Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le puits, un poème de JIEL

    Il y avait là une très grande fabrique de savon noir, avant et après la Révolution. De la savonnerie Lasale, rue d'En Plumet, il ne reste aujourd'hui qu'un beau vestige triste (photo). Lequel est parvenu à traverser le temps avant d'inspirer JIEL, pour un poème intitulé « Le puits ».

     

    Puit Savonnerie Lasalle.jpg

    Le puits

    Plus de chaîne sur la poulie rouillée

    Le seau de bois s'est brisé dans ce trou mouillé

    Une mousse noire épaisse sur le fond mystérieux

    Lumière proche et si lointaine de ce coeur pierreux

     

    Nul ne cherche la vie dans ces ténèbres aveugles

    Personne ne vient se pencher sur la chaude margelle

    Céans les cailloux n'agitent plus l'onde profonde

    Le silence fait écho aux silences qui se morfondent

     

    Sombres et prolifiques des guirlandes de lierre

    Vers le soleil s'étirent ultimes tortures de pierre

    Ivre d'une haine morbide l'envahisseur poursuit

    L’oeuvre de destruction lascive tout au fond du puits

     

    L'araignée cruelle dans sa toile a élu domicile

    Piégeant mouches et moustiques devenus dociles

    Cafards et scarabées s'activent dans le cresson

    De cette lugubre ménagerie soudain surgit un frisson

     

    Une chenille perdue se départie de son corps

    De frêles pattes tremblantes vont défier la mort

    Quelques frémissements d'ailes dorées

    Le périple commence vers la lumière adorée

     

    Le courageux trublion à la conquête du monde

    Voltige et virevolte devant la paroi ronde

    La clarté se rapproche la lumière apparaît

    Dans le bec d'une hirondelle le papillon disparaît

    JIEL

  • C’était hier : Le centre de secours présente son calendrier 2001

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 19 novembre 2000. L'occasion d'évoquer les difficultés que la situation sanitaire actuelle ne manque pas d'entraîner, notamment pour la présentation du calendrier de l'année nouvelle qui vient. Pour l'heure, les pensionnaires du centre du Kercorb sont à la recherche d'une alternative, afin de satisfaire à la tradition, dans la perspective d'une année 2021 qu'il faut espérer classique. 

    centre du kercorbLes pensionnaires du centre Jean-Cabanier, s’entraînent toujours (photos archives 19 novembre 2000. de gauche à droite, Stéphane Ferrier, Emmanuel Izart, Thierry Cnocquart, Lionel Calbo, Christophe Gabriel. En suspension, Jean-Marie Lafitte).

    Comme ils en ont l’habitude, les pensionnaires du centre de secours étaient rassemblés tout dernièrement à l’occasion d’une nouvelle manœuvre destinée à perfectionner leur capacité d’intervention et leur efficacité sur le terrain. Au terme de l’exercice supervisé par Thierry Cnocquart, nos soldats du feu ont pris connaissance du bilan d’activités 2000 présenté par l’adjudant-chef Alain Cayrol. En progression constante au fil des années, les diverses opérations effectuées localement ou en dehors du périmètre cantonal ont amené nos jeunes sapeurs-pompiers à se retrouver très souvent sur la brèche. La fréquence évidente de ces interventions démontre s’il en était besoin combien les pensionnaires du centre de secours chalabrois sont disponibles à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, quelles que soient les conditions météo, toute l’année durant.    

    Dans quelques jours, les sapeurs du Kercorb viendront frapper à votre porte, débutant ainsi la traditionnelle tournée de présentation de leur calendrier. L’occasion sera alors venue pour chacun d’entre nous de manifester un soutien sans réserve à l’égard d’un jeune corps de bénévoles qui vous remercient par avance pour l’accueil que vous voudrez bien leur réserver.