Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Projet de formation à la recherche historique

L’université populaire en Kercorb (UPEK) communique :

upek,eric fabre« Éric Fabre (photo), maître de conférences des universités, habilité à diriger des recherches en histoire moderne et contemporaine, est déjà intervenu à deux reprises pour l’UPEK. L’été dernier, il a assisté à la conférence de Gaël Chenard à Rivel, suite à laquelle une discussion s'était engagée et plusieurs personnes faisaient le constat qu'elles aimeraient bien faire des recherches sur leur (s) village(s) mais qu'elles n'avaient aucun élément de méthode. Or il n'est pas du tout impossible de se former.

Étant donné que l'UPEK se veut, par son nom même, une « Université », pourquoi ne pas envisager une action plus structurelle que les conférences ponctuelles afin que les personnes volontaires puissent s'approprier des bases de méthodologie pour travailler sur leur village ?

Éric Fabre ne propose pas de donner une série de conférences, mais de guider des volontaires dans un travail collectif par le jeu de rencontres périodiques tout au long de l'année.

Chaque village a son association patrimoniale qui tente, tant bien que mal, de protéger le patrimoine, en lien avec les municipalités concernées. Mais la plupart des membres n'ont pas de savoir-faire en terme d'étude : proposer un tel apprentissage pourrait donc intéresser largement au-delà des membres de l'UPEK. En cela, l'UPEK jouerait pleinement son rôle d’Université : apporter des savoirs (un peu), et des savoir-faire (surtout).

upek,eric fabre

Sur un versant de la vallée du Blau

Par ailleurs, à côté de cette formation à la recherche historique, Éric Fabre propose d’encadrer un travail collectif de collecte de noms de lieux. Les changements sociaux que connaissent nos campagnes, et les modifications profondes des modalités d'usage de l'espace, font que la connaissance des noms des lieux disparaît. Non pas, bien sûr, des toponymes indiqués sur les cartes, mais des noms de champs, de parcelles, de quartiers, de bois, etc. C'est ce qu'on appelle la micro-toponymie, qu'il faudrait relever auprès des anciens car chaque paysan qui disparaît emporte avec lui toute une collection de noms de lieux.

Éric Fabre animerait avec plaisir un tel groupe, bénévolement bien sûr mais avec remboursement de ses frais de déplacement. L’idée serait de proposer une séance par mois de septembre à mai, soit 8 à 9 séances. Les participants s’engageraient sur l’année scolaire à raison de 50 € par personne, ce qui permettrait de dédommager l’animateur ».

upek,eric fabre

Dans le bois de Falgas

Écrire un commentaire

Optionnel