L'article mis en ligne avait été publié dans l'indépendant, édition du samedi 9 mai 2009
Jean-Pierre Moire exerce au n° 1, rue de la mairie
Photo archives, Mai 2009
« Le Kercorb est une jolie région, j’ai décidé de m’y installer puis d’aller à la rencontre de ses habitants, que je trouve sincères et authentiques ». Etabli depuis plusieurs mois au n° 1 de la rue de la Mairie, Jean-Pierre Moire reconnaît avoir trouvé dans le Chalabrais cet espace et cette lumière qui pourvoient le potentiel énergétique nécessaire à la bonne santé de tout individu. Citoyen parisien quarante années durant, rompu à tout ce que l’hôtellerie peut proposer comme responsabilités, il décide un jour de changer de métier, juste pour ralentir le rythme d’une vie trop effrénée à son goût. La démarche sera aussi courageuse que les études seront difficiles, mais Jean-Pierre Moire va enchaîner avec succès huit années d’étude d’une discipline qu’il pratique maintenant depuis plus de vingt ans, la naturopathie.
Il précise comment « le naturopathe vise avant tout à préserver le capital santé de chaque individu, en optimisant ce fameux potentiel énergétique ». Il dispose pour cela d’un arsenal de dix disciplines avec lesquelles il va pouvoir améliorer l’état général ou spécifique de la personne. Il est en quelque sorte un médecin généraliste de la prévention, proche des techniques chinoises, des ostéopathes, il préconise une alimentation bien pensée, la naturopathie étant fondamentalement basée sur le principe de préservation de l’énergie vitale. « Elle est une synthèse de plusieurs disciplines qui cherchent à protéger ou restaurer le capital santé et améliorer par là même une qualité de vie souvent perdue ou altérée ».
Jean-Pierre Moire souligne aussi combien cette discipline est intimement liée avec l’hygiénisme, qui plonge ses racines très anciennes vers ces peuples de bon sens aux gestes simples mais justes, qui utilisaient les soins naturels telluriques, les plantes, les élixirs, la sophrologie et la relaxation, les eaux thermales, les roches, les argiles. Un savoir qui s’est en partie effacé au bénéfice de la médecine dite moderne.
Véritable écologie de la santé, la naturopathie ne dissocie pas l’harmonie de l’humain à celle de la planète nourricière, elle respecte l’être dans sa globalité corporelle, psychologique et spirituelle. A l’évidence, une rencontre avec un thérapeute de cet ordre là n’est jamais un moment anodin : « L’homme moderne doit absolument, et c‘est vital pour sa survie, retrouver par ces techniques simples et ancestrales, voire millénaires pour certaines, ce supplément de santé et de beauté, de vie et de longévité faisant partie intégrante de son essence primitive ».