Une XIIe édition très disputée, enlevée par Bernard Coste, Olivier Garcia et les Cissou Boys de Montpellier.

Samedi 23 juillet, émotion et beau jeu étaient réunis sur la pelouse du stade Lolo Mazon, à l’occasion d’un rendez-vous inscrit depuis 2005 dans le cadre des fêtes du plus prisé des hameaux du Kercorb. Après l’arrivée, le jour d’avant, d’un train en gare du Cazal, le match de rugby organisé pour l’attribution du « Bouclier Raymond-Fort », aura permis d’honorer la mémoire d’un grand serviteur de l’USC XV, disparu le 12 avril 1997.

L'affiche du jour donnait aux footballeurs du FCC l’occasion d’échanger quelques ballons, à la faveur d’un match d’ouverture précédant l’entrée en lice d’un ballon ovale convoité par la jeune garde de l’US Kercorb-Bastide-Peyrat, opposée à une sélection de vétérans en devenir (Over 35 pour les initiés).  

Le bouquet final, fiévreusement attendu par la chambrée ceinturant le Maracana du Tataoubas, sera offert par le duel opposant les « Cissou Boys » de Montpellier, aux « Badalucs » du Kercorb. Un match plein, foisonnant de gestes techniques, lesquels auront relégué au second plan, l’apathie des officiels du club de la « Ressègue ».

Au diapason, Romain et Christian sifflaient le trille final avant d’ouvrir sur Titou Cnocquart, président délégué des Badalucs, pour un hommage à Jean Plauzolles, Patrice Rodriguez et Pierrot Calvet, amis dernièrement disparus. La remise des récompenses permettra à Fabrice Canal, ambassadeur du FCC XI, de remettre un superbe bouquet de fleurs à Alice, fidèle marraine de l'événement, entourée de ses filles, tandis que le Bouclier Raymond-Fort reprenait un billet en direction de la place royale du Peyrou.

Auparavant, était décerné le trophée de la « Passe de maçon » à Philippe Saboye, riche de ses racines cazaliennes (photo ci-dessous), le trophée du « Crochet dévastateur » étant réservé pour l’édition 2017.

Badalucs de la première heure, l’ami « Jeandeu », aidé par Serge et Henri, prenaient le relais avec une distribution de rafraîchissements. Avant que les notes de musique distillées par la banda Entre-Nous, héritière de la mythique banda de l’OPVC, ne guident l’assemblée vers la Grand-Place.

Henri, Serge, " Jeandeu ", les vieilles branches historiques des Badalucs, aux côtés d'Alice, leur marraine.

Fabrice Redon tout en percussion.

Une chouette ouverture, à mettre au crédit de Sébastien Not.

Bernard Gallay, alias Vasco de Gama, alias le Poulpe, ouvre sur Alain Thierry, pour les Cissou Boys de Montpellier. 

Contact imminent entre Titou Cnocquart et Laurent Piquemal.

Une balle grattée par les Cissous, au nez et à la barbe des Badalucs, lesquels sont un peu " short " sur ce coup. 

No stress pour Christian Laffont, arbitre au cœur d'une action, emmenée par Olivier Garcia, avec le soutien de Bernard Coste et Alain Thierry.

Un album-photos « Bouclier Raymond Fort 2016 » a été mis en ligne.

Vingt-cinq équipages ont célébré 20 ans de fête autour d’une brouette.

Les XXe Masters de la brouette réunissaient dimanche 24 juillet, les meilleurs pilotes de la discipline, sur le circuit particulièrement sélectif du Cazal. En jeu, un ticket pour Rio, convoité par des prétendants inscrits sur trois grilles de départ. Les premiers tours de roue seront à mettre à l’actif des « Bouchons », toute dernière des catégories homologuées par la « Wheelbarrow Team del Cazal », fédération organisatrice de l’événement. Avec la candeur qui sied à leur âge, mais motivés par le désir d’engranger de l’expérience, trois candidats se présenteront sur la ligne. Au final et sans stress, Vampire Sam Cazal surclassera Chauve-souris Mathias Cazal et Coccinelle Léna Cazal.

Un peu d'angoisse tout de même avant le départ, pour Sam, Léna et Mathias.

Les clameurs s’élevant depuis les gradins annonçaient l’entrée en lice du gratin féminin de la discipline. Quatre F1 résolues à célébrer les dix ans d’âge de la course Dames livreront une lutte sans merci. Pour un classement dans cet ordre, Vanessa-Delphine, Christine-Sophie, Jessica-Chloé, Céline-Marie-Pierre. L’heure était venue pour le speaker Philip Tustomargue, de présenter les dix-huit duos masculins, inscrits auprès d’un jury qui allait avoir fort à faire. Le départ, qualifié de canon, souffrira d’un bémol, puisqu’un premier carambolage interviendra dans l’Entounado de Rose, point clé de la course. Il ne restait plus aux équipages épargnés, qu’à éviter un nouveau piège tendu dans le virage de la Chapelle, avant l’ascension du Col de Jo et ses pourcentages à 20%. A ce petit jeu, et sur les trois tours, Seb et Dada, Mario Brothers catalans, seront les seuls à prendre les bonnes trajectoires, certainement briefés par le team Simon-Julien, vainqueur en 2010 sur un prototype identique.

Premier succès pour Delphine et Vanessa.

Le bouclier pour les Cérétans Seb et Dada.

Félicitations à l’ensemble des équipages venus souffler les vingt bougies de la course internationale à la brouette, en espérant qu’ils prennent encore longtemps plaisir à cultiver leur imagination.

Un album-photos Course à la Brouette 2016 a été mis en ligne.

La chapelle du Calvaire a vécu un nouvel événement musical.

Dans le cadre des rendez-vous proposés par Musique en Kercorb, les cuivres de Rocamadour ont fait vibrer les murs de la chapelle du Calvaire, en ce dernier dimanche de juillet. Superbe prestation, couronnée d’un beau succès pour ce talentueux trio formé par Georges Courpet à la trompette, Jean-Louis Barriac au cor et Benjamin Barria à l’orgue, et dont le répertoire classique a enthousiasmé le public venu nombreux écouter les œuvres de Mozart, Chopin, Telemann, et bien d’autres compositeurs de l’époque baroque.

Comme à l’accoutumée, les bénévoles de l’association « Ensemble pour le Calvaire » avaient préparé un magistral apéritif, réunissant à l’issue du concert, artistes et spectateurs dans la plus grande convivialité, et ce, malgré le petit vent qui n’arrivait pas à chasser les nuages stagnant sur les montagnes pyrénéennes et qui en bouchait ainsi la vue.

Un deuxième concert devrait se tenir au calvaire le samedi 20 août prochain, avec le récital du contre-ténor Théophile Alexandre, accompagné au piano par Jérémie Honnoré, clôturant ainsi la saison 2016 de Musique en Kercorb.

La ponctualité des « Festejaïres » n’aura servi à rien.

Le rendez-vous de l’été proposé par le hameau du Cazal devait coïncider avec le retour des chevaux-vapeur. Las, les 575 signatures couchées sur la pétition du conseil municipal du Cazal, et adressées à la Compagnie du Midi n’y auront rien fait, l’espoir né en ce vendredi 22 juillet, aura fondu comme neige dans un panier. Pourtant, les travaux de ballastage, la pose de la voie, l’érection du hall de gare, tous les travaux de la section du chemin de fer conduisant de Chalabre au Cazal, laissaient espérer une claire amélioration des correspondances.

Mais il faut croire qu’un lobby peut en cacher un autre, et les « Festejaïres del Cazal » peuvent aujourd’hui se mordre les doigts, pour avoir sous estimé l’influence des riverains de la Mécanique. Tapis derrière leurs banderoles, ils auront su attendre leur heure, donnée, comble de l’ironie, par la pendule de la commune libre.

Au-dessous de laquelle la liesse était palpable le jour d’avant, en présence d’une foule de voyageurs, d’un contrôleur muni de son chaix, d’une harmonie-fanfare inspirée, de Jérémiah le « carpetbagger », de Michal le bandagiste herniaire orthopédiste, de jeunes filles en crinolines ou fans de charleston, de garde-barrières, et bien sûr du mécano de la Lison. Mais en fait d’express, c’est bien un tortillard à vapeur qui aura été mis à disposition de passagers contraints de multiplier les arrêts en gare, pris en otages par une chaudière percée, et gourmande. Le rêve est passé, et le Cazal qui espérait une desserte au pied du Mont-Tataoubas, aura tout le temps de revoir sa copie. Copie qu’il devra présenter avant le 21 juillet 2017.

Un album-photos Le Cazal 2016, le jour d'avant, a été mis en ligne.