La Fondation René Pous à Auterive accueillera du samedi 2 au samedi 30 avril, les oeuvres de Manuel German et Michel Toppan. Plus de détails sur l'affiche ci-dessous.
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Manuel German expose
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C'était hier : Yvan Fleissig ouvre sa galerie rue Saint-Antoine
L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 8 mars 2012.
Yvan Fleissig († Août 2017) a choisi l’exposition permanente de ses multiples créations (Photo archives, mars 2012).
Voilà bientôt vingt ans, Yvan Fleissig posait marteaux et ciseaux au pied de la vallée du Plantaurel, au terme d’un périple initié au départ de sa Roumanie natale. D’abord installé au centre culturel de La Forge (Ste Colombe-sur-l’Hers), son statut l’amènera à voyager souvent, au hasard d’expositions présentées en de multiples espaces européens. A présent locataire d’une aile de la ferme de Saint-Antoine, ce créateur continue à travailler le bois, le granit, le marbre, ou les minéraux. Il en extrait animaux, danseuses, météorites, et contorsions harmonieuses, dans lesquelles la matière semble se fondre. L’artiste est complet et peint également des huiles, des aquarelles en plusieurs séries, marine, florale, rupestre. Certaines de ses peintures sur cire, technique rare, s’éclairent d’un jeu de couleurs aux aspects originaux.
Au terme de deux décennies de résidence intermittente en Kercorb, Yvan Fleissig a choisi de poser son scooter sur la béquille, pour se mettre semble-t-il sous la protection de Saint-Antoine. Depuis quelques jours en effet, ses créations quittent une à une l’ancien corps de ferme de la route de Montbel, pour prendre place dans l’ancienne Maison Baby, sise au n° 10 de la rue également nommée en mémoire d’un saint chrétien.
L’exposition permanente de ses multiples créations permettra au visiteur de parcourir l’itinéraire artistique d’un ancien rugbyman au talent innovateur. Les passionnés de ballon ovale n’ont pas oublié que l’entraîneur du quinze chalabrois au début des années 1990, était un certain Yvan Fleissig, concepteur de la stèle à la mémoire de Lolo Mazon, dévoilée en 1993 à l’entrée du stade intercommunal. L’inauguration de ce nouvel espace au cœur du village aura lieu vendredi 16 mars à 18 heures.
Photo Yves Saddier
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C'était hier : Pierre Madic, bâtisseur de maisons à emporter
L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 8 février 2002.
Une fois bâtie, la maison sera démontée pour être livrée clé en main à son futur propriétaire (Photos archives, Février 2002).
Il existe à l’orée de la forêt de Rivel, un chantier singulièrement original qui recevait tout dernièrement la visite des élus de la communauté de communes du Chalabrais. Emmenée par Danièle Wyrwich et MM. Gaston Bauzou, Lucien Clergue, Jacques Laffont, Roger Rosich, Jean-Pierre Salvat, et Jacques Montagné, conseiller général, la délégation est venue saluer le travail de Pierre Madic, maître artisan installé sur les hauteurs du Riveillou depuis 1999.
Pierre Madic (à gauche), a accueilli les élus du pays chalabrais
Animé par le désir de promouvoir l’usage du bois de construction, Pierre Madic bâti des maisons à partir d’essences locales, maisons qui une fois érigées, seront démontées pour rejoindre une destination finale, choisie par le commanditaire. Dans un univers où le béton est roi, Pierre Madic, ancien ingénieur au CNRS, veut redonner au bois toutes ses lettres de noblesse : « De plus, retirer le bois du cycle naturel pour l’employer dans le bâtiment, retarde sa transformation en CO2 par décomposition. Par la charte signée en 2001 avec les pouvoirs publics et les syndicats professionnels du bâtiment et des travaux publics, les constructeurs se sont engagés à augmenter de 10 % la part du bois dans les bâtiments, proportion portée à 12,5 % en 2010. Cette mesure permettra de retirer du circuit sept millions de tonnes de CO2 par an ».
Bien évidemment, les contraintes techniques sont nombreuses, chaque pièce de bois est un petit chef-d’œuvre qui sera référencé avant un assemblage final harmonieux et millimétré. Et si le prix de revient d’une telle construction est 10 % plus cher qu’une maison traditionnelle, l’entretien est moindre et l’isolation garantie à toute épreuve. Pour l’heure, le carnet de commandes est bien rempli, les contacts nombreux, et la dernière production en date de Pierre Madic est partie cette semaine vers les Alpes de Haute-Provence.
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C’était hier : Régine et Didier vous emmènent dans le petit monde des bonsaïs
L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 12 janvier 2002.
Régine présente de superbes spécimens de bonsaï (Photo archives, janvier 2002).
Guidés par une passion commune, Régine et Didier ont élu domicile, voilà cinq ans, au pied de la colline du Calvaire, à la Villa l’Escargot. Une belle et grande passion en l’occurrence pour cette technique horticole particulière que représente la culture des bonsaïs. « Un art vivant qui se sculpte avec le temps », et pour lequel ils ont tout investi, soutenus en cela par la Fondation de France au titre du don à la première création. Si Didier possède un style propre, Régine nous souffle discrètement à l’abri d’un « carmona microphyla » qu’il a vraiment la main verte. Une confidence qui prend toute sa valeur devant les superbes spécimens que recèle une serre constellée de ficus, de camelia japonica ou du très résistant podocarpus.
Pour les non initiés, Didier précise que le bonsaï n’est pas obtenu à partir d’une graine, mais prélevé dans la nature, et il suggère de commencer avec l’ulmus parvifolia, parce qu’il est très rustique. Notre horticulteur visiblement très expérimenté parvient ainsi à créer de véritables oeuvres d’art à partir de semis, de sauvageons, de boutures ou par marcottage. Une technique qui consiste à enterrer ou enraciner un organe végétal aérien qui sera ensuite séparé de la plante mère. Il s’agit alors de retrouver les formes des arbres telles qu’elles se présentent dans la nature, formes en balai, tronc incliné, en cascade, troncs multiples…
Dans la philosophie orientale, l’art bonsaï qui représente croissance et devenir est considéré comme une expression de l’harmonie entre l’homme et la nature, entre le ciel et la terre. Comme le souligne Didier, « il se crée une relation entre vous et votre arbre, la contemplation des bonsaïs tient lieu d’exercice de méditation ». Si vous souhaitez en savoir plus sur le yamadori, shari, kanuma ou akadama, retrouvez Didier et Régine à la « Villa l’Escargot », route de Mirepoix. Pour tous contacts, http//bonzaïpourtous.com