Sous ce titre, s’ouvre la deuxième partie de l’étude rédigée par l’universitaire Eric Fabre, dans un ouvrage intitulé « Les Métairies en Languedoc », publié en mai 2008. Il traite du phénomène de désertion des domaines agricoles, parfois appelés « écarts », désormais abandonnés « au milieu de nulle part ». En ces temps dédiés au confinement, quelques images permettront peut-être de s’évader un peu, et d’imaginer quelle fut la vie de ceux qui par leur travail avaient façonné des paysages aujourd’hui disparus. Le temps et la forêt continuent à pousser les pierres, vestiges silencieux d’une période qui semble tellement plus lointaine qu’hier.
Suivez le guide !
Le puits de la cabane du Mantil (Terre-Blanche)
La cabane de Marco ou Maury (Terre-Blanche)
Le Tataoubas
Une capitelle sur les hauts de Tataoubas
Senié
Les planchers effondrés de la ferme Senié
Un pont enjambe le ruisseau de Limoux (chemin d'En Crème)
En Crème
La Tuilerie (proche du Sarret)
Vestiges du four de La Tuilerie
Le Bourdiquier
Lafage (près de La Mouillère)
Barathe
Pensionnaires d'hier, aux Vinsous
L'Esturgat
Lauraguel
Un bâton dans les roues à Lauraguel
Saint-Antoine
Le Bourgat
Roquefère
La Bourdette (près de Montbel)
Au Tataoubas comme ailleurs, « la charrue a laissé la place à l'arbre »
Les terres sont retournées à la forêt
Commentaires
Momo,tes rubriques sont tjs passionnantes et en ces temps de confinement,quel bol d'air frais ! Continue,Merci ! Une mention spéciale pour le bâton dans la roue.
très belles photos Momo dans cette période très difficile
Je me souviens d'un temps........Chalabre en ce temps là, accrochait ses lilas jusque sous nos fenêtres.........(un peu d'Aznavour)......ce serait presque cela. en me souvenant aussi de la haie de lilas qui ornait le chemin menant à Bon accueil. On ne peux qu'avoir des pensées émues pour ceux qui ont vécu et trimé toute leur vie en ces lieux.
Merci à vous.
Christian a le coup pour nous titiller la fibre nostalgique avec ces noms fleurant bon le terroir Kerkorbien qui sentent non pas l’écurie, mais les étables ou sévissaient de bien belles Ariégeoises à la chair musculeuse d’avoir tiré des années par tous les temps la charrue à l’unique soc.
Lors d'une prochaine excursion, Momo, grand naturaliste devant l'éternel - et, bien sûr, lorsque Covid19 ne sera plus qu'aux abonnés absents - poussera ses investigations géographiques jusqu’à SABATIER, qui a abrité quelques années Baptistine et Albert, avant d'ouvrir l'Hôtel Restaurant PONT, sur le Cours d’Aguesseau, tenu plusieurs années, au temps béni des usines et du plein emploi.
Chalabre – Montjardin – Vinsous - après c’est tout droit !
comme disait ma chère Grand Mère.