Jean Cabanier et sa chéchia devant la maison commune, Cours Sully. Il n'est pas seul.
Photo Collection Yves Saddier
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Jean Cabanier et sa chéchia devant la maison commune, Cours Sully. Il n'est pas seul.
Photo Collection Yves Saddier
Violette Moreno et son équipe maintiennent le cap, malgré un contexte compliqué.
Si la générosité était une nouvelle fois au rendez-vous lors de la collecte des Restos du cœur programmée en ce premier week-end de mars, il apparaît que le contexte sanitaire et social pèse chaque fois plus sur les habitudes. Au terme des deux journées effectuées sur les sites de Carrefour Chalabre et Intermarché Laroque-d’Olmes, les bénévoles ont pu rentrer 630 kg de denrées alimentaires et autres produits de première nécessité, contre 1000 kg en octobre dernier. Les horaires modifiés de par le couvre-feu réduisent le temps de la collecte, mais comme tient à le préciser Violette Moreno, présidente de l’association, « Nous apprécions grandement les échanges avec les personnes qui viennent vers nous, généreuses, qui nous parlent et qui nous apportent leur soutien ».
Avec une distribution le vendredi 12 mars, la campagne d’hiver a pris fin et deux semaines vont s’écouler avant la campagne d’été, lancée le lundi 29 mars, avec distribution prévue le vendredi 2 avril. Dans cet intervalle, l’équipe des bénévoles va se consacrer à un nettoyage complet des locaux, incluant désinfection et rangement, afin de faire face à des demandes en progression constante. « Nous avons des familles qui se retrouvent sans emploi et sans revenus, qui ont du mal à franchir le pas afin de solliciter nos services » poursuit Violette Moreno, qui souligne également combien « le respect nécessaire des mesures d’hygiène a modifié les rapports avec les bénéficiaires, les distributions se faisant en mode drive ». De chaleureux remerciements vont vers tous les donateurs qui, par leurs gestes, petits ou grands, encouragent l’équipe des bénévoles à continuer leur action.
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 14 mars 1996.
André Mamet, ponctuel et assidu, par tous les temps (Photo archives, Mars 1996).
A l’heure où nos cours et nos rues dorment encore dans la douce lumière des réverbères, André Mamet arpente méthodiquement les trottoirs chalabrois, une énorme sacoche pleine d’informations en bandoulière. C’est ainsi qu’aux alentours de 6 h 30 chaque matin, Dédé fait sa tournée avec une constance de métronome, à ce point régulière que nos fidèles lecteurs sont véritablement devenus dépendants de ce messager noctambule, un comble pour les habitués de notre titre. Les hasards du calendrier ne perturbent en rien les bonnes habitudes d’André Mamet, les matins de Noël ou du jour de l’An sont pour lui des matins comme les autres, et s’il s’agit de braver les intempéries comme ce fut le cas dernièrement, André en redemande. Il pleut pleuvoir sur les trottoirs, Dédé s’en fiche et c’est tant mieux.
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 14 mars 1996.
Les flammes n’ont rien épargné (Photo archives, Mars 1996).
Dans la nuit du samedi 9 mars, aux environs de 2 h 30, les sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Cabanier de Chalabre étaient appelés sur la commune de Montjardin où un violent incendie ravageait une grange appartenant à M. Marcel Franc, agriculteur. Malgré l’intervention rapide de nos soldats du feu, les flammes n’ont rien épargné, allant même jusqu’à menacer la maison d’habitation où loge la famille Franc. La proximité d’un stock de bouteilles de gaz aurait pu provoquer le pire, si les chiens alertés par le crépitement du brasier n’avaient en aboyant réussi à tirer de leur sommeil les membres de la famille de Marcel Franc.
Au-delà du matériel entreposé dans la grange, deux véhicules ont entièrement été détruits par les flammes d’un incendie qui laisse planer des doutes quant à son origine. La brigade de gendarmerie de Chalabre procède actuellement à l’enquête d’usage, sachant que des indices suspects ont également été relevés dans un hangar situé à l’entrée de Chalabre.