Pour fêter la Journée nationale de la francophonie, une trentaine de candidats de tous âges se sont réunis pour faire une dictée.
Un succès croissant pour la dictée de Bernadette Larrue.
Ils avaient posé leur crayon en mars 2012, laissant derrière eux un aviateur échoué en plein désert, et un petit bonhomme sortant un mouton de sa poche. Mars 2013 leur aura offert l'occasion de partir à la rencontre de Blanquette, la jolie petite chèvre de Monsieur Seguin.
Mercredi 20 mars, près de trente candidats se retrouvaient au théâtre municipal, présents au rendez-vous de la « Deuxième dictée de Chalabre », proposé par Bernadette Larrue. Il s'agissait de fêter la Journée internationale de la Francophonie, comme au temps de la communale, et dans la bonne humeur. Venus de Bélesta (Ariège), Limoux, Rivel, Montjardin, Le Cazal, ou La Grange, les potaches d'un soir ont ainsi effectué un retour dans le temps, en compagnie d'Alphonse Daudet, et de son héroïne à la barbiche de sous-officier.
Zéro faute ? Dans un impeccable silence, et sous la dictée de Bernadette Larrue et Gérard Brunelet (photo ci-contre), plus d'un aspirant au sans faute, aura renoué avec le plaisir de mordiller son crayon. Choisir le bon accord ou placer à bon escient un accent, fut-il aigu, grave ou circonflexe, tel aura été le challenge d'une classe disciplinée, au sein de laquelle toutes les catégories d'âge étaient représentées.
A l'heure de la correction, effectuée dans le plus strict anonymat, une copie et une seule était créditée d'un remarquable "zéro faute". Et au final des résultats plutôt meilleurs que lors de la première édition, ce qui laisse augurer d'une prometteuse cuvée 2014. Cette séquence nostalgie s'est terminée autour du verre de l'amitié, chacun excluant de faire l'impasse sur la 3e édition.
Bernadette Larrue précise : « Une seule fourniture est requise, votre bonne humeur ».
Bernadette Larrue distribue le matériel nécessaire, la dictée va pouvoir commencer.
Cette journée fêtée depuis dix-sept ans par tous les pays ayant la langue française en partage, était placée sous le signe du dialogue et de la diversité. Et à vingt heures très précises, les candidats munis du matériel nécessaire, partaient à la rencontre du Petit Prince et d’un aviateur en panne dans le désert du Sahara. Le nez collé sur la feuille et le crayon vissé aux lèvres, la tentation de dessiner un mouton était grande, mais il était aussi l’heure de ramasser les copies. Aussitôt redistribuées dans le désordre, les dictées allaient recevoir leur lot de croix, au terme d’une correction parfaitement anonyme, et des plus animées. C’était sans compter sur la présence de maître Capello du Kercorb (photo), lequel réussira à convaincre les potaches les plus sceptiques. Les meilleurs annonçant trois fautes, pas mieux, toutes et tous promettant de revenir à la prochaine invitation.
Au final, une excellente soirée, à laquelle ont participé il faut le souligner, deux candidates venues tout spécialement de Tarascon sur Ariège, aux côtés du jeune Aristide, le cadet de la classe (photo).