Gaulois et légionnaires ont signé la Pax romana des deux mains.
Les festivités annuelles célébrées en l’honneur de Sainte Marie-Madeleine, ont réservé une surprise de taille aux Chalabrois, déconcertés par l’arrivée en leurs murs, d’une cohorte de lointains descendants tout droit venus des forêts profondes des Tataoubas. Progéniture illégitime de la tribu des Kercorbates, fondatrice en des temps immémoriaux de la cité lacustre du Cazal, ces héritiers ont fait circuler leur chaudron magique sur les cours Sully, Colbert et d’Aguesseau. Auparavant, cette clique pacifique avait satisfait au rite des ablutions dans les eaux thermales établies tout au long du parcours, bains supposés propices au renfort de la ceinture abdominale.
A l’heure dite, chacun rejoignait les alignements mégalithiques du Cazal pour un festin dont Arnaud, Joël et Mathieu perpétuent le secret dans une hutte oubliée des hommes. Au cœur d’un village gaulois tolérant les refrains de son barde et la compagnie romaine, les temps forts se seront succédés, pour donner au millésime 2017, un caractère très chaleureux.
Compliments aux éléments du FC Chalabre et aux « Festejaïres del Cazal », qui ont offert le temps d‘une fin de semaine, un dépaysement intégral dans l’antre d’irréductibles cazaliens.