Une cérémonie de baptême, programmée vendredi 5 août dans le cadre de la semaine des arts « Fulgurances de l’été », permettra à Georges Méliès de donner son nom au théâtre municipal. L’acte de naissance n° 2517 du 9 décembre 1861, confirme la venue au monde du futur magicien du cinéma, le 8 décembre 1861, au 45 boulevard Saint-Martin à Paris (IIIe). Mais ce que les registres de l’état-civil ne mentionnent pas, c’est que l’auteur du « Voyage dans la Lune » possède des racines chalabroises. Le dévoilement de la plaque interviendra à 18 h, suivi à 21 h, d’un hommage au cinéma muet. Avec la projection de « La maison démontable » de Buster Keaton, et de « Charlot patine », courts-métrages accompagnés par Isabelle Bagur à la flûte traversière, et Jean-Paul Raffit à la guitare électrique (entrée gratuite).
fulgurances de l'été 2016
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Le nom d’un magicien du cinéma pour le théâtre municipal
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René de Obaldia s’invite aux Fulgurances de l’été
Une belle performance offerte par Alain Payen, Catherine Sauval, Grant Lawrens, Heidi-Eva Clavier et Baptiste Roussillon.
La scène du théâtre municipal accueillait mardi 19 juillet, les comédiens de la troupe « La Suzanne », venus interpréter quatre « Impromptus » de René de Obaldia, dans une mise en scène de Philippe Lagrue. Auparavant, Fabienne Canal coordinatrice du Festival des Arts 2016, invitait un fidèle public à partager une pensée à la mémoire des victimes des attentats.
Personnages insolites évoluant dans un décor de rouge et de noir, Heidi-Eva Clavier, Baptiste Roussillon, Catherine Sauval, Grant Lawrens et Alain Payen, ont emmené l’auditoire au cœur de l’univers de René de Obaldia. Un enchaînement de situations inattendues mêlant fantaisie et lucidité, permettra d’aller à la rencontre d’une femme déboussolée et d’un psy dépité (photo ci-dessous), de se glisser dans la chambre à coucher d’Edouard, intellectuel et dépressif, et Agrippine, hargneuse et aigrie, couple usé après des décennies de vie commune.
Tout autant que l’histoire de Brigitte et Viviane, observées par le fantôme de Pierre, mari et amant, ou celle de Célestin et Cassius, deux bagnards grelottant, en pause à Cayenne, qui évoquent leur vie passée, présente et future, ces « Impromptus » recèlent un délice de jongleries verbales.
Au final, une excellente soirée, partagée en compagnie d’une très talentueuse troupe de comédiens, pour continuer à sourire, malgré tout.
Visite impromptue dans la chambre d'Edouard et Agrippine.
Brigitte et Viviane, observées par le fantôme de Pierre.
Cassius et Célestin, bagnards anachroniques.
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