Avec un titre qui fleure aussi bon l’histoire d’amour, comment résister à l’envie d’évoquer la genèse de la « Wheelbarrow Race », plus communément appelée sous nos cieux, course à la brouette. A l’image des « Pères pèlerins », partis de Southampton sur le Mayflower un jour de septembre 1620, et qui allaient fonder au mois de novembre suivant, le premier des 50 états de l’union du côté de Boston, la brouette a franchi la Manche un jour de septembre 1973, pour accoster par le plus pur des hasards, sur les berges hospitalières du Cazal. Après une première bouture tentée à Chalabre lors du Bicentenaire de la Révolution française, timide mais encourageante, course gagnée par Stéfan Ferrier associé à Jacques Rosich (photo ci-dessus), la brouette fera son apparition officielle sur l’anneau semi-olympique du Cazal, le dimanche 20 juillet 1997. 

En 1997, le design des prototypes en course est plutôt rudimentaire.

Ce jour-là, Jean-Luc Cathala et Lydie Taupin dament le pion à tous les concurrents et s’imposent haut la main. Non seulement ils ont remporté la première édition du « Wheelbarrow Trophy del Cazal », mais ils composent à ce jour, le seul et unique équipage mixte ayant apposé son nom au palmarès.

Les éditions suivantes seront dominées par un duo sponsorisé aux frais de l’Aérospatiale. Le public de connaisseurs sent bien que l’A380 est déjà dans les tuyaux. En juillet 2000, Thierry Cnocquart, Jean-Marie Laffitte et Manu Izart offrent un superbe trophée qu’ils ont imaginé et réalisé (photo ci-dessus). Mathieu Bedin et Pierre Laoudedj sont les premiers à le soulever. L’année 2007 verra la création d’un « Masters Dames », enlevé par Les Barbie's Girls. Marion Balaguer et Sophie Latouche reçoivent le trophée des mains de son créateur, Jean-Claude Sicre (photo ci-dessous).

En 2009 enfin, le Cazal organise le premier « Master Junior » enlevé par Enzo Molini et Sébastien Mamet. Dimanche 24 juillet, il s’agira pour l’ensemble des concurrents en lice, de faire aussi bien que leurs aînés, en confiant le pouvoir à leur imagination, pour inscrire leur nom au palmarès de cette XXe édition. Qui succèdera à Julien et  Mathieu du « Villeneuve-la-Comptal Team » (photo ci-dessous) ? Réponse dimanche aux alentours de 18 h 30.

Les festivités célébrées en l’honneur de Sainte Marie-Madeleine débuteront vendredi 22 juillet à partir de 18 h, lorsque les « Festejaïres » entreront en gare. Dès 20 h 30, vente grillades-frites, assurée sur la place du Cazal, et bal avec « DJ Thomas » (22 h).

Samedi 23 à 15 h, grande affiche sportive au stade Lolo Mazon. En l’occurrence, un match de gala, offert par les Badalucs, opposés à l’Entente Cissous Boys de Montpellier-USCKBP,avec remise en jeu du Bouclier Raymond-Fort. A 20 h, grande mounjetado sur les hauteurs du Cazal (prière d’apporter les couverts, les inscriptions sont closes). A 22 h, grande soirée animée par « DJ La Furgue ».

Aux grands maux les grands remèdes, et depuis les Fêtes du Cazal 2011, la mythique éponge miracle n'est plus à la mode aux yeux du staff médical.

Dimanche 24 à 10 h 30, messe en la chapelle Sainte Marie-Madeleine. A 11 h 30, tour de ville avec la batterie-fanfare de l’Avenir du Kercorb, suivi du traditionnel apéritif à « l’auberge espagnole ». A partir de 17 h 30, XXe édition de la course internationale à la brouette (courses enfants, dames et messieurs). La remise des prix sera assurée en musique, par la banda des Canaillous de Millas. Possibilité de restauration sur place, avant une reprise musicale à 22 h. Le FC Chalabre et les « Festejaïres del Cazal », vous attendent nombreux et vous réservent le meilleur accueil.

Fêtes du Cazal, vendredi 21 juillet 2006.

Dans le cadre du festival des arts, « Fulgurances de l'été » (du 15 juillet au 20 août), placé sous le parrainage de Michel Plasson, René de Obaldia sera à l’honneur, aujourd'hui mardi 19 juillet à 20 h 30 au théâtre municipal. Participation au chapeau.

Curt Ceunen et son didgeridoo (Photographie Lucien).

Le musée propose un concert avec Curt Ceunen, dimanche 24 juillet à 17 h. Ce compositeur belge, multi-instrumentiste, puise son inspiration à la source des voyages qu'il a fait dans le monde entier. Ses créations allient des rythmes anciens à des styles musicaux issus de différentes traditions : celtique, médiévale, moyen orientale, séfardique, indienne,…).

Voyager en jouant ses instruments des quatre coins du monde (hang, didgeridoo, flûtes, cornemuses, percussions) parfois simultanément, est son occupation favorite, ce qui le fait se définir comme un troubadour du XXIe siècle.

La participation est libre, et pour plus d'infos, contacter le 04 68 20 80 98 ou www.curtceunen.com