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Art - Page 14

  • C’était hier : Une récré en noir et blanc pour les élèves de Louis-Pergaud

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 9 octobre 2012.

    yvan fleissig,école louis-pergaud chalabreYvan Fleissig a tout expliqué à ses jeunes admirateurs (photos Yves Saddier, archives septembre 2012).

    Les élèves de la classe de CE1-CE2 de l’école Louis-Pergaud, accompagnés de leur maîtresse Isabelle Boulbet, rendaient tout dernièrement visite à la galerie d’art du peintre et sculpteur Yvan Fleissig. Accueillis à leur arrivée par l’artiste, installé au n° 10 de la rue Saint-Antoine depuis mars dernier, les élèves ont pu apprécier un environnement entièrement dédié au noir et au blanc. Face à un éventail de créations originales, les écoliers auront eu toutes les raisons de mettre à mal la théorie selon laquelle le noir et le blanc, ne sont pas des couleurs.

    yvan fleissig,école louis-pergaud chalabre

    Après avoir dialogué avec le locataire de la galerie « l’Oeil de Chalabre », les enfants ont poursuivi la visite, et confirmé leur intérêt pour cette symbolique bicolore. Tout en partageant un excellent goûter, offert par leur hôte.

    L’exposition reste visible aux heures d’ouverture, le samedi de 9 h à 13 h, le dimanche de 10 h à13 h, et sur rendez-vous au 06 80 51 63 70.

  • C’était hier : « Les Minotiers » accueillent des dessins signés Linda Seyve

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 7 octobre 2007.

    linda seyve,les minotiersLinda Seyve présente ses œuvres jusqu’au 31 octobre (Photo archives, Septembre 2007).

    C’est une belle première pour Linda Seyve qui vient d’accrocher ses dessins et aquarelles aux cimaises du restaurant « Les Minotiers » à Mirepoix. Une exposition que le public aura le plaisir de venir découvrir jusqu’au 31 octobre, dans le cadre feutré d’un haut lieu de la gastronomie ariégeoise. Des débuts très prometteurs pour Linda, ancienne élève du collège Antoine-Pons, et titulaire d’un bac « Arts appliqués » acquis au lycée des Arènes à Toulouse. Après deux années de classe préparatoire, Linda a brillamment réussi le concours d’entrée à l’école nationale du paysage de Versailles où elle se trouve actuellement en 2e année.

    Des études qui l’auront amenée à développer son goût pour le dessin et l’aquarelle, avant de poser la palette un instant et proposer le moment venu et redoutable, ses compositions au regard de l’autre. Dans le cadre de son enseignement, notre jeune artiste invitée à réaliser l’étude paysagère d’un canton, a tout naturellement choisi le Pays du Chalabrais. Linda s’apprête ainsi à arpenter les sentiers du Kercorb, au coeur de superbes paysages qui devraient encore favoriser son inspiration pour la réalisation de nouvelles toiles. Tous nos voeux de réussite accompagnent Linda Seyve.   

  • C'était hier : La palette riche et colorée de Camille Amat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 5 octobre 1997. Camille Amat nous a quittés le 20 avril 2012.

    camille amat

    Camille est de retour au pays, l'expérience en plus

    Photos archives, Septembre 1997

    Camille Amat ne guette pas le regard des autres posé sur ses toiles, la peinture est son monde, la peinture est partout dans la maison de cet ancien quartier de la Terre-Blanche où elle a posé sa palette au terme d’un riche périple. Passionnée dès son plus jeune âge par les croquis de mode, la carrière de modéliste à laquelle Camille Amat se destine l’éloigne une première fois de Chalabre vers Toulouse et l’école de dessin.

    Esquisses et croquis sont aussitôt remarqués par son professeur qui lui propose de préparer le concours d’entrée à l’école des arts appliqués de la ville de Paris. L’élève Camille Amat va alors fréquenter assidûment l’atelier toulousain de Christian Schmidt où les ébauches qu’elle réalise traduisent une perception très personnelle de la réalité.

    Elle franchira là une nouvelle étape avant de rejoindre Paris et l’académie de peinture que dirige André Lhote, théoricien du cubisme. Camille Amat séjournera dans la capitale quatre années durant, au contact du peintre et critique d’art qui écrira en 1955 dans la revue « Arts et spectacles » : « Camille Amat sait voir, elle voit, spontanément, candidement, en toutes choses la vérité picturale. C'est-à-dire qu’au lieu de suivre de l’œil le contour des objets, elle perçoit les réactions du décor sur ces objets, ou les réactions de ces objets les uns sur les autres. En un mot, elle remplace en toute naïveté, sans y penser, le dessin du modèle par un dessin de caractère déformé, inspiré et cependant fidèle à l’objet. »       

    C’est ainsi qu’en 1956, Camille Amat obtient le deuxième prix au célèbre concours du Dôme (Montparnasse) avant de voir ses oeuvres exposées à la galerie parisienne du Ventadour aux côtés de celles de André Lhote, Jean Carzou, Edouard Pignon, André Derain, Fernand Léger, Arrivé, Iscan et Armand Seguin.

    En 1958, les sirènes du Midi ramèneront Camille Amat vers son sud natal et plus précisément vers Collioure où elle acquiert la parfaite maîtrise des couleurs et de la lumière. Camille Amat est revenue à présent en ce pays de Kercorb qu’elle avait quitté un jour de l’année 1947 et la passion qu’elle voue à la peinture, à l’instar des couleurs qui éclairent ses toiles, n’a jamais faibli.

  • « Camaïeux », oeuvres de Hilda Dussoubz, exposées à la bibliothèque

    bibliothèque chalabre,hilda dussoubz

    Le n° 4 de la rue des Boulangers accueille jusqu’au lundi 31 octobre, une expo de collages de Hilda Dussoubz. « Camaïeux » se présente comme une série de collages sur toile, nés d’un sentiment de lassitude. Comme l’explique Hilda Dussoubz, « L’épisode Covid a provoqué un passage à vide dans ma créativité. De retour à la « normalité » j’ai décidé de faire du tri dans mon atelier afin de me débarrasser du matériel collecté ainsi que de plusieurs tableaux. À dire vrai, j’avais l’intention de tourner définitivement la « page collage ».

    En feuilletant mes classeurs de découpages et en ouvrant mes boîtes de papiers classées par couleur je n’ai pas eu le cœur de les jeter d’autant plus que des toiles m'attendaient sur une étagère. C’est alors que j’ai pris une grande toile sur laquelle j’ai commencé à coller divers éléments. Quitte à tout jeter autant m’amuser un peu et profiter pour essayer une technique que je n’avais pas pratiquée jusque-là, celle de l’accumulation. Satisfaite du résultat j’ai décidé de faire un deuxième collage dans une autre couleur, puis un autre également en monochrome, en travaillant aussi bien avec les couleurs que j’aime qu’avec celles que j’aime moins, afin de sortir de ma zone de confort. C’est ainsi que la série Camaïeux est née ».

    Malgré le chaos apparent, les principes de la composition ont été respectés par ailleurs, les tableaux sont tous construits de la même manière, à savoir par la superposition des plans jusqu’à la pose de l’élément principal. Des moitiés d’images aux quatre points cardinaux accentuent le format carré. Tous ces paramètres donnent une unité à l’ensemble.

    Hilda Dussoubz  ajoute : « J’ai voulu créer une œuvre ludique qui incite à regarder de plus près ce qui y est caché, persuadée que certains seront attirés par des détails que d’autres ne remarqueront même pas. Aussi, comme dans un jeu de pistes, j’ai parsemé des images de grenouilles dans chaque tableau à l’exception de l’un d’entre eux. A vous de jouer ! ».