Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

usine franzone

  • C'était hier : La vieille usine du Pont-Vieux a été rasée

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 27 février 2012.

    usine franzoneLe quartier du Chalabreil va s'offrir un nouveau décor (Photos archives, Février 2012)

    Il en est de certains vestiges industriels comme de ces photos jaunies, qui entretiennent le souvenir de périodes oubliées, parfois même insoupçonnées. Celui qui emprunte aujourd’hui la rue du Pont-Vieux, et qui n’a pas grandi avec le privilège de manger un pain au chocolat de la boulangerie Calbo, sur le chemin de la communale, ne peut imaginer quelle fut l’activité de cette courte artère chalabroise.

    C’était au cours de la quatrième décennie du siècle dernier, en bordure de la rivière Chalabreil, Henri Franzone et son épouse Marcelle avaient créé une petite entreprise autour du cartonnage, activité qui ne cesserait de prospérer en parallèle avec la manufacture de chaussures Canat. Ainsi vers la fin des années 1960, quarante personnes se trouvaient employées à transformer 500 à 600 tonnes de carton par an. Dans le secteur de la chaussure, 8.000 boîtes pouvaient être confectionnées en une seule journée. Les débouchés étaient divers, puisque sortaient aussi des « cartons tailleurs » pour vêtements et costumes, des boîtes pâtissières, des cartons à chapeaux, etc… Mais il était écrit que la chaussure et sa boîte auraient une même destinée, et l’arrêt des activités de l’usine Canat, entraînera le déclin de l’usine Franzone, jusqu’à sa fermeture effective voilà tout juste vingt ans.

    Après avoir abrité un atelier de plomberie, puis un dépôt de maître-charpentier, la vieille fabrique usée par le temps, verra une partie de sa toiture s’effondrer sous le poids de la neige tombée à l’hiver 2010. Une mort lente, à petit feu, qui connaîtra un nouvel épisode le vendredi 17 février dernier avec l’incendie qui aura définitivement raison de sa colonne vertébrale. Le coup de grâce a été donné en ces derniers jours de février 2012, par l’entremise de la société « Terra Scop », chargée d’effacer du décor un des derniers vestiges de la vie industrielle du Chalabrais.

    usine franzone

    usine franzone

    Photos archives, Juillet 2009

    usine franzone

  • C'était hier : La toiture d’un vestige industriel part en fumée

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 18 février 2012

    usine franzone,caserne jean-cabaniern-cabanierLes soldats du feu ont stoppé la propagation de l'incendie (Photos archives, Février 2012)  

    Il était un peu moins de 10 heures, vendredi 17 février, lorsqu’une épaisse colonne de fumée s’élevant au-dessus du Pont-Neuf, est venue barrer la perspective vers les pics de Soularac et Saint-Barthélémy. Un sinistre localisé aux abords des berges du Chalabreil venait de se déclarer dans l’ancienne entreprise des cartonnages Franzone, rue du Pont-Vieux.

    Aussitôt alertés, les pensionnaires de la caserne Jean Cabanier se rendaient sur place afin de circonscrire un incendie qui ravageait la toiture de la vieille bâtisse. Une toiture en partie détruite après les intempéries de l’hiver 2010, définitivement anéantie cette fois, sous l’effet des flammes. Attisé par des courants tourbillonnants, favorisés par les nombreuses ouvertures en façade, le feu a rapidement réduit en cendres les vieilles poutres centenaires, témoins d’une activité industrielle révolue. L’intervention de deux véhicules CCF de Chalabre et de la grande échelle dépêchée depuis le centre de secours de Limoux, aura permis de venir rapidement à bout des flammes, sans que les habitations voisines ne soient inquiétées. En présence de Christian Guilhamat, maire de Chalabre, la sécurisation des lieux s’est poursuivie avec le concours des représentants de la brigade de gendarmerie. Aux alentours de 12 h, tout était rentré dans l’ordre. 

    Si l’origine de l’incendie semble difficile à déterminer, l’hypothèse d’un court-circuit est peu probable puisque cette construction désaffectée et acquise par la commune, faisait depuis peu l’objet de travaux de démolition. Autre supposition, l’épisode hivernal qui vient de prendre fin, est peut-être venu jouer un rôle obscur dans cet accident aux conséquences très relatives. A moins que le vieux bâtiment, témoin des riches heures de l’industrie chalabroise, et condamné à finir sous les coups de boutoirs d’une entreprise de démolition, n’ait choisi de s’offrir une fin autrement plus spectaculaire.

    usine franzone,caserne jean-cabaniern-cabanier

    La toiture s'est embrasée à une vitesse foudroyante

    usine franzone,caserne jean-cabaniern-cabanier

    usine franzone,caserne jean-cabaniern-cabanier

    usine franzone,caserne jean-cabaniern-cabanier

    La fin d'une époque dans la rue du Pont-Vieux

  • La vieille usine du Pont-Vieux a été rasée

    Un des derniers vestiges de la vie industrielle du Chalabrais, l'ancienne usine Franzone, s'est effondrée sous les coups de pelle. 

    Usine Franzone 23 Février 2012.jpgLe quartier du Chalabreil va s'offrir un nouveau décor.  

    Il en est de certains vestiges industriels comme de ces photos jaunies, qui entretiennent le souvenir de périodes oubliées, parfois même insoupçonnées. Celui qui emprunte aujourd’hui la rue du Pont-Vieux, et qui n’a pas grandi avec le privilège de manger un pain au chocolat de la boulangerie Calbo, sur le chemin de la communale, ne peut imaginer quelle fut l’activité de cette courte artère chalabroise.

    C’était au cours de la quatrième décennie du siècle dernier, en bordure de la rivière Chalabreil, Henri Franzone et son épouse Marcelle avaient créé une petite entreprise autour du cartonnage, activité qui ne cesserait de prospérer en parallèle avec la manufacture de chaussures Canat. Ainsi vers la fin des années 1960, quarante personnes se trouvaient employées à transformer 500 à 600 tonnes de carton par an. Dans le secteur de la chaussure, 8.000 boîtes pouvaient être confectionnées en une seule journée. Les débouchés étaient divers, puisque sortaient aussi des « cartons tailleurs » pour vêtements et costumes, des boîtes pâtissières, des cartons à chapeaux, etc… Mais il était écrit que la chaussure et sa boîte auraient une même destinée, et l’arrêt des activités de l’usine Canat, entraînera le déclin de l’usine Franzone, jusqu’à sa fermeture effective voilà tout juste vingt ans.

    Après avoir abrité un atelier de plomberie, puis un dépôt de maître-charpentier, la vieille fabrique usée par le temps, verra une partie de sa toiture s’effondrer sous le poids de la neige tombée à l’hiver 2010. Une mort lente, à petit feu, qui connaîtra un nouvel épisode le vendredi 17 février dernier avec l’incendie qui aura définitivement raison de sa colonne vertébrale. Le coup de grâce a été donné en ces derniers jours de février 2012, par l’entremise de la société « Terra Scop », chargée d’effacer du décor un des derniers vestiges de la vie industrielle du Chalabrais. 

    usine franzone,terra scopCette vue depuis le Chalabreil fait partie du passé.

    Remerciements à Maurice Rouzaud et à l'association "Il était une fois Chalabre", pour les informations recueillies au fil du Tome V.