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Art - Page 81

  • Jean-Claude Sicre et la chose métallique, ou la fusion parfaite

    J.C Sicre.JPGJean-Claude Sicre aux côtés d'une de ses créations originales.

     

    Après avoir longtemps tenu le siège du "Pog de Montségur" pour le compte d'une entreprise basée chez les « Cabos » de Bélesta, Jean-Claude Sicre profite d'une retraite tranquille dans son quartier du Pont Rouge. Mais cet ancien tourneur fraiseur ne s'est toujours pas résolu à tourner la page. C'est ainsi qu'il rallume fréquemment son poste à souder, tout en prenant un malin plaisir à laisser son imagination faire des siennes. Loin de toutes contraintes professionnelles et autres impératifs imposés par les cotes d'alésage et de fraisage.

    Voilà comment la vieille passerelle jetée sur le pont du Chalabreil recevra un beau matin de 2006 la visite inopinée d'un gladiateur et de son char, tout droit sortis d'un cirque romain (photo en bas à gauche). Depuis, les oeuvres nées de l'inspiration d'un artiste passé maître dans l'art de détourner la fonction initiale de l'outil métallique, font l'objet de nombreuses expositions. La dernière en date se tient actuellement dans le grand salon de l'hôtel de France mais aussi à la Maison Pierre Baby, où chacun peut retrouver à travers des réalisations très originales la symbolique qui lui convient.Voilier.jpg

    Poule.JPGCréées à partir d'éléments tristement destinés à la ferraille auxquels il offre une deuxième vie, Jean-Claude Sicre confirme la maxime selon laquelle « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Un soc de charrue, une lame de  faux, une enclume, quelques coups de marteau avisés, et c'est une autruche plus vraie que nature qui accueille aujourd'hui les visiteurs à l'hôpital local des Hauts de Bon Accueil. A l'heure du tout recyclage, notre heureux retraité cultive une passion qui s'inscrit parfaitement dans l'air du temps.Chouette.JPGChariot.JPG

    Passerelle.jpg   Carnavalier.jpg

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  • De Philippou à Taiwan

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    Ariel Moscovici et ses oeuvres peu avant leur départ de Philippou pour Taiwan.

    Embarquées dans la cité phocéenne en janvier 2004 pour un périple qui les a acheminées de Philippou vers l'île de Taiwan, les oeuvres du sculpteur Ariel Moscovici composent la touche finale de la « Taipei 101 Tower », inaugurée le 17 octobre 2003. Celle-ci se dresse vers le ciel sous la forme d'une fleur de bambou dans un style inspiré de la tradition chinoise. Ce que l'on sait moins, c'est que cette tour haute de 508 mètres (la plus haute jamais construite jusqu'en juillet 2007), arbore sur sa base le fruit d'une création réalisée dans un atelier du Kercorb.

    A pied d'oeuvre durant deux ans dans son atelier voisin de la gare de Rivel, Ariel Moscovici a créé un ensemble de sculptures dont les formes font référence à l'univers tel que la philosophie chinoise peut le percevoir. Tel qu'il apparaît dans le Yi-King (le Livre des Transformations) ou dans le Wu Ch'i Ching (les Annales de la Guerre), qui contiendraient une description des huit formations tactiques fondamentales. Taillés dans des blocs de granit rose clarté venus de Bretagne (Perros-Guirrec), ce sont au final huit éléments complémentaires qui sont disposés en cercle sur le parvis de la tour. Huit comme le chiffre porte-bonheur synonyme de réussite symbolisé par les huit sections qui forment la «Taipei 101 Tower», auxquelles sont venues s'ajouter juste avant l'ouverture au public, les huit pièces d'art réalisées par Ariel Moscovici.Moscovici II.JPG

    La symbolique chinoise relative à l'univers est présente dans chacune des huit sculptures.

    Lauréat du premier prix de la Biennale internationale de Sculpture à Collioure en 1990, Ariel Moscovici expose régulièrement en France (Grand Palais), en Belgique, mais aussi à Nagoya, Kyoto, et Taiwan où la maquette de son projet aura été retenue pour venir parachever un joyau d'architecture et de haute technologie, "entre ciel et terre".

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