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Art - Page 78

  • "Roest" : La corrosion progresse entre les murs de l'Office de tourisme

    Roest.jpgJean-Baptiste Germain, Nathalie Magnin, Eliane Ventenat et Christian Wallon.

    Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, quatre artistes se sont associés, pour redonner un peu de lustre à cette matière d’une couleur brun-rouge, dont le temps a confisqué le brillant, la rouille. Quatre talents ont ainsi investi la galerie du n° 1 Cours Henri d’Aguesseau, pour une exposition de créations plutôt originales, à voir impérativement jusqu’à demain dimanche 17 juillet. Les oeuvres sur support textile de Nathalie Magnin, les photographies de Christian Wallon, les peintures d’Even et les dessins de Jean-Baptiste Germain offrent une vision inattendue des effets de la corrosion.

    Pont Chemin de fer.jpg

    Effets souvent destructeurs et pervers, pouvant engendrer un fort sentiment de pessimisme, lequel disparaît dès lors que l’on pousse la porte de l’office du tourisme du Quercorb. Car nos quatre artistes réunis autour d’une couleur dominante réussissent à démontrer que la nature reprend toujours ses droits, et surtout ses couleurs. Preuves à l’appui avec la projection de la vidéo "Vert/Rouille", proposée en marge de l’expo. Pour tout renseignement, contacter l’OTI au 04 68 69 65 96.

    Un album "Roest" a été mis en ligne.

    Roest bis.jpgUn vernissage réussi pour le quatuor d'artistes.

  • "Roest" : La corrosion va ronger l'Office de tourisme

    L'OTI du Quercorb accueille une nouvelle exposition, sur le thème de la rouille (roest), son vernissage est programmé aujourd'hui vendredi 1e juillet à partir de 18h. Les quatre artistes associés pour la circonstance lancent l'invitation suivante : « Soyez couleur rouille comme l’expo, ou habillez vous vert nature, merci pour votre coopération à la réussite de ce vernissage ». Nathalie Magnin (textiles), Christian Wallon (photographies), Even (peintures) et J.B Germain (dessins) seront accueillis dans la galerie du n° 1 Cours Henri d'Aguesseau par Jean-Pierre Salvat, président de la Communauté de communes du Chalabrais. La projection d'une vidéo de l'expo "Vert/Rouille" sera également proposée. 

     

    office de tourisme du quercorbEn juillet 2010, Jean-Pierre Salvat avait accueilli Even et Christian Wallon pour leur expo "Zen".

  • « Tri’Angles de vues » à la galerie de Léran

    galeazzi copy.jpgLe «Castelou», galerie d'art à Léran en Ariège, propose jusqu’à ce soir (de 15h à 19h), les regards de trois artistes, pour trois angles de vues différents et trois interprétations artistiques.

    Amanda Attenburow née à Londres, artiste plasticienne vous invite dans ses espaces aériens, où se posent comme des oiseaux, ses collages dentelles. Son regard tout en finesse et délicatesse se promène dans l'espace, pour une vision de l’existence sous différentes perspectives, permettant d’échapper à ce monde parfois pesant. Elle est aussi avec Andy son mari, propriétaire de ce lieu, ancienne demeure du Duc de Lévis de Mirepoix au début du 19e siècle. Les vitraux de la galerie ont été réalisés par Louis-Victor Gesta.

    Manuel Menendez, poète  et peintre sculpteur catalan, vivant à Llançà en Espagne, propose un regard qui synthétise la force de la matière en une concentration de la couleur à travers des aplats très structurés. Scènes de la vie quotidienne d'un environnement qu'il affectionne, il ponctue ses tableaux d'annotations poétiques et nous emmène dans sa vision du monde haute en couleur. Pour la première fois, Manuel présente une série de sculptures, « Miss Meninas », formes très épurées, géométriques, lisses laissant apparaître son grand attachement à l'art contemporain.

    Joëlle Sommier, originaire du 93, artiste plasticienne, livre un regard plus introspectif, un voyage au centre de la matière, là où règne le vide. Elle le symbolise par ces espaces blancs, qui sont pour elle comme des respirations, des silences au coeur du chaos des couleurs. Ces intervalles qui nous habitent, et qui nous relient, là où les différences redeviennent unité. « Tout le monde est une seule personne qui n'existe pas » F. Pessoa. « ET » est le titre de cette série de peintures acryliques sur carton, marouflées sur toile.

    Plus connu sous le nom occitan de «Castelou» ou petit château, ce bâtiment d’une sobriété classique côté rue, dévoile à l’intérieur, stucs rococo, carreaux ornementaux signés L. Vigier (Pont Saint-Esprit) et décors de style néo-gothique. Une impressionnante galerie éclairée côté jardin par des vitraux crées par le célèbre Louis-Victor Gesta (1824-1884) dont l’atelier toulousain était considéré à l’époque comme «le plus grand atelier de vitraux dans le monde» donne «au petit-château» un charme raffiné. Propriété des ducs de Lévis-Mirepoix jusqu’en 1960, la légende raconte que le «Castelou» aurait été construit à proximité de l’imposant château familial pour abriter les amours clandestines du duc (Guy?) et d’une de ses maîtresses.

  • La métamorphose selon Deev Vanorbeek

    deev vanorbeekElles étaient parties, elles sont revenues, les oeuvres de Deev Vanorbeek en imposent à nouveau au pied de la Borde Blanque. Belge flamant vivant dans l’Aude depuis plusieurs années, artiste indépendant depuis 1999, Deev Vanorbeek est sculpteur sur fer, ses créations ornaient il y a peu de temps encore la vallée du Blau, du côté de la ferme de la Mouillère (où il est encore possible d’admirer une réalisation tenant compagnie à âne et moutons, baptisée « Le cercle carré»). Installé à présent à Ste Colombe-sur-l’Hers, il défend dur comme fer sa devise, « Back to nature », un retour vers la nature, qui sert de support fondamental à la réalisation de ses créatures. Mouches, guêpes, chauves-souris, sauterelles, grenouilles, rats, évoluent dans un environnement qu’ils ont conquis, un moyen pour l’artiste d’affirmer son respect pour l’insecte et la nature.

    De ses mains habiles travaillant le simple fil d’acier réutilisé, naissent des torsions tortillées de fil de fer et de bronze. Assemblages compacts qui permettent à Deev Vanorbeek d’arrêter le cours du temps. Pour un instant seulement, car ses créatures vieillissent elles aussi, par leur exposition à l’air et à la lumière. Elles se transforment graduellement, une métamorphose faite de changements de couleurs et qui engage vers une nouvelle vie. Deev Vanorbeek invite à la confrontation avec une réalité disproportionnée, une réalité qui impose le respect. Juste pour une fois, on ne pourra écraser une fourmi ou une araignée sous ses pieds. « Back to nature », ou le symbole du respect de la vie à tout prix.

    D'autres réalisations de Deev Vanorbeek sur son site personnel : http://www.vanorbeek.com

    deev vanorbeekLes insectes de Deev Vanorbeek inspirent le respect.