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Art - Page 75

  • Yvan Fleissig ouvre sa galerie rue Saint-Antoine

    Yvan Fleissig Mars 2012 004.jpgYvan Fleissig a choisi l’exposition permanente de ses multiples créations.  

    Voilà bientôt vingt ans, Yvan Fleissig posait marteaux et ciseaux au pied de la vallée du Plantaurel, au terme d’un périple initié au départ de sa Roumanie natale. D’abord installé au centre culturel de La Forge (Ste Colombe-sur-l’Hers), son statut l’amènera à voyager souvent, au hasard d’expositions présentées en de multiples espaces européens. A présent locataire d’une aile de la ferme de Saint-Antoine, ce créateur continue à travailler le bois, le granit, le marbre, ou les minéraux. Il en extrait animaux, danseuses, météorites, et contorsions harmonieuses, dans lesquelles la matière semble se fondre. L’artiste est complet et peint également des huiles, des aquarelles en plusieurs séries, marine, florale, rupestre. Certaines de ses peintures sur cire, technique rare, s’éclairent d’un jeu de couleurs aux aspects originaux.   

    Au terme de deux décennies de résidence intermittente en Kercorb, Yvan Fleissig a choisi de poser son scooter sur la béquille, pour se mettre semble-t-il sous la protection de Saint-Antoine. Depuis quelques jours en effet, ses créations quittent une à une l’ancien corps de ferme de la route de Montbel, pour prendre place dans l’ancienne Maison Baby, sise au n° 10 de la rue également nommée en mémoire d’un saint chrétien.

    L’exposition permanente de ses multiples créations permettra au visiteur de parcourir l’itinéraire artistique d’un ancien rugbyman au talent innovateur. Les passionnés de ballon ovale n’ont pas oublié que l’entraîneur du quinze chalabrois au début des années 1990, était un certain Yvan Fleissig, concepteur de la stèle à la mémoire de Lolo Mazon, dévoilée en 1993 à l’entrée du stade intercommunal. L’inauguration de ce nouvel espace artistique au cœur du village, aura lieu le vendredi 16 mars à 18h. 

  • Elisabeth Frachey expose à l’office de Tourisme

    office de tourisme intercommunal du quercorbLes lieux de prières, un des thèmes de prédilection de l'artiste.

    Avec le mois de décembre qui vient, la galerie d’art du cours d’Aguesseau va accueillir une nouvelle collection de toiles représentant la région Midi-Pyrénées, ses ouvrages d’art, sa faune et sa flore. Nouvelle résidente du pays de Rivel, installée au Pont des Mathalis, Elisabeth Frachey peint des représentations figuratives sur toile ou sur bois, et parfois sur commande, avec le support d’une simple photo.

    office de tourisme intercommunal du quercorbElizabeth Frachey (photo Jacqueline Sarda).

    Pour Elisabeth Frachey, la peinture à l’huile est une histoire ancienne : « J’ai su peindre avant se savoir écrire, mon premier tableau est encore dans la famille, c’était un chat, j’avais quatre ans ». Une première exposition à Aix-en-Provence en 1974 lui ouvre une voie nouvelle, son parcours n’a depuis jamais connu de trêve. Un dernier détail d’importance, selon les recherches généalogiques effectuées par sa grand-mère, la nouvelle pensionnaire de l’O.T.I serait une descendante du célèbre peintre flamand de la Renaissance, Pieter Brueghel.

    Le vernissage de cette exposition, visible jusqu’au premier jour de l’hiver, aura lieu aujourd'hui jeudi 1er décembre à 17h, à l'office intercommunal du tourisme.

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  • Frédéric Paillard, le luthier inspiré de La Bâtisse

    frédéric paillard,luthes-paris,kercorb patrimoineLa harpe gauloise, une œuvre d’art, promise à la musique, et créée par Frédéric Paillard. 

    Animateur de l’association « Kercorb Patrimoine », désireux de valoriser certaines pratiques oubliées, Frédéric Paillard entretient plusieurs passions, dans la proximité des potagers du Quartier du Moulin. Ancien artisan ébéniste, Frédéric a profité de ses vacances estivales, et du bois sec entreposé dans son grenier, pour fabriquer une harpe gauloise.

    S’il veut accéder au petit atelier de La Bâtisse, le visiteur doit d’abord saluer une petite ânesse prénommée Molly, laquelle le guidera vers l’artiste, installé tel le Gepetto de notre enfance. Comment lui est venue l’idée de créer cet instrument, se demande le néophyte ? « Je joue d’une petite harpe troubadour depuis une vingtaine d’années, et à la suite d’une rencontre avec Myliane, musicienne, chanteuse et pianiste, nous avons décidé de monter un petit groupe, aidés en cela par ma fille Claire. Ma petite harpe ressemblant plutôt à un jouet, j’ai voulu m’en procurer une de plus conséquente. Après renseignement, il s’est très vite avéré que les prix d’achat étaient simplement inabordables. Et là, j’ai décidé de fabriquer mon propre instrument ». Plusieurs heures de réflexion et autant de croquis plus tard, notre luthier se mettra à l’ouvrage, en commençant par le choix du bois, ce qui n’allait pas être une mince affaire.

    Du bois d'ici

    «Grâce à mes quelques connaissances en la matière, j’ai choisi du frêne pour l’arche avant, de l’ormeau pour l’arche du haut, du cyprès pour la table d’harmonie recevant les cordes, et du cèdre pour la caisse de résonance. Des bois exclusivement collectés autour de Chalabre voilà quelques années, et séchés en planche sur liteau dans mon grenier, depuis pas moins de quinze ans. J’ai même tourné les clefs de tension dans du buis ramassé au-dessus de Puivert».

     Une fois la harpe terminée, il restait un point crucial à résoudre, celui des cordes. « J’ai essayé plusieurs matières, le boyau, que j’ai torsadé moi-même, le nylon, le métal, … sans jamais obtenir le son espéré. L’idée m’est venue de rendre visite à Luthès-Paris, une petite entreprise installée dans le hall de l’ancienne gare de Chalabre ». Cette société commercialise depuis novembre 2004, violons, violoncelles et contrebasses, ainsi que divers instruments, comme la viole de gambe. « J’ai eu la possibilité d’essayer différentes cordes en métal, avant de découvrir que les cordes de viole de gambe, convenaient parfaitement pour les premières cordes basses ». Frédéric Paillard explique ensuite comment il sera obligé de commander en Bretagne, les cordes complémentaires pour les octaves suivantes. Une fois les cordes montées, il ne reste plus qu’à accorder la harpe.

    Cent jours pour un bon accord

    Une phase délicate, car le bois travaille, tout comme les cordes. Il prend conseil auprès de Robert Wolken, facteur en piano domicilié sur le cours d’Aguesseau, qui lui explique comment il faudra accorder cent jours de suite, avant d’obtenir un son juste. Au terme des deux mois impartis, la harpe de Frédéric « tient enfin l’accord ».

    Depuis lors, Myliane, Claire et Frédéric répètent chaque dimanche après-midi, à la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour de Bélesta (Ariège). Séances auxquelles le public est cordialement invité à assister. Pour conclure, Frédéric veut bien admettre que la création d’un tel instrument, relève de l’alchimie. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager l’organisation de stages de fabrication de harpe, dans le cadre de l’association « Kercorb Patrimoine ».

  • François Dussoubz expose ses dessins à la bibliothèque

    Le samedi 30 juillet dernier, un jury présidé par Philippe Ward récompensait les lauréats du VI° concours de nouvelles, organisé par la municipalité. Un beau palmarès auquel avait été associé l’ensemble des candidats, félicités pour la qualité de leurs écrits. Cette remise de prix avait permis à François Dussoubz, citoyen de Nébias et auteur d’une nouvelle intitulée « La mort qui tournait en rond », d’offrir une aquarelle de sa création à la municipalité chalabroise.

    françois dussoubz,bibliothèque chalabreFrançois Dussoubz écrit et dessine.

    Mais l’écriture n’est pas l’unique passion de ce retraité de la télévision française, qui a mis à profit les premiers jours de l’année 2011 pour renouer avec un art qui lui est cher, le dessin à la plume et à l’encre de chine. Un art pratiqué durant plusieurs années, et qu’il a été invité à présenter au cœur de la galerie de la bibliothèque chalabroise. Cette exposition essentiellement consacrée à des représentations de monuments, châteaux, églises, moulins, … de la région, recèle un dessin de 1966 représentant un hussard du 1er régiment de 1804. Après quelques transformations, celui-ci donnera en 1993, une belle huile peinte (photo). Elève de l’académie Julian à Paris, où il suivit des cours de dessin, François Dussoubz  profite de la rentrée de septembre pour accrocher ses créations aux cimaises du n° 4 de la rue des Bains-douches.

    L’occasion de signaler la modification provisoire des horaires d’ouverture de la bibliothèque : lundi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h, mardi de 9 h à 12 h, mercredi de 9 h 30 à 12 h, jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h, vendredi de 9 h à 12 h et de16 h 30 à 18 h 30.

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