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Animations - Page 412

  • Le comité des fêtes cherche des bénévoles

    L’équipe d’animation chargée d’assurer l’organisation des festivités chalabroises était réunie tout dernièrement en mairie à l’occasion de la tenue de son assemblée générale annuelle. Présents aux côtés de Bernadette Larrue présidente du comité des fêtes, Michel Alegre, Céline Amiel, Odile Bachère, Yves Bachère, Tana Edwins, Yvan Fleissig, Peter Newbury, Yves Saddier et Caroline Thiebaut. À la demande de la présidente sortante, Michel Alegre adjoint au maire agissait comme président de cette assemblée et désignait Tana Edwins secrétaire de séance (photo).

    Tana 2003 Oct..JPG

    L’excellent bilan moral présenté par Bernadette Larrue a fait état des animations 2010. En plus des activités annuelles habituelles (Ascension, Fête des rues, participation à la fête du Cazal), le comité s’est efforcé d’innover : fête de la musique, concert napolitain, bal musette, gala de catch et participation au marché de Noël. Toutes ces animations étaient de qualité et dans leur organisation, le comité a fait appel aux commerçants, musiciens et associations de Chalabre. L’objectif visant à privilégier les Chalabrois, même s’il était au départ établi que l’activité serait financièrement négative.

    Caroline Thiebaut trésorière présentait ensuite le bilan financier. Les recettes sont en général moins élevées que les dépenses, notamment de par le fait que les boissons et les prix d’entrée sont réduits au minimum ou sont, pour la plupart du temps gratuits. La publicité n’a pratiquement rien coûté, la mairie apportant son appui logistique. Le solde au 15 décembre 2010 s’élève à 3.462,22 €. D’autres dépenses s’ajouteront, notamment un montant de 1000 € versé au projet du jardin féerique. Les deux bilans étaient adoptés à l’unanimité.

    Au nom de la municipalité, le président de séance félicitait les membres du comité pour leur compétence, leur efficacité et la rigueur avec laquelle les dossiers et les comptes ont été tenus au cours de l’année. Le bureau au complet remettait sa démission, quelques personnes faisaient savoir qu’elles ne continueraient plus, à l’image de Bernadette Larrue, Caroline Thiebault et Reine Beauvois, présidente, trésorière et secrétaire sortantes. Céline Amiel, Yves Bachère, Tana Edwins, Yvan Fleissig et Peter Newbury exprimaient le désir de s’associer au prochain comité mais le nombre de bénévoles étant insuffisant, il était décidé de faire un appel à candidatures via les quotidiens et Télé Chalabre.

    Les personnes intéressées doivent le mentionner auprès de la mairie le plus rapidement possible. Si cet appel reste sans effet, le comité sera obligé d’arrêter ses activités en 2011 après plus de trente années de fonctionnement. Pour l’heure, Bernadette Larrue a accepté d’assurer un suivi des factures et de la correspondance jusqu’à ce que la situation soit claire, à savoir si un nouveau comité prend la relève, ou si la mairie prend les choses en main.

  • Fluris : La jeune garde a repris le flambeau

    La tradition du charivari se maintient, mais sans susciter la ferveur du passé.

    1892186879.jpgLa magie de Fluris opère encore et toujours.

    Sous la vieille halle chalabroise, des ombres très furtives espéraient décrocher un rendez-vous avec la tradition. Ombres timides et silencieuses qui se fondent derrière les piliers bicentenaires pour mieux guetter un signal, un bruit métallique qui ne vient pas. Et soudain, un traîneau, puis deux, puis trois, font leur entrée sur le pavé dans un vacarme étincelant. Alors seulement les enfants s’avancent, les visages s’éclairent, le charivari promis va bien avoir lieu et avec eux, puisque leurs bruyants traîneaux sont là, cachés à deux pas dans une impasse. A 18h 30 sonnantes en ce jour du 13 décembre, dédié à Ste Luce, le petit cortège s’enfonce dans la nuit, et les petits « arrossegaïres » que les récits des plus grands ont toujours fait rêver, se voient enfin offrir le privilège de « faire Fluris » : « Vei fan les ans que tueron Fluris ! » Mais au fait, les grands, ils sont où ?

    Car il y a bien quelque chose qui cloche en ce deuxième lundi de décembre 2010. Ils étaient plus de trois cent en 1997, ils ne sont plus qu’une intrépide vingtaine aujourd’hui. Que sont devenus les fervents défenseurs d’une tradition aussi belle que tricentenaire ? En 1987, Patrick Lasseube concluait ainsi le sujet de mémoire de sa maîtrise d’audio-visuel basée sur Fluris : « Le bruit supporté par les acteurs du charivari est accepté par la population. Loin de s’enfermer dans leur maison en s’isolant de tout ce vacarme, les Chalabrois sont aux fenêtres. Ils crient eux aussi, ils applaudissent au passage de la troupe endiablée.Comprendre le charivari annuel de Fluris, c’est avant tout connaître les moyens et les aptitudes d’une communauté à préserver son existence, à assurer sa discipline intérieure ».

    Mais cette année personne n’est sorti à la fenêtre, personne n’a applaudi au passage de la bruyante et jeune troupe. Qu’importe. Flapis mais heureux les jeunes héritiers d’un « brave chirbilhi » ont sagement regagné leur lit. Dans leur petite tête résonnait un dernier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

    Tiny Arros.JPGUne petite Léa n'aura pas manqué l'occasion de participer à son premier charivari de "Fluris".

  • Les Rois mages ont visité le Kercorb

    DSC_2214.JPGC'était l'an zéro de notre ère, ou peut-être l'an sept, un corps céleste guidait Gaspard, Melchior et Balthazar jusqu'au berceau de Bethléem. Ce même astre brillant a permis à quelques néo Chalabrois de renouer avec une certaine expression traditionnelle de la foi, développée dans les années 1950 par l'abbé Raymond Fourtanier.

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    Sous l'impulsion d'une troupe théâtrale baptisée "La Compagnie du Pont de l'Hers", une crèche grandeur nature a trouvé sa place en un lieu témoin au siècle dernier, des premiers pas de l'industrie de la chaussure. Et dans la chaleur d'une étable recréée à même la soupente, un public envoûté a pu apprécier l'expression visuelle du mystère de la Nativité. Guidé par Antoon, sur un fond de ciel superbe et constellé d'étoiles, chacun fera très vite connaissance avec Marie et Joseph, campés par Sara et Willy, avec les bergers, Peter, David et Steve, et l'Ange Quentin Gabriel. Ne manquaient que les Rois mages, qui allaient bientôt faire leur apparition au coeur de la nuit glacée. L'heureux événement pouvait alors être célébré, ce qui donnait lieu à une communion finale des plus sympathiques, entre public et comédiens.  

    DSC_2224.JPGL'événement que certains pourraient qualifier de païen, a obtenu un franc succès et a peut-être démontré une autre façon de vivre la religion. Une chose est certaine, à quelques heures de la nuit de Noël, l'ingénieux ensemble emmené par Toni, David et Clare, a offert à ses invités une belle tranche d'optimisme et de fraternité.

  • Le Père Noël est descendu par la grande échelle

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          Les enfants ont accueilli le vieux patriarche à bras ouverts.

    Ces derniers ont spontanément souhaité la bienvenue à celui qu’ils attendaient depuis si longtemps, avec une admirable patience. Comme à son habitude, un Papa Noël très généreux a comblé tout ce petit monde, impressionné et ravi. Friandises et cadeaux ainsi distribués, le visiteur du soir a pu très discrètement s’évanouir dans les couloirs du centre, pour rejoindre rennes et traîneau, remisés sur les quais de la gare, prêts à filer vers de nouvelles destinations.

    En dépit d’une température glaciale, la tradition a été respectée par les pensionnaires du centre de secours Jean Cabanier, qui accueillaient dernièrement un hôte de marque. Après avoir descendu un à un les barreaux givrés d’une grande échelle tendue dans la nuit, le grand bonhomme à la barbe blanche a fait son apparition devant les yeux écarquillés des enfants.