Les eaux du vieux canal ont également été refoulées par une rivière Hers en furie.
Les trombes d'eaux tombées dans la nuit de vendredi, conjuguées à la fonte d'une neige que la douceur ambiante a réussi à liquéfier, ont précipité la brusque montée des eaux de l'Hers, du Blau et du Chalabreil. Avant que le jour ne soit levé, les pensionnaires des casernes Jean Cabanier et Georges Grammont, ainsi que les services de la DDE, étaient mobilisés afin de contrôler le débit de trois cours d'eau, qui au final sauteront de leur lit. Ainsi les riverains des quartiers du Moulin et du Pont-de-l'Hers, n'auront pas eu le temps de monter meubles ou accessoires ménagers, surpris par l'afflux soudain d'une marée montante.
Une situation que les Chalabrois n'avaient plus subie depuis près d'une trentaine d'années, depuis que des aménagements avaient été apportés à l'embouchure des trois cours d'eau qui baignent la cité du Kercorb. Avec le fort débit de l'Hers empêchant les deux affluents de suivre leur cours habituel, le Blau et le Chalabreil ont une fois encore été refoulés (photo ci-dessous), inondant caves et rez-de-chaussée.
Egalement délogés de leur terrier, quelques ragondins se seront aventurés sur des berges plus hospitalières, tandis que du côté de Sonnac-sur-l'Hers, les pommiers des Vergers de la Galante baignaient eux aussi dans un décor marécageux.
Dans ce contexte, le stade Lolo Mazon lui aussi recouvert par les eaux, n'a pu bien évidemment accueillir l'affiche de coupe Favre prévue dimanche 26 janvier, entre le FCC et Cuxac-d'Aude.
En milieu de matinée, et avec l'arrêt graduel des précipitations, l'adjudant-chef Stéphane Ferrier et ses hommes constataient l'amorce d'une décrue, laissant apparaître une lie noirâtre, stigmates d'une nuit particulièrement éprouvante.
Un album-photos Crues du 25 janvier 2014 a été mis en ligne.