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régine et didier

  • C’était hier : Régine et Didier vous emmènent dans le petit monde des bonsaïs

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 12 janvier 2002.

    bonsaï,régine et didierRégine présente de superbes spécimens de bonsaï (Photo archives, janvier 2002).

    Guidés par une passion commune, Régine et Didier ont élu domicile, voilà cinq ans, au pied de la colline du Calvaire, à la Villa l’Escargot. Une belle et grande passion en l’occurrence pour cette technique horticole particulière que représente la culture des bonsaïs. « Un art vivant qui se sculpte avec le temps », et pour lequel ils ont tout investi, soutenus en cela par la Fondation de France au titre du don à la première création. Si Didier possède un style propre, Régine nous souffle discrètement à l’abri d’un « carmona microphyla » qu’il a vraiment la main verte. Une confidence qui prend toute sa valeur devant les superbes spécimens que recèle une serre constellée de ficus, de camelia japonica ou du très résistant podocarpus.

    bonsaï,régine et didierPour les non initiés, Didier précise que le bonsaï n’est pas obtenu à partir d’une graine, mais prélevé dans la nature, et il suggère de commencer avec l’ulmus parvifolia, parce qu’il est très rustique. Notre horticulteur visiblement très expérimenté parvient ainsi à créer de véritables oeuvres d’art à partir de semis, de sauvageons, de boutures ou par marcottage. Une technique qui consiste à enterrer ou enraciner un organe végétal aérien qui sera ensuite séparé de la plante mère. Il s’agit alors de retrouver les formes des arbres telles qu’elles se présentent dans la nature, formes en balai, tronc incliné, en cascade, troncs multiples…

    Dans la philosophie orientale, l’art bonsaï qui représente croissance et devenir est considéré comme une expression de l’harmonie entre l’homme et la nature, entre le ciel et la terre. Comme le souligne Didier, « il se crée une relation entre vous et votre arbre, la contemplation des bonsaïs tient lieu d’exercice de méditation ». Si vous souhaitez en savoir plus sur le yamadori, shari, kanuma ou akadama, retrouvez Didier et Régine à la « Villa l’Escargot », route de Mirepoix. Pour tous contacts, http//bonzaïpourtous.com