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je suis charlie

  • A la mémoire des « Charlie » 

    Avec l’actualité d’un procès qui se déroule cinq années après les attentats de janvier 2015, et les menaces qui continuent à peser sur la liberté d’expression, retour sur un article publié dans l’Indépendant, édition du 12 février 2015.

    006.JPGL’hommage personnel d’Alain Poincheval, aux artistes de Charlie-Hebdo.

    Avec l’émotion soulevée par les attentats contre le journal satirique Charlie-Hebdo, et ses tragiques prolongations, les initiatives et les témoignages se sont multipliés pour soutenir le droit le plus élémentaire, celui de l’expression.
    Au delà des mots, l’œuvre créée par Alain Poincheval dans son atelier du cours Docteur Joseph-Raynaud, rend hommage à la Liberté assassinée. Une contribution par l’art, qui prend la forme de portraits de Cabu, Charb, Bernard Maris, Tignous et Wolinski, pour préserver la mémoire de tous les disparus.
    A travers ces créations, l'artiste, témoin impliqué, prolonge la réflexion en faisant naître d'autres images, « pour que la mémoire ne soit pas que de la mémoire événementielle, mais de la vie en mouvement, qui ne demande qu'à être mise en charge et en perspective ».

  • Hommage aux « CHARLIE »

    Sous ce titre, un visiteur assidu de cet espace d'informations et d'échanges, rugbyman retiré des mêlées, épris de chiffres tout autant que de rimes, a souhaité rendre hommage aux victimes de l'attentat qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo.

    Dans leurs mains, ils n’avaient qu’un crayon,

    Ils s’en servaient comme un outil de précision,

    Pour exprimer aux yeux de tous, aux yeux du monde,

    Non pas de la colère mais une gêne profonde.

                                           Ils avaient les yeux grands ouverts sur notre société,

                                           Et leurs simples dessins remplis de luminosité,

                                          Mieux que des mots exprimaient ce désir de liberté,

                                          Ces devises de la république, égalité et fraternité.

    Ils se savaient menacés mais ils n’en avaient cure,

    Ils étaient fiers chaque semaine de leurs caricatures,

    Ah, ces dessins de Cabu, Tignous, emplis de dérision,

    Ils nous ont fait bien rire, mais ils avaient raison.

                                            Mais en ce début d’année, ils ont tué les bouffons,

                                            Ils sont tombés pour défendre la liberté d’expression,

                                            Avec policiers et gendarmes garants de notre protection,

                                            Et ces pauvres anonymes morts à cause de la religion.

    Seront-ils morts pour rien ces enfants de la république,

    Défenseurs de la liberté avant qu’on nous la confisque,

    Verra-t-on un jour tout le monde main dans la main,

    Criant égalité et fraternité, heureux comme des gamins.

                                               Dans leurs mains, ils n’avaient qu’un crayon,

                                               Arme dérisoire face à des barbares au canon,

                                               Alors ils se sont écroulés, Charb lui est mort debout,

                                               Car il préférait mieux cela que de vivre à genoux.

    Lien permanent Catégories : Poésie