Les précisions de Laetitia ont agrémenté la promenade.

A l’occasion de la Fête du  Coucou et de la  Violette, organisée par les « Amis de Léran » (Ariège), l’association « Traverse 119 » et la section randonnée de Montbel, proposaient une randonnée thématique, le samedi 25 avril. L’objet de cette promenade était de faire découvrir la flore locale, son histoire, et ses vertus.

Sur un parcours relativement court, une quinzaine de randonneurs ont ainsi pu profiter des commentaires d’une amateur éclairée. Laetitia a rappelé la richesse étonnante de la pharmacopée naturelle qui gît à nos pieds, sans oublier l’intérêt gustatif oublié ou ignoré, de nombreuses plantes. Le groupe de marcheurs a terminé en ayant la tête bien remplie de ces nouvelles connaissances, mais aussi des paysages variés que chacun a pu admirer entre deux fleurs.

Après avoir contemplé le parc du château des Lévis-Mirepoix, il fallait un peu presser le pas pour terminer dans les temps, car les « Amis de Léran » offraient aux participants, un apéritif bienvenu, lequel aura permis de prolonger les discussions. De l’avis général, cette initiative sera à reconduire, à l’occasion de la prochaine fête du Coucou et de la Violette.

Musique en tête, le prince de l’éphémère caracole vers son destin.

Tout allait pour le mieux en ce samedi dédié à Saint-Parfait, à l’heure où la ville pavoisée de mille oriflammes, réservait un accueil impérial à sa Majesté Badaluc. C’est que le 47e héritier d’une ardente dynastie, avait revêtu l’insigne costume des musiciens de l’OPVC.

Moins connues peut-être que les musiciens de Brême, les pointures de la fanfare du Kercorb surgissaient enfin en pleine lumière, grâce à l’apparition subite, en la grotte de Saint-Martin, d’un élégant tromboniste. Une fois sautée l’embouchure du Blau, l’accord allait être parfait, entre le fascinant virtuose et un pays chalabrais, jusqu’alors rongé par la mélancolie.

Artisan de ce regain de fraîcheur, le noyau de passionnés qui s’affairait depuis plusieurs jours en coulisses, savait déjà que la fête allait être belle. Et elle le fut, d’autant que les promesses d’un avenir radieux fusaient de toutes parts : réouverture d’une école de musique, classement des solistes de l’OPVC dans la catégorie des espèces protégées, ... Galvanisés par ces perspectives, masques et « carabènes » allaient enflammer la nuit, emmenés par les cuivres, les percussions, et le renfort des éléments de la banda des « Entre-nous ».

Mais au lendemain d’une soirée magique, et juste après que les barriques aient été soigneusement rincées, Badaluc XLVII tombait le masque, et son trombone. A la stupéfaction de tous, et dans un grand fracas de clés de sol et de fa dièses, car tout cela n’était, bien sûr, que du vent. La belle jeunesse d’un tribunal novice mais au final intraitable, allait amener le sinistre imposteur à implorer un piston, que les hommes en robe ne sauraient accorder. Transféré de force en place Charles Amouroux, Badaluc le 47e dégringolait d’un piédestal en flammes, et rejoignait ses ancêtres, « con bravura, ma non troppo ».

Avec le mot de la fin pour le jeune collectif « Badaluc », qui aura maîtrisé le tempo et préservé la tradition. Félicitations !

Les albums-photos Réception Badaluc 2015, Fécos 2015, Jugement Badaluc 2015, ont été mis en ligne.

David Strelkoff a répondu aux questions des petits cinéphiles.

L’opération « Un Festival de courts-métrages » initiée en mars dernier, s’est poursuivie mardi 14 avril après-midi au théâtre. Convié par la mairie et la bibliothèque municipale, un jeune public a pu assister à une nouvelle projection de courts-métrages, dont la programmation et la diffusion étaient assurées par l'Atelier audiovisuel de Saint-Polycarpe.

A cette occasion, les enfants des centres de loisirs de Quillan, Espéraza, Roquefeuil et Chalabre, avaient fait le déplacement, afin de profiter de cette animation gracieusement offerte par la municipalité chalabroise. A la faveur de l'entracte, David Strelkoff, animateur de l'Atelier, s'est fait un plaisir de répondre à toutes les questions concernant le 7e Art.

Un nouveau rendez-vous est fixé aujourd'hui vendredi 24 avril à 21 h, toujours au théâtre, pour une projection tout public et gratuite. Une vingtaine de courts-métrages d’une durée variant entre deux et dix-sept minutes seront projetés, avec notamment « Clonk », tourné au lac de Montbel par l’équipe de « Groland ».

Deux heures de bonne humeur, sous l’égide du comité des fêtes.

Le samedi 11 avril était la date choisie par Véronique Denjean, présente sur les planches du théâtre afin de partager ses états d’âme. Une opération à coeur ouvert en quelque sorte, au-dessus de laquelle les ombres mêlées de Freud et de l’auteure du « Deuxième sexe », auront semblé planer.

Grâce à un one woman-show enlevé, néanmoins déconseillé aux moins de 15 ans, une Véronique bien mutine, est venue confirmer qu’un garçon manqué, n’était ni plus ni moins qu’une fille réussie. Souvent en phase avec un printemps précoce, les messages décochés près de deux heures durant, auront interpellé un parterre impressionné par le tempérament d’une artiste moins timide que friponne.

Le spectacle, dédié à ces êtres chers qui ne disparaissent jamais, a offert une succession de sketches écrits par Véronique, avec le concours de membres du public, invités à la rejoindre sur scène. Moments de complicité également partagés avec l’ami Roland aux platines, Romarin à la poursuite, et Nicolas Sitkévitch pour la voix off. Et au final, une évidence, une confirmation pour les nombreux spectateurs présents, « Véronique n’est pas un garçon ! ».

Nouveau visage apparu dans le monde des humoristes, Véronique Denjean propose un rendez-vous aujourd'hui samedi 18 avril (21h), sur la scène voisine et ariégeoise de Labastide-sur-l’Hers.