JIEL nous emmène vers les profondeurs de la forêt et des sous-bois, sources d'inspiration.
Le chemin du fond des bois
Dans la douce nonchalance d’une promenade
Perdu au fond d’un bois en quête de songes
Un chemin tortueux m’invite dans sa balade
Celle qui chavire les sens l’imagination féconde.
Dans la forêt profonde j’ai poursuivi la quête
Vers la vérité dont seule la nature connaît les secrets
Les oiseaux virtuoses et tapageurs sont de la fête
Les écureuils curieux dans les arbres restent discrets.
Non loin un ruisseau murmure mystérieusement
L’onde semble avoir disparu tant elle est cristalline
Sa présence est trahie par quelques frémissements
Qui enlacent les pierres moussues de caresses câlines.
Le jour naissant révèle la plus belle lumière
Que les grands patriarches comme les jeunets
Distillent avec un art que les peintres vénèrent
Sur cette scène où chacun a son rôle à jouer.
De la frêle fougère au plus robuste des chênes
La forêt recèle tant de trésors dans son antre ancestral
Hêtres biscornus ou sapins tels les colonnes d’Athènes
Montent jusqu’au ciel attirés par un dessein magistral.
Captivé par le charme infini de cette beauté végétale
Qui sans cesse se transforme et toujours est fidèle
A celui qui sait voir les atours de la dame fatale
Qui brille à jamais dans une relation fusionnelle.
JIEL