La chapelle du Calvaire sera ouverte au public de 10 h à 16 h lundi 10 avril à l’occasion de l’omelette pascale. Ceux qui le souhaitent pourront apporter leur pique nique.

Avant le repas, quelques petits travaux de nettoyage seront nécessaires et nécessiteront un peu de main d’œuvre. Ils permettront, peut-être, de découvrir quelques œufs disséminés ça et là….

Un apéritif sera offert par l’association Ensemble pour le calvaire.

Au gré d’une forme renaissante et de blessures qui ne manquent pas de se glisser insidieusement dans les rangs des coureurs de fond du Kercorb, le début d’année a malgré tout permis d’honorer quelques rendez-vous avec le chrono.

Ainsi le président Pascal Ilhat s’alignait au départ du traditionnel Trail du Bisan, du côté de Bize-Minervois, sur un parcours de 17 km et 600 m de dénivelé positif, bouclé en 2 h 17’. Un trio se rendait ensuite en Ariège voisine, à Bélesta précisément, pour y courir le Trail de la Forêt Royale. Simon Théau devra abandonner sur blessure au 3e km, tandis que Jean Quério et Pascal Ilhat terminait quasi en même temps en 2 h 22’, pour 16 km et 900 dénivelé positif.

Le dimanche 12 mars, le président et son ami David Blanc (photo), étaient dans le Vaucluse, objectif avoué, franchir le sommet du géant de Provence. Parti de Bédoin (300 m) sous un beau soleil et une température printanière, il faudra 4 h et 20 km dans les mollets pour franchir le mythique Mont Ventoux (1912 m). Une fois là-haut et malgré un point de vu extraordinaire, impossible de prendre des photos, les rafales de vent atteignant 90 km/h pour un ressenti de moins 8°. De retour à Bédoin, le chrono affichait 7 h 47’, terme d’un magnifique tracé de 45, 5 km et 2450 dénivelé positif, très exigeant et technique sur les dernières descentes. 819e et 820e sur 1072 classés, ce fut une très belle course pour le duo.

Le dimanche 19 mars, Valérie Riera emmenait les couleurs des Foulées du Kercorb en Italie et plus précisément à Rome, au départ du marathon. Partie aux côtés de 13 482 concurrents, Valérie termine à la 7920e place, avec un chrono de 4 h 34’. Une très belle performance certainement due au long travail d'entraînement hivernal, et aux encouragements de son mari Thierry, présent sur le circuit. 

Samedi 25 mars, quatre fondeurs étaient à Castelnau-Durban pour le Trail des Résistants. Laetitia Guilhemat boucle le 19,5 km (800d+) en 2 h 43, Pascal Ilhat en 2 h 27. Sur le 10 km, Lydia Ilhat (300d+) boucle sa course en 1 h 27’. Elle était accompagnée de Lucas Ilhat-Costes, tout jeune cadet, qui accrochait un dossard à son maillot pour première fois. Avec un chrono affichant 1 h 21, il reçoit félicitations et encouragements, et fait la fierté de son papa président du club, heureux de l’avoir vu s'élancer sur une course.

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 5 avril 2013.

Près de 150 « calçots » ont régalé de fins gourmets, mis en appétit par une saine tradition (Photos archives, Avril 2013).

En ce dimanche pascal, les voisins de la Plaine du Pont-Neuf répondaient à une invitation originale,  qui les aura emmenés de l'autre côté de la frontière, de l'autre côté des Pyrénées. A l'initiative de Rosabel et Albert, néo résidents d'origine catalane, bientôt appelés à quitter le Kercorb pour le Pays-d'Olmes, cette assemblée de gourmets a goûté aux joies de la « calçotada ». Une spécialité catalane, née à la fin du XIXe siècle au sud de la Catalogne, qui consiste à faire honneur  au « calçot », c'est-à-dire à l'oignon blanc.

Posés en une seule couche sur une grille, directement sur les flammes d'un feu alimenté aux ceps de vigne, les « calçots » une fois cuits, ont été prestement enveloppés par Albert et Jean-Pierre, dans du papier journal. Voilà comment Gigi, Léontine, Odette, René, Rosabel, Visita, Geneviève, René, Aïcha, Jean, Gloria ou encore Christian, ont vu arriver sur leur table, les dernières éditions de l'Indépendant. Lesquelles prolongeaient l'effet bienfaisant de la braise, juste assez pour que chacun ne se transforme sur-le-champ en un gastronome amoureux d'oignon tendre.

En rang serrés, et avec une dextérité qui aura permis de faire l'impasse sur les traditionnels bavoirs, chacun aura vite saisi la technique du dégustateur né. Les « calçots » se mangent avec les mains, il faut d'abord enlever d'un coup sec les feuilles extérieures carbonisées, puis prendre l'oignon par son bout vert, le tremper ou non dans la sauce, et le porter ensuite directement à la bouche.

Invités à fêter l'oignon, les riverains du Chalabreil identifiables à leurs mains noires, ont démontré qu'ils n'étaient pas venus pour pleurer. Ils ont ainsi fait honneur à Rosabel et Albert, qu'ils remercient chaleureusement.

Les échos du 5 avril, dans les journaux La Fraternité, Le Courrier de l'Aude et Le Rappel de l'Aude.

La Fraternité 5 avril 1876

La Fraternité 5 avril 1882

Le Courrier de l'Aude 5 avril 1902

Le Rappel de l'Aude 5 avril 1888

Le Rappel de l'Aude 5 avril 1888

Le Rappel de l'Aude 5 avril 1890

Le Rappel de l'Aude 5 avril 1886

Le Rappel de l'Aude 5 avril 1889

Le Rappel de l'Aude 5 avril 1890

Le Rappel de l'Aude 5 avril 1891