Les espoirs du TC du Chalabrais sont entrés dans le grand bain (de gauche à droite, Lucas Ferrier, Noah Ferrier, Ianis Defernez, Ianis Riera, et Bruno Carbonnel avec le quatuor du TC Malepère).

Dimanche 30 octobre, le TC du Chalabrais accueillait la formation du TC Malepère 4, pour le compte du championnat de l’Aude 3e série (poule A). Si la rencontre a été perdue par le TCC sur la marque de 4 à 2, la grande satisfaction est venue de l’implication de la jeune garde, bien disposée à entrer dans le grand bain. Il revenait au président Bruno Carbonnel (cap.) d’engager les débats, avec un premier duel gagné face à Romain Benosa (6-0, 6-1). Lucas Ferrier qui entrait en lice face à Marc Fonghetti (cap.) perdra sa rencontre sur le score de 6-2 et 6-0, avant que Ianis Riera ne redonne l’avantage au TCC, avec une victoire face à André Giono (6-3, 6-4). Opposé à Jean-Pierre Lifante, Ianis Defernez s’incline en deux sets, 6-1, 6-1. A égalité parfaite à l’issue des simples, le double à suivre sera décisif, et perdu hélas par Bruno Carbonnel associé à Ianis Riera, opposés à Romain Benosa et Jean-Pierre Lifante (7-5, 6-1).

Pour les Dames du TCC I, le déplacement à Palaja où elles affrontaient le TC Briolet I s’est soldé par une victoire à l’arraché, avec là aussi un point victorieux décroché au cours d’un double décisif. Auparavant, Manon Gimenez opposée à Mélissa Barrera s’incline en deux sets, 6-1, 6-1, tandis que Céline Amiel perd face à Diane Remires, 6-7, 7-6, 6-2. Le point de l’espoir sera décroché par Charline Laffont qui prend le meilleur sur Sana Bensalem, 6-2, 7-6. Menées 1 à 2, les Chalabroises vont s'adjuger l’ultime duel de la journée, Marjorie Verganzonès (cap.) et Fany Escande enlèvent les débats face à Cécile Peyrard (cap.) et Sana Bensalem, 6-2, 6-1.    

Aloïs Ourset et les Rouge et Bleu ont surmonté avec maîtrise l'écueil critourien (Photos Patrick Pierron).

Dimanche 30 octobre, la rencontre opposant l’USCKBP à l’US La Tour du Crieu-Verniolle a clairement tourné à l’avantage des troupes drivées par le duo Alexandre Ferrié et Patrice Ruffat, score final 28 à 12 (mi-temps 18-6).

Une minute de silence sera observée avant le coup d’envoi sifflé par Thomas Le Guern, et d’entrée de jeu, les Critouriens multiplient les tentatives pour camper sur le périmètre de Rouge et Bleu arborant de superbes maillots. Une petite vingtaine de minutes de jeu et Eliot Floch a engrangé deux pénalités (6-0), avant qu’une montée en pression dans le rond central peu habitué à ce type de phénomène, n’amène les deux équipes à évoluer à quatorze. A la demi-heure, le buteur critourien réduit la marque (6-3), avant que le capitaine Pierre Rossi victime d’un k.o après placage ne quitte la pelouse. Frédéric Noy file en dame pour un essai transformé par Eliot Floch (13-3), et si l’USCV revient sur pénalité (13-6), Thomas Rossi passe à son tour la ligne pour un essai non transformé (18-6).  

Le break est fait peu avant la mi-temps et quatre minutes après la reprise, Eliot Floch ajoute une pénalité (21-6). Les Critouriens ne lâchent rien et vont revenir au score avec deux pénalités aux 47e et 56e mn (21-12). Le buteur visiteur sera moins en réussite dans ses tentatives suivantes, tandis qu’un essai de Maxime Batistella transformé par Eliot Floch assoit la victoire définitive de l’USCKBP. La pendule du tableau d’affichage indique la 72e mn, plus rien ne sera marqué et le quinze de la Vallée de l’Hers reste calé en 2e place au général  du championnat Régional 3 (poule 4) avec 20 points, derrière Villenouvelle (23 pts).

Prochain rendez-vous dimanche 13 novembre, face à l’Union Castelnau-Bastide 117 au stade des Deux Jean à La Bastide de Sérou.

Terminus dans l'en-but pour Maxime Batistella

La botte d'Anthony Carbonneau

Anthony Rodrigues a mis la marche avant

Sortie de Pierre Rossi groggy après placage

Une charge de Jean-Charles Nozières

Yann Morellec à l'esquive des couleurs vert et jaune

Une première cape sur son herbe pour Arnaud Carbonnel

Tee time à Lolo-Mazon

Croisée en cours signée Enzo Molini pour Eliot Floch

L'article qui suit avait paru dans l'édition du samedi 2 novembre 2002 du journal l'Indépendant, après une escapade que des Chalabrois avaient effectuée jusqu'à Saint-Bertrand-de-Comminges. En provenance directe de l'oppidum de Terre-Blanche, les Festejaïres del Cazal avaient été invités à découvrir les saveurs des agapes antiques et romaines.

Les gastronomes aux côtés de Renzo et Hélène Pedrazzini, qui mijotent une gastronomie oubliée (Photo archives, octobre 2002). 

Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et dans le cadre solennel et historique de Saint-Bertrand-de-Comminges, une délégation descendue de son Kercorb natal a poussé la porte du Lugdunum, fameux convivium de Valcabrère. Le maître Renzo Pedrazzini et Hélène son épouse s'y consacrent à la renaissance de la grande cuisine romaine antique. Comme les Romains d'il y a vingt siècles, nos fins palais se sont adonnés aux plaisirs de la table, découvrant les mille et un parfums d'une gastronomie oubliée. Rouget farci au corail d'oursin, crevettes sautées aux dattes, agneau à la parthe, lentilles menthe et coriandre, purée de cèleri origan et livèche, sauvagine de chevreuil, cerf et sanglier, dessert au sureau, autant de mélanges aigre-doux, d'épices et de plantes aromatiques que nos aventuriers des goûts méconnus ont accompagné d'un vin de violette travaillé à la façon antique.     

Une heureuse initiative de Monsieur Jean a permis à notre tribu de Kercorbates de découvrir certaines saveurs du passé, héritage d'un certain Apicius, inventif gastronome de la Rome du premier siècle. Sont prévues au menu d'une future visite au Lugdunum, des tétines de truie farcies aux oursins, de la langue de flamand rose ou bien encore des foies de rouget. Juste pour éprouver la sensation d'une nouvelle évasion dans le temps, avec bien sûr le précieux concours de Hélène et Renzo.   

Absence

Absence lourde de présence,

Si douloureuse à l’âme

Sans l’amour qui sans cesse

Déborde du ruisseau

Les larmes du bonheur.

Absence sournoise et cruelle

D’un départ précipité,

Vers un port inconnu

Où les sentiments profonds,

Seuls, ont rendez-vous.

Absence souvent discrète,

Tapie derrière les habitudes ;

Quand, des chagrins contenus

Surgit parfois la haine

Du quotidien qui étouffe.

Absence que le temps agresse,

Telle la rouille sur la lame ;

Les souvenirs qui s’érodent,

Un visage, une odeur, une voix ;

Lutte incessante de tendresse.

Absence, partout je te vois,

Je te fuis, t’exhorte en vain ;

Mais de mon coeur,

Jamais, ô grand jamais !

Tu ne pourras forcer la porte.

JIEL