, Chalabre avait offert des ponts d’or afin de s’attacher les services d’un champion incontesté, nos édiles allant même jusqu’à casser leur propre tirelire. Tout comme Thierry et les siens ou encore Richard, Jean-Paul et les leurs, les élèves de Maître Jean étaient trop heureux de faire vibrer leur fibre rugbystique.
Les chœurs d’Eissalabra lançaient en chanson une troisième mi-temps à l’image de la rencontre, musicalement animée par les artistes de l’OPVC et leurs complices frontonnais de la Banda « Beni can podi ». Envahissant les petites rues chalabroises pour de réjouissantes prolongations, masques, confettis et « badaïres » ont honoré le monarque jusque très tard dans la nuit. Tant et si bien que plus d’un coq aurait été pris de court.
Même masqués, les artisans de ce brillant succès carnavalesque se reconnaîtront. Vers eux vont nos plus vives félicitations et pour toutes celles et ceux qui brûlent de remettre cela, qu’à cela ne tienne, à l’année prochaine. Badaluc le XXXIIIe a vécu, vive Badaluc le XXXIVe !
Le jour d'avant, dans l'ancienne usine Canat
Veillée en musique et vérification des partitions
Le cortège parade sur le Pont-Neuf
Les petits carnavaliers sont au rendez-vous
L'accueil des officiels sous la halle
Le FCC XI et ses ambassadrices de charme
Le ballon ovale ne cesse de rebondir encore...
... et encore sur le comptoir
Dans la nuit de carnaval, caisses claires, trompettes et saxos...
... accompagnent les Festejaïres
Derniers accords sous le balcon du théâtre, la sauterie va commencer
Après les airs de fécos, retour aux fondamentaux avec un paso
Le lendemain est un autre jour, et les masques reprennent leur parade
Mestre Doulentizo et Mister John-Pol Trucopeluco de Cancairolo, son assesseur, semblent sereins
Cuivres et clarinettes fondent sur la Métairie de la Ville
La Cour
Mestre Mauritius Refresco Barral de Machoro, Mestre Chuco Mecos de la Cour Suprême du Tatauba, Mister John-Pol Trucopeluco de Cancairolo et Mestre Doulentizo de la Bordo del Traouc de la Saraillo
Les fans de Badaluc négocient la relaxe
Petite carnavalière est devenue grande
Un tribunal de bric et de broc est en train de sceller l'avenir de Badaluc
Etourdi par ce coup du sort, Badaluc le XXXIIIe vient de mettre un genou à terre
Il tourne son regard vers les créneaux de Mauléon...
... et accepte son sort