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A la rencontre de l’ermite du Calvaire

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 30 septembre 1997. L’occasion d’évoquer la journée prévue dimanche 27 août prochain par l’association « Ensemble pour le Calvaire », dont les membres invitent à venir partager le « Repas de l’ermite » aux abords de la chapelle (12 h), au profit de sa restauration. L'équipe de bénévoles a imaginé le repas que Jean-François Vidalat, dernier ermite de la chapelle, a pris dans son petit appartement avant de se replier sur Chalabre en 1840. Il est recommandé de s'inscrire auprès du 06 89 30 86 65 ou 04 68 20 66 81 (12 €, règlement sur place, apporter les couverts). Cette animation viendra clôturer le riche programme des Fulgurances de l’Eté 2017.

chapelle du calvaire,ensemble pour le calvaire,ermite du calvaireLa chapelle du Calvaire, au premier plan, une croix datant de 1620 (photos archives, Automne 1997).

Les traditionnelles journées du patrimoine ont permis aux Chalabrois de partir à la découverte de trésors insoupçonnés ou négligés, au nombre desquels la chapelle du Calvaire, qui veille sur notre capitale du Kercorb depuis le XIe siècle.

Délaissant la route carrossable qui mène aux fermes de Ségovent et du Pape, ils ont été nombreux à préférer s’écarter des sentiers battus, pour emprunter le Chemin de Croix. Un itinéraire tout au long duquel gisent les vestiges des stations symbolisant le calvaire du Christ sur le Mont des Oliviers. Malgré les destructions irréparables dues au temps et au vandalisme, l’endroit n’a rien perdu de son attrait.

chapelle du calvaire,ensemble pour le calvaire,ermite du calvaireCe qui au début de l’ère chrétienne n’était qu’un simple oratoire, deviendra au fil des ans un lieu à caractère pénitentiel, dédié au Christ, et à la Vierge, Notre-Dame des Sept-Douleurs dont la statue figure à la nef sud. Accolé à la chapelle, l’ermitage fut habité en permanence jusqu’au milieu du XIXe siècle par un ou deux ermites de vocation, maîtres d’un espace qui servit également à isoler et mettre en quarantaine les voyageurs de passage en Kercorb, soupçonnés de colporter quelques dangereux virus.

Quant aux anciens, ils prétendent sans sourire que certains jours de mauvais temps, le promeneur perdu dans les genêts du Calvaire peut croiser la procession silencieuse des Sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny, se rendant à l’office.

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