Une partie des élèves venus du Lauragais, devant la cabane du PC des Maquisards.

A l’initiative du Souvenir Français de Castelnaudary (SFC depuis 2010), les élèves du collège Saint-Exupéry de Bram étaient jeudi 2 juin au hameau de Lescale, pour une journée découverte sur le site du maquis de Picaussel, un des deux hauts lieux audois de la Résistance, avec Trassanel (Montagne Noire).  Accompagnées par Mmes Moro, Bosansky, et M. Duval leurs enseignants, trois classes de 3e ont été accueillies à l’ancienne école de Lescale par Eliane Argelès présidente de l’association Les Amis de Lescale, Gérard Collin délégué général honoraire SF de l’Aude, Robert Mondange président du comité SF de Gueytes-et-Labastide, Laurentino de Jesus Salgueiro président du comité du (SFC), Michel Bruketa Vice président (SFC) et Michel Delpiano porte-drapeau (SFC)..

A la faveur de trois ateliers (ancienne école de Lescale, Baraque du Souvenir et PC du Maquis), chacune des classes tour à tour, a pris connaissance de l’histoire locale, des combats et du sacrifice des Maquisards de Picaussel, mais également de la solidarité, la fidélité et l’honneur des habitants de Lescale qui les ont soutenus, au prix de lourdes représailles infligées par l’occupant.

En retrouvant sa vocation initiale, l’école de Lescale a permis aux élèves de faire une incursion dans le passé, quand le hameau de Lescale fut entièrement détruit par le feu le 9 août 1944, vengeance perpétrée par l’occupant nazi, mis en échec par les soldats de l’ombre engagés dans les bois de la forêt de Picaussel.

Après avoir visité la Baraque du Souvenir, reconstruite à l’identique des habitations proposées aux habitants de Lescale après l’incendie, chacun a pu fouler les sentiers menant vers la cabane du maquis, dans laquelle était établi le PC de la Résistance de 1943 à 1944. Une cérémonie à la mémoire des Maquisards est venue conclure cette journée, destinée à transmettre vers les jeunes générations, « L’héritage que nous ont légué tous ceux qui ont sacrifié leur jeunesse et fait don de leur vie, pour notre liberté, ne les oublions pas ».

Les élèves et les représentants du Souvenir français se sont retrouvés le vendredi 3 juin au collège Saint-Exupéry, où s’est tenue une remise de diplômes (photo ci-dessous).

Michel Bruketa et son groupe, en approche du PC des maquisards

Au bout du chemin, la clairière où s'effectuaient les parachutages de 1943 à 1944

Dimanche 22 mai, l’association « Sainte-Colombe d'Hier et d'Aujourd'hui » organisait son deuxième rendez-vous autour du livre. L’animation hébergée au foyer rural a réuni plusieurs auteurs d’Occitanie, pour une édition dédiée à l’histoire locale, aux lectures pour enfants, aux romans, et aux bandes dessinées. Après 2019 et une première édition qui avait accueilli trente six auteurs, le millésime 2022 aura connu une légère baisse de fréquentation. Deux années de pause forcée auront certainement mis à mal les bonnes habitudes des bibliophiles, mais le président Michel Palacios espère pouvoir renouer avec le public, à l’occasion d’une nouvelle fête du livre.

L’association le Cri du Vent  qui se bat contre l’implantation d’éoliennes industrielles dans le Pays du Chalabrais manifestait dernièrement son opposition au projet éolien de Sainte-Colombe-sur-l’Hers. Comme cela avait été déjà réalisé à plusieurs reprises depuis 2009, une série de panneaux ont été posés aux entrées des villages concernés par ces implantations, à savoir Rivel et Sainte-Colombe.

Des panneaux qui semblent déranger puisque l’un d’entre eux a été dégradé hier samedi 4 juin, sur la route menant de Rivel à Bélesta. Face à de tels agissements, les adhérents du Cri du Vent font savoir « qu’ils vont rapidement se remettre à l’ouvrage, pour affirmer leur motivation et continuer à revendiquer leur liberté d'expression ».

Framboise, Toon et leurs amis, sont remontés sur la scène du Georges-Méliès.

Elle avait un peu disparu de la circulation, la troupe des Cousins qui ne donnait plus signe de vie depuis le 21 décembre 2018 et une prestation au café de la Paix est revenue. Et les dernières nouvelles les concernant sont rassurantes, puisqu’il est permis de dire que… ça va ! Vendredi 20 mai, l’atelier théâtre adultes de Chalabre se produisait sur la scène du théâtre Georges-Méliès, retour sur les planches pour une joyeuse troupe impliquée dans un divertissement intitulé : « ça va @comecicomecha ».

Sur des textes de Jean-Claude Grumberg, le nombreux public a pu apprécier une série de saynètes mettant en scène des personnages atteints d’une espèce de virus résistant à tout traitement. C’est ainsi que les acteurs se sont affrontés par le biais de dialogues déclenchés par la formule rituelle « ça va ? ». Des conversations décalées, enveloppant l'absurdité du monde, et la solitude humaine dans de grands éclats de rire.

Une grenouillère de bénitier plus tard, il restait évident que ce qui pouvait être simple et cordial, était souvent juste un peu compliqué. Comme pour donner raison à un personnage de Samuel Beckett : « Le tort qu'on a, c'est d'adresser la parole aux gens ». L’ensemble mis en scène par Elsa Suard a emporté l’adhésion de l’assistance, invitée ensuite à partager un verre, chacun étant persuadé que ça allait aller.