Charlène et Maxence ont dévoilé la plaque rappelant le souvenir du père du trucage.
Vendredi 5 août, une cérémonie de baptême est venue réveiller un sentiment de nostalgie au pied du grand écran blanc du théâtre, témoin au tout début des années 1970, de la dernière séance, et d’une dernière affiche, « Les chemins de Katmandou ».
En présence d’une nombreuse assemblée, invitée dans un premier temps à découvrir, ou à retrouver, coulisses, salle de projection et hall d’accueil du public, le cinéma était de retour à Chalabre, par l’entremise de Georges Méliès, pionnier du cinéma mondial, dont les ascendants logèrent jadis rue Côte du château.
Après avoir dressé un portrait du père du trucage et des effets spéciaux, Jean-Jacques Aulombard, maire, invitait Charlène et Maxence à dévoiler une plaque apposée sur la façade d’un théâtre municipal qui porte désormais le nom de Georges Méliès. « Un choix qui consacre l’inventeur et rend hommage à sa famille paternelle, originaire de Chalabre », comme devait le préciser Jean-Jacques Aulombard, avant de citer une phrase extraite du livre « Méliès l’enchanteur », écrit par Madeleine Malthête-Méliès, sa petite-fille.
Cette journée inaugurale, en l’honneur de l’auteur du « Voyage dans la Lune », et programmée dans la semaine des arts « Fulgurances de l’été », s’est poursuivie en soirée. Avec un hommage au cinéma muet, et la projection de deux courts-métrages, « La maison démontable » de Buster Keaton (1920), et « Charlot patine » (1916). Deux classiques, magistralement accompagnés par Isabelle Bagur à la flûte traversière, et Jean-Paul Raffit à la guitare électrique, sous les rires rafraîchissants d’un jeune public, sensible à un comique éternel.
Jean-Jacques Aulombard a dressé un portrait de Georges Méliès.