L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 5 avril 1999.

Guidés par Béatrice Boussioux, les néo internautes s'en sont donné à coeur joie

Photo archives, Mars 1999

Les 2e fêtes de l'Internet se sont déroulées sur l'ensemble de l'Hexagone, mais aussi à Chalabre. Grâce à la Communauté de communes du Chalabrais (CCC), le PARIF (Point d'accueil rural d'information et de formation du Chalabrais) ne s'est pas fait prier pour être la fête. Et pour en savoir plus sur le PARIF, une visite guidée était proposée par Béatrice Boussioux, animatrice d'un site dépendant administrativement et financièrement de la CCC.

« Vous aider dans tous vos projets, trouver un emploi, une formation adaptée à vos besoins, vous conseiller en informatique, vous permettre de lire la presse spécialisée, vous familiariser avec les outils de communication tel que Internet,... ». Ainsi, que vous ayez 10 ans, 40 ans ou 80 ans, PARIF se veut être le lien entre vous, particuliers, commerçants, associations, artisans,... et toutes les nouvelles technologies comme Internet et bien d'autres. C'est une évidence, la population de Chalabre est vieillissante, mais ce n'est pas une raison pour s'enfermer et se laisser aller, Internet est le bon moyen pour s'évader un peu du quotidien.

« Votre santé ne vous permet plus de voyager et d'aller voir vos petits-enfants qui sont installés à des centaines de kilomètres de vous ? Le PARIF vous apprendra à leur envoyer un « e-mail » (message), ça paraît simple,... mais c'est simple ! Inutile de connaître l'informatique pour écrire un petit mot à son fils exilé. Internet est le médiateur entre tous les gens et toutes les cultures ».

En deux mots, il suffit d'être un peu curieux et d'oser franchir la porte du PARIF. Les Chalabrois savent-ils par exemple que leurs commerces, leurs associations, leurs gîtes sont déjà sur Internet ? Ils sont vivement invités à venir voir comment des personnes de leur entourage parlent du Chalabre qu'ils aiment et qu'ils font connaître aux autres. Béatrice Boussioux, vous attend au PARIF, Communauté de communes du Chalabrais, cours Sully.

© Ensemble pour le Calvaire

En ce lundi 1er avril, dédié aux célébrations pascales, l'association Ensemble pour le Calvaire proposait l'ouverture du lieu de culte dressé sur les hauteurs de Chalabre. Au terme d'une nouvelle journée de partage, les bénévoles communiquent :

« Ce lundi de Pâques, se sont réunies au calvaire une cinquantaine de personnes pour partager l’omelette. Le maître Jean-Pierre a réussi à nous faire oublier la mère Poulard. Il est vrai que sa batterie de cuisine ne manquait pas d’ingéniosité. Les œufs battus à la Black et Decker, agrémentés d’une rasade de rhum, ont régalé l’assistance.

Pris entre le soleil et les neiges des Pyrénées, le site a beaucoup plu à Mgr Bruno Valentin (photo), évêque de l’Aude qui nous a fait la surprise et l’amitié de nous rendre visite, accompagné de l’abbé Thomas qui faisait ses premiers pas de pasteur, chargé dorénavant du secteur de Limoux-Chalabre. Rendez-vous l’an prochain ».

Un maître es omelette était à la manoeuvre

John Donegan, 1984 

Punch Magazine

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 4 avril 2009.

Après une pause réparatrice dans le refuge du Chioula

Photo archives, Mars 2009

Les élèves de la section « sport-nature »du collège Antoine Pons rejoignaient dernièrement les sommets à la faveur d’un séjour à la neige encadré par Monique et Patrick Rault leurs professeurs. Au programme, deux journées en plein air avec un coup d’envoi donné au col de Chioula (1431m) où les élèves étaient invités à chausser les raquettes. Une fois l’exercice accompli, la colonne partait sac à dos en direction du refuge du Chioula, perché à 1600 m d’altitude. C’est là que la cordée allait passer la nuit mais auparavant, place à une balade sur les crêtes en direction de Camurac, après que chacun ait pris ses marques et fait son lit au carré ou presque. Le groupe parcourra ainsi une bonne dizaine de kilomètres via les cols de Rieufred et Balagues, avant un retour au refuge où Marthe, Cécile et Edgar avaient tout mis en œuvre afin de revigorer les randonneurs flapis. Après une bonne nuit en altitude, chacun était à nouveau frais et dispo pour une nouvelle excursion.

Sac au dos et raquettes aux pieds, la descente vers le col de Chioula était expédiée sans encombre, il était alors l’heure de troquer les raquettes pour les skis de fond. Et comme tous les chemins mènent au refuge, nos skieurs prenaient une dernière fois congé de leurs hôtes avant une nouvelle excursion d’une quinzaine de kilomètres sur la piste de « l’Estive ».

Au milieu de paysages magnifiques, les pistes entre les sapins succédant aux passages en plateau, ce sont au final plus de 25 km sur la neige que des collégiens heureux auront bouclé sous un soleil exceptionnel.