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  • Le groupe Arsenic on tour

    arsenic chalabreLes rockers enchaînent les répétitions dans un cadre en perpétuelle métamorphose.

    Dans un studio aménagé au dernier étage d'une demeure ancienne du Cours Sully, six musiciens vivent leur passion pour la musique rock et hard-rock, à un rythme quasi quotidien. Et pour qui a le privilège de partager les performances de Christian (guitare), Fredo (chant et batterie), Matéo (guitare), Olivier (chant, guitare basse et designer), Robert (percussions) et Roland (ingénieur du son), il est permis d'affirmer que les éléments composant le groupe Arsenic ne font pas dans la dentelle.

    arsenic chalabreCe groupe d'amis qui jouent avant tout pour le plaisir de partager des sonorités ayant rythmé leur adolescence (à peine révolue), se produisent régulièrement sur des scènes intimistes, et sont rompus à la grisante expérience des rappels. A l'instar de ses performances acoustiques, la moyenne d'âge du groupe Arsenic pourrait elle aussi atteindre des sommets, si ce n'était la présence de Matéo, qui, du haut de ses dix-sept ans, laisse entrevoir les qualités d'un musicien en devenir.arsenic chalabre

    Présent sur les scènes de la Galloise, de l'Ecume des jours, ou sur les festivals "motos", le groupe Arsenic propose un pèlerinage vers la musique des années 1970, 80 et 90. Les amateurs partageant un répertoire allant de ZZ Top à Scorpions ou Thin Lizzy, pourront venir à leur rencontre le samedi 30 mars chez Diana Murray, au Kat Mc Gee's Pub de Limoux (ancien café des Cars), et le samedi 6 avril au café restaurant de l'abbaye à Saint-Hilaire. Les premiers accords de ces deux concerts seront donnés à partir de 21h. 

    arsenic chalabrearsenic chalabre

  • Aristide Peyronnie défie le temps qui passe

    Aristide bis.jpgAristide Peyronnie, six décennies d’expérience, acquise goutte à goutte.

    Tout le monde ne se souvient peut-être pas de la mésaventure survenue en janvier 1996 à Aristide Peyronnie, venu tout droit de son Couserans natal afin d’exercer en Kercorb, la délicate charge de bouilleur ambulant. Ce mardi là, aux alentours de 4h du matin, Aristide avait réussi à sauver in-extremis son alambic encerclé par les eaux furieuses du Blau, avec l’aide de Villefortois, dévoués face à l’imminence de l’irréparable.

    Expérience déplaisante certes, mais rangée au chapitre des anecdotes par notre « brulou de vi » qui en a vu d’autres, en 62 ans de carrière. Au service des bouilleurs de cru depuis 1950, Aristide affiche une sérénité et une mémoire aussi limpides que son divin nectar. Fruits d’une sagesse acquise au fil de plus d’un demi-siècle d’expérience, à peine troublée par deux années sur les rivages tunisiens de Carthage, au titre d’appelé du contingent (1954-1955).

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat

    Calé sur sa chaise, pensif sous le bonnet qu’une chéchia vient remplacer les jours de cérémonie, Aristide perçoit le moindre battement de son imposant alambic (700 kg), chauffé au bois. Autour de lui, les bouilleurs de cru s’affairent, amenant qui la prune, qui la poire, voire même la cerise. Aristide recharge un peu de bois, et la discussion s’engage autour de la cucurbite, qui passera ensuite le relais aux serpentins. Mais avec les premières gouttes de blanche tombant au fond du décalitre, le silence s’impose, le temps suspend son vol.    

    La mission de notre maître alchimiste, qui continue à relever le défi autant par amour du métier que par nécessité, reprendra demain à la première heure, avec une nouvelle flambée et le retour de subtils effluves d’alcool. Ce quotidien presque hors du temps, va connaître une pause, le temps des fêtes de la Nativité et un retour vers la vallée du Massatois où repose Marinette, l’épouse d’Aristide, décédée le 11 mars dernier. A la rentrée de janvier, Aristide et son alambic auront quitté Sonnac-sur-l’Hers pour retrouver les berges parfois inhospitalières du Blau coulant à Villefort. Puivert, puis Roquefeuil seront les autres destinations à venir de notre « brulou de vi », qui perpétue malgré le temps qui file, un métier qui ne dit pas son âge.

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat

  • C'était hier : Camille Amat a peint le mystère de Fluris

    Sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après avait paru dans l'édition de l'Indépendant datée du samedi 27 décembre 1997. Un retour vers le quotidien du pays chalabrais, tel qu'il était voilà tout juste quinze ans, en forme d’hommage à Camille Amat, disparue le 20 avril 2010.

    Camille Amat.JPGCamille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris (Photos archives Décembre 1997. A gauche, Andrée Mazon (†) le 23 janvier 2009).

    Lorsque le comité du Tricentenaire de Fluris propose de marquer d’une pierre blanche ce 300e anniversaire du 13 décembre, il ne sait pas encore qu’il compte en la personnalité de Camille Amat, sa plus fidèle alliée. Reconnue pour ses talents bien au-delà des frontières du Kercorb, Camille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris. Sous un clair de lune qui illumine Saint-Pierre et la demeure des Bruyères, le charivari prend vie grâce à la complicité de trois mystérieuses silhouettes mues par un tempo irréel. Seul manque peut-être cet élément majeur de la fête qu’est le bruit, mais à bien écouter, rien n’est moins sûr. Dans une alchimie de couleurs, de mouvements et de symboles, Camille Amat fait ressurgir toute la magie d’un mythe enfoui au plus profond de la mémoire collective chalabroise.

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    Avec cette même sensibilité et cette même force qui firent dire à un critique : « Dans l’art, il n’y a qu’un seul critère : la chair de poule ». Ce souvenir unique reproduit sous la forme d’une affiche en quadrichromie est disponible à la mairie Cours Sully ou auprès des responsables du Cercle Occitan du Quercorb et de « Il était une fois Chalabre ».  

  • Une récré en noir et blanc pour les élèves de Louis-Pergaud

    yvan fleissig,l'oeil du kercorbYvan Fleissig a tout expliqué à ses jeunes admirateurs (photos Yves Saddier).

    Les élèves de la classe de CE1-CE2 de l’école Louis-Pergaud, accompagnés de leur maîtresse Isabelle Boulbet, rendaient tout dernièrement visite à la galerie d’art du peintre et sculpteur Yvan Fleissig. Accueillis à leur arrivée par l’artiste, installé au n° 10 de la rue Saint-Antoine depuis mars dernier, les élèves ont pu apprécier un environnement entièrement dédié au noir et au blanc. Face à un éventail de créations originales, les écoliers auront eu toutes les raisons de mettre à mal la théorie selon laquelle le noir et le blanc, ne sont pas des couleurs.

    yvan fleissig,l'oeil du kercorb

    Après avoir dialogué avec le locataire de la galerie « l’Oeil de Chalabre », les enfants ont poursuivi la visite, et confirmé leur intérêt pour cette symbolique bicolore. Tout en partageant un excellent goûter, offert par leur hôte.

    L’exposition reste visible aux heures d’ouverture, le samedi de 9h à 13h, le dimanche de 10h à13h, et sur rendez-vous au 06 80 51 63 70.