Ce mercredi 21 septembre à Chalabre, Mélissa Dubourg et Morgane Ferrier Rey proposent un après-midi découverte de leurs ateliers. La reprise des activités est prévue le mercredi 26 septembre. Pour plus d’informations, escalecreative@gmail.com
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C’est la rentrée à l’Escale Créative
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C'était hier : Paul Manaut, sculpteur, dessinateur et aquarelliste
L’article mis en ligne avait été publié dans l’édition du dimanche 1er septembre 2002 du journal L’Indépendant.
En ce mois d’août 2002, « La grand-mère et l’enfant » ont pris congé des berges de l’Hers afin de prendre place au cœur de la cité chalabroise, un lieu certainement plus conforme pour l’œuvre sculptée par Paul Manaut.
A l’initiative de la municipalité, ce transfert réalisé l’année du 120e anniversaire de la naissance du sculpteur et peintre languedocien, s’accompagnait d’une exposition d’huiles et aquarelles issues pour la plupart de collections privées. Ce fut donc un moment rare offert aux Chalabrois qui découvraient ou redécouvraient sur les cimaises de la mairie, les talents d’un enfant de Chalabre, né à Lavelanet certes, mais très présent dans la mémoire collective du village.
Marie-Annick Serrus Crampagne a retracé le parcours de Paul Manaut
Photos archives, août 2002
Fils de Barthélémy Manaut et Berthe Gabarrou, Paul Manaut né le 20 mars 1882 fait ses études au collège de Toulouse avant d’intégrer l’école des Beaux-Arts de la Ville rose. De 1900 à 1903, il accumule prix et accessits, il obtient en 1904 le grand prix municipal de sculpture et entre à l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris où il est admis dans l’atelier de Jules Coutant. Il concourt pour le très célèbre Prix de Rome, 10e en 1911, 7e en 1912, ce qui lui vaut du député audois Dujardin-Baumetz, sous-secrétaire d’état aux Beaux-Arts, une première commande officielle, le buste en bronze du général Lapasset. Une œuvre qui disparut de Carcassonne en 1941, probablement sacrifiée à la fonte.
En 1913, Paul Manaut quitte l’Europe pour l’Argentine où sa famille a des intérêts. Il reviendra sur le vieux continent en 1922, Toulouse, Paris, Anglet, seront ses lieux de résidence. En 1937 il est au sommet de sa maturité créatrice, une commande du sous-secrétaire d’état à la protection de l’enfance pour la ville et l’hospice de Périgueux, aboutira à « La Trilogie de la Maternité », véritable manifeste artistique de Paul Manaut.
Durant l’exode de 1940, il quitte Paris pour retrouver ses racines à Chalabre. Durant la période 1945-1948 il multiplie les expositions en participant aux salons locaux. C’est une époque d’intense création, où l’artiste s’affirme comme statuaire régional : statue Armand Barbès, buste Paul Sabatier à Carcassonne, monument à Jean Jaurès à Lavelanet, école Jules-Ferry et bas-relief des Vendanges à Narbonne, les Fables de la Fontaine à Couiza, monument aux Martyrs de Rimont, fronton de la mairie et de l’école à Trèbes, Fillette et nouveau-né à Port-la-Nouvelle, Mère et enfant à Capendu, et la Grand-mère et l’enfant à Chalabre.
Le 16 octobre 1959, Paul Manaut s’éteint à Chalabre, victime d’une crise cardiaque, il est inhumé au cimetière Saint-Pierre. Après son décès, la ville de Carcassonne offrira la Grand-mère et l’enfant à la ville de Chalabre, une œuvre qui a retrouvé aujourd’hui la place qui lui revient.
Années 1970, « La grand-mère et l’enfant » dans le jardin des bords de l’Hers
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C'était hier : Le photographe Patrick Pierron déplace l’échelle des grandeurs
L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 24 août 2012.
Patrick Pierron est un observateur attentif des beautés naturelles (Photos archives, Août 2012).
C’est un exercice périlleux auquel Patrick Pierron, passionné par les paysages et les animaux, s’adonne depuis longtemps déjà. Grâce à une approche très personnelle, ce photographe amateur révèle des beautés naturelles insoupçonnées, à travers le prisme d’un objectif qui replace l’invisible à portée de vue.
Après une exposition présentée à Quillan en juin dernier, l’artiste bien connu en Chalabrais, propose une incursion dans le monde des insectes, au n° 1 du cours Henri d’Aguesseau.
Ses créations réalisées selon le principe de la macrophotographie, sont regroupées sur un thème intitulé « La petite nature en Haute-Vallée de l'Aude ». De superbes clichés ornent les cimaises de l’office du tourisme en Quercorb, et sont illustrés par de courts poèmes (haïkus), nés de l’imagination des élèves des classes de 6°1 et 6°3 du collège Michel Bousquié de Quillan. C’est ainsi qu’une créature de l’ordre des diptères a pu inspirer Kévin T., pour qui une « Mouche à lunettes noires, vole de collines en collines, sans rien voir ».
Voilà donc une belle occasion de découvrir la nature sous un autre angle. L’exposition, réalisée avec le soutien du conseil général de l'Aude, est visible durant tout le mois d’août, aux horaires d’ouverture de l’office de tourisme, et devrait être prolongée en septembre. Renseignements à l’OTI, au 04 68 69 65 96.
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Au cœur des lanternes magiques, avec Frédéric Tabet et Georges Méliès
Frédéric Tabet a offert une exploration ludique du divertissement et de la magie fin de siècle.
Fidèle à son rendez-vous mensuel, l’Université Populaire en Kercorb accueillait samedi 20 août place Charles-Amouroux, Frédéric Tabet, maître de conférences en études cinématographiques à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès, et chercheur diplômé de l’ENS Louis Lumière. A l’heure où la nuit rend sa blancheur aux écrans de cinéma, et à une portée de télescope de la rue Côte du Château, gardienne des vestiges de la maison familiale des ancêtres de Georges Méliès, la nombreuse assemblée est partie à la découverte des « origines magiques du cinéma de Méliès ».
Au cours de cette « espatrouillante conférence », telle que son concepteur la nomme, Frédéric Tabet a dressé des ponts entre l’histoire de la magie et celle des débuts du cinéma. Des fantasmagories de Robertson au théâtre de Robert Houdin, il s’agissait de démontrer comment l’art magique avait servi de cadre à la mise en scène des premiers films à trucs. Des propos illustrés par la projection de documents rares, projections agrémentées de quelques expériences magiques réalisées en direct par Frédéric Tabet. Au terme desquelles certains ont été tentés de discrètement regarder si leur voisin de chaise était toujours sur sa chaise.
Au final, une évocation tout aussi originale que captivante de la carrière de Méliès, génial inventeur du spectacle cinématographique, qui n’aura eu de cesse de s’inspirer de l'illusionnisme. Un grand merci à Frédéric Tabet, et au collectif de l’UPEK, qui vous attend le samedi 17 septembre à 17 h à la Maison du Lac de Montbel, où Bernard Dupré évoquera « Les climats passé et futurs de la terre ».
Une nombreuse assemblée, fascinée par la magie de Méliès
Jacques Vergnes a ouvert la soirée aux côtés de son confrère et ami Frédéric Tabet
Les projectionnistes n'ont eu à subir aucune coupure de film