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  • Le Chant des Castrats, aujourd'hui à la chapelle du Calvaire

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    Nicolas Ziélenski          Jérémie Honnoré 

    La chapelle du Calvaire à Chalabre accueillera aujourd'hui dimanche 31 juillet à 17 heures, un concert proposé par le collectif de Musique en Kercorb. Au programme, le Chant des Castrats, héritage et influence. Les castrats ont marqué l’histoire de la musique, alliant la voix céleste à la technicité en sublimant l’art vocal. Le contre-ténor Nicolas Ziélinski et le pianiste Jérémie Honnoré vont parcourir en votre compagnie, cet héritage haut en couleur.
    « Aujourd’hui la voix de contre-ténor rapproche de cet héritage musical riche en technicité aussi bien qu’en émotion. Par quelques extraits choisis, ce programme musical invite à parcourir cet héritage et ouvre une porte sur ce monde plein de virtuosité et d’expression ».

    Entrée 15 €, adhérent  et groupe de 10 personnes, 12 €/par personne, gratuit pour les moins de 15 ans. Réservation possible au 06 74 43 94 55.

  • Ode du Cazal en l’an 2022

    Au terme d'un séjour en altitude sur les Monts Tataubas, JIEL a retrouvé cette quiétude des Monts de Laprade, qui l'inspire.

    Ode du Cazal en l’an 2022

    Des troubadours parlent d’une contrée lointaine,

    Où un peuple déluré à la folie certaine,

    Près d’une vieille bâtisse à l’allure mystique,

    Sainte Marie-Madeleine venue, cède au fantastique.

    Les anciens à la très vénérable parole burlesque,

    Jurent qu’en ce lieu à l’histoire rocambolesque,

    Naquit dans une grange, non point un prophète ;

    Mais entourée de drôles d’hurluberlus, la Sainte Fête.

    Sous le soleil déclinant d’un beau soir de juillet,

    Nul ne sait plus quelle saison figure au calendrier ;

    La neige restée sourde aux incantations répétées,

    A roulettes et dans la brume, le tour de ville est dévalé.

    Le jour suivant, tandis que l’ovalie a toujours la côte,

    Déjà une odeur parfumée de « mounges » flotte ;

    Les convives envoûtés les dégustent dans l’ivresse,

    Au son échevelé de cuivres magiques d’allégresse.

    Puis vient le jour tant attendu des joutes diaboliques,

    Où sur des brouettes aux contours empiriques,

    Des pilotes de tous âges, de tous sexes, de toutes folies,

    S’adonnent à des jeux ancestraux devant une foule ébahie.

    Enfin, dans la douceur du soir, la mine déconfite,

    Le « Festejaïre » des derniers instants profite ;

    Le coeur en joie, fidèle à son immuable vérité :

    « Fais de ta vie un rêve et du rêve une réalité ».

    JIEL