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Andréa Naudy n’est plus

andréa naudy

Un dernier hommage était rendu jeudi 29 avril à Madame Andréa Naudy née Abat, domiciliée route de Limoux et décédée mercredi 21 avril à l’âge de 85 ans. Après la cérémonie de crémation célébrée lundi 26 avril à Trèbes, un temps de recueillement sous les cèdres du cimetière de Chalabre a permis à chacun de témoigner son soutien à une famille dans la peine.

Andréa Naudy avait vu le jour le 29 avril 1935 à la métairie du Bousquet, commune de Sonnac-sur-l’Hers, puis elle suivra ses parents Emile et Juliette et sa sœur aînée Josette, jusqu’à la ferme de Janicou, sur la commune de Saint-Benoît. Temps très difficiles, quand le pays est déchiré par la guerre et que le père de famille se trouve prisonnier en Allemagne durant cinq ans.

A son retour de captivité, Emile et son épouse Juliette se séparent de leur paire de bœufs et achètent une maison rue du Presbytère à Chalabre, où ils s’installent définitivement. Le cercle de famille s’agrandit avec l’arrivée de la petite sœur Annie, et le 1er juillet 1949, Andréa entre dans la vie active au sein de la fabrique de chaussures et de chapeaux Garrouste au Cazal, jusqu’à fin juin 1951. Le mois de juillet 1951 se termine lorsqu’elle intègre les effectifs de l’usine Canat Hutchinson, pour un long bail qui se terminera le 25 août 1975. Après la fermeture définitive de la manufacture de chaussures, Andréa va subir une période de chômage mais retrouve un emploi chez AJC Sibra Chaussures, l’occasion de renouer avec le cadre du Cazal. L’entreprise cessera de fonctionner en avril 1986, et Andréa se retrouve à nouveau sans activité, dans un pays du Chalabrais de plus en plus affecté par le chômage. Andréa fera valoir ses droits à la retraite le 1er mai 1995.

Vie professionnelle et vie familiale iront de pair, avec la rencontre en 1955 du jeune musicien André, « son ange gardien », à l’occasion d’un mariage. Le leur sera célébré un an plus tard, en 1956, mais lorsque Jean-Claude leur fils unique vient au monde en avril 1957, André est parti sous les drapeaux quelques jours auparavant, pour 28 mois dont 24 en Algérie.

Au retour de l’appelé, en mars 1959, la petite famille s’installe à la Terre-Blanche, puis rue du Pont-Vieux chez « Manou Anduze » (1962). Un dernier déménagement vers la route de Limoux interviendra en 1972, « pour profiter de la campagne ».

Andréa aimait la nature, son jardin et les fleurs. Avec un péché mignon, celui de grimper dans le cerisier, ce qui mettait André dans tous ses états. Aller aux champignons était son plus grand plaisir, prospectrice avertie et formée à l‘école de papa Emile. Excellente cuisinière à l’image de maman Juliette, elle adorait la compagnie de ses amis et de sa famille.

Affaiblie par la maladie depuis quatre années, soutenue sans faille par son mari André, elle est partie après avoir profité de ses petites filles et de sa belle-fille. Le seul regret sera de ne pas avoir connue son arrière petite fille Gaïa née en cette fin mars.

En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à André son mari, à son fils Jean-Claude, à Marie sa belle-fille, à ses petites filles Charlotte et Audrey, à son arrière petite fille Gaïa, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

Commentaires

  • Nous avions travaillé chez la famille Sibra.

  • Toutes nos sincères condoléances de la part de la famille Waterblez

  • En ces moments douloureux, sincères condoléances à toute la famille. Amitiés à Jean Claude avec qui nous avons partagé le foot bien sûr et nos années à Paul Sabatier. Bisou à Marie.

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