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Guido Calvène n’est plus

guido calvèneLundi 3 février en l'église Saint-Pierre, un dernier et émouvant adieu était adressé à Guido Calvène, décédé jeudi 30 janvier dans sa 93e année. Né le 9 mars 1927 à Somma Lombardo, ville italienne de Lombardie, Guido Calvène est encore adolescent lorsque sa famille émigre vers la France et s’établit dans le village de Sonnac-sur-l’Hers. Il travaille aux côtés des siens à la ferme de La Flotte, lorsqu’il est requis par les gendarmes pour rejoindre le STO. Il a à peine seize ans en ce 28 octobre 1943, et il entame alors un long périple qui l’emmène d’abord vers Sablé-sur-Sarthe où il participe à l’édification d’une manufacture poudrière. Il est ensuite dirigé vers le port de Saint-Nazaire où l’occupant allemand a initié la construction d’une grande base sous marine. C’est là, à l’entrée de l’estuaire de la Loire, que Guido Calvène et ses compagnons vont vider les cales d’énormes cargos, procédant entre autre au déchargement de 125 tonnes de ciment par jour. Toujours réquisitionné, il prend la route de La Baule où il prend part à la construction du fameux mur de l’Atlantique. Les événements vont se précipiter avec le débarquement du 6 juin 1944 et Guido est envoyé vers la Normandie et Caen, d’où il s’évade. Deux semaines plus tard il réintègre le domicile familial, et au lendemain de son arrivée, il sera le témoin désarmé de l’attaque allemande du col de la Flotte, qui fera cinq victimes dans le rang des maquisards.

A l’heure d’une paix rétablie, les travaux de la ferme occuperont à nouveau le quotidien de Guido, qui travaille dans le même temps à l’usine de chaussures Canat. La chasse fait partie de ses loisirs mais le bénévole infatigable qu’il est se retrouve impliqué dans de nombreuses associations du Kercorb.

guido calvène

Maître de la braise, entre autres qualités, Guido aura œuvré avec Ensemble pour le Calvaire, Il était une fois Chalabre, les Compagnons de Roubichoux, la chorale Eissalabra, pour la restauration du château de Puivert, la confection de sa Majesté Badaluc. Sans oublier le peloton du club cyclo du Chalabrais, qui aura lui aussi bénéficié de sa gentillesse et de son humeur toujours égale.

En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Evelyne sa fille, à Jean-Louis son beau-fils, à Livia et Marie ses sœurs, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

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