Elus et Bénédiétins ont évoqué la sécurité médicale des patients.
Joëlle Chalavoux et Anthony Chanaud, conseillers départementaux étaient ce mercredi 15 mars à Saint-Benoît, à la rencontre de la municipalité, des maires des villages du Chalabrais et des habitants.
Les conseillers départementaux s'étaient engagés à tenir ces réunions mensuelles aux quatre coins du plus vaste canton du département, promesse tenue de manière très régulière depuis leur élection. Serge Bacave maire de Saint-Benoît remerciait les conseillers départementaux pour leur présence sur la commune et présentait les projets du village. La question de la désertification médicale a occupé l'essentiel des débats. Joëlle Chalavoux expliquait qu'elle s'était rendue deux jours avant à une réunion sur le Plateau-de-Sault, « lequel connaît aussi une situation très préoccupante », avant de préciser « qu'un projet de santé était en cours de rédaction avec l'Agence Régionale de santé en appui ».
Anthony Chanaud rappelait que « l'Etat qui est garant de la sécurité médicale des citoyens sur l'ensemble du territoire, devait prendre des mesures urgentes pour répondre à cette situation qui met en danger les citoyens. L'obligation d'installation pour un ou deux ans après les études des médecins dans des territoires sous dotés comme les nôtres, est une solution d'urgence que les pouvoirs publics pourraient prendre. Cette décision relève du pacte républicain et de l'aménagement du territoire. On ne peut pas laisser des territoires entiers sans couverture médicale alors que d'autres secteurs sont surdotés ».
Tous deux vont reprendre contact avec l'ARS, les maires et la communauté des communes, pour organiser une réunion de travail sur ce sujet majeur. Et de conclure : « Il est indispensable de trouver des solutions concrètes, pour lesquelles, bien que la santé soit de la compétence de l'Etat, les collectivités locales sont très investies, et auxquelles le Département apporte des mesures d'accompagnement, telles que des bourses pour faciliter la formation des infirmières de pratique avancée, et des bourses d'installation pour les médecins ».