Samedi 5 août à 18 h 30, le théâtre Georges-Méliès accueillera Michel Faucheux, universitaire et écrivain, présent à Chalabre pour évoquer l’itinéraire artistique et spirituel de Camille Amat, décédée le 20 avril 2010 à Balma.

« Artiste peintre, pianiste, Camille Amat menait à Chalabre une vie discrète, parlant peu de sa vie passée. Elève à Paris du peintre cubiste André Lhote à la fin des années 1950 et du propre avis de celui-ci, « exceptionnellement douée », proche du poète Marc Sabathier-Lévêque, elle inscrivit sa peinture dans une recherche spirituelle qui, à ses yeux, exigeait d’elle l’intensité du retrait.

A la faveur de la découverte après sa mort de cahiers de réflexion sur son art et sa trajectoire spirituelle ainsi que d'archives inédites, cette conférence vise à faire découvrir l’importance de l’œuvre de celle qui demeure à bien des égards « l’inconnue de Chalabre » (Michel Faucheux).

Samedi 29 juillet à 21 heures, le Trio vocal Aquèles (photo) s’invite dans le verger du musée du Quercorb, pour régaler l’auditoire de ses chansons revisitées au temps dit de la Belle Epoque. « En deux mots et trois chansons, vous en saurez plus sur la face cachée du Languedoc ! ».

Le répertoire arrangé à la manière d’Aquèles, convoque l’imaginaire florissant de la langue d’oc. « Trois voix qui font orchestre et en avant la zizique ! Le style ? Peu importe. Du chachacha, de la cumbia, un peu de swing, une valse des familles, un rocksteady de vendange. Tiens, voilà un solo de trompette, une chanson sifflée, un riff de gratte… Et tout à la bouche. Enfin presque ! ».

En costume du dimanche et canotier, ils interprètent ces airs leur insufflant une vie nouvelle. Et de la vie, il y en a dans ces petites histoires chantées.  De l’amour, des fleurs, de la vigne et du vin, des promenades à bicyclette et le repas du dimanche au Mazet. Mais aussi de l’argent mal gagné, des cocus, et la guerre aux Amériques… C’est tout l’imaginaire languedocien de l’entre-deux guerres qui émerge de ces chansons. Bien conservées dans leurs mélodies originales, Aquèles les offre pour le plus grand plaisir de tous.

Le concert est gratuit, en cas de mauvais temps, il se déroulera dans la grange du musée. Contact au 04 68 69 81 51.

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 24 juillet 1998.

Nos petits footballeurs sont en vacances

Photo archives, Juillet 1998

Après avoir vécu de fabuleuses et inoubliables prolongations offertes par le Mondial 98, les footballeurs de l’école chalabroise ont enfin consenti à remiser leurs crampons. En attendant septembre qui est encore si loin, les graines de champion tenaient dernièrement leur assemblée générale à l’occasion d’une amicale réception à la mairie, cours Sully.

En présence de leurs parents et de supporters enthousiastes, les manchots du FCC ont reçu de superbes trophées des mains de leurs entraîneurs, souvenirs d’une saison 97-98 qui aura été particulièrement riche : un titre de champion de l’Aude de 2e division pour les Benjamins de José Planas, une finale de Coupe de l’Aude pour les Moins de 15 ans drivés par Fabrice Canal, une finale de Coupe de l’Aude pour les Moins de 13 ans emmenés par Raymond Dumay, enfin une brillante fin de parcours pour les Poussins du dynamique tandem Alain Guilhemat et Philippe Gérard. Sans oublier le groupe des Débutants pour lequel l’encadrement n’eut pas toujours la tâche facile, à ce titre Régine Garcia et Jean-Hubert Piau méritent les plus vifs remerciements.

Si l’excellent parcours sportif des représentants du FC Chalabre se doit d’être souligné et en appelle à des encouragements amplement mérités, un point sensible pourtant demeure, et c’est là que le bât blesse. En effet, tout au long d’une coupe du monde qui restera sans conteste dans les mémoires, nombre de responsables du football français ont souvent souhaité mettre l’accent sur le besoin impératif qu’il y a d’aider les petits clubs, « pépinières de futurs joueurs et de futurs champions ».

Force est de constater que la coupe est encore loin des lèvres, ou plus simplement que le geste a du mal à se joindre à la parole. Que faut-il penser en effet, des récompenses généreusement offertes par le District de l’Aude de football à de jeunes joueurs champions ou finalistes, qui ont eu l’insigne privilège de recevoir un superbe pin’s de la FFF. A l’heure où le bénévolat s’asphyxie tous les jours davantage, tandis que la FIFA offre au monde l’image d’une multinationale cossue, une remise de maillots, de sacs,… aurait constitué un tout autre ballon d’oxygène pour le football des « campagnes ». Mais puisque la passion est plus forte, rendez-vous en septembre prochain, le ballon rond a encore devant lui de beaux dimanches à venir…