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C'était hier - Page 39

  • C'était hier : Nouvelles perspectives rue du Pont-Vieux

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 12 juin 1999.

    usine franzone

    L'ancienne manufacture Franzone va disparaître du paysage chalabrois

    Photo archives, Juillet 2009

    Les élus de l'équipe municipale réunis dernièrement sous la présidence de Jacques Montagné, maire de Chalabre, ont traité les dossiers suivants : Piscine de Limoux, la commune de Chalabre vient de signer une convention avec la ville de Limoux qui accorde des tarifs préférentiels aux Chalabrois qui désireraient utiliser la piscine. En contrepartie, une participation financière est demandée à la commune.

    Travaux rue du Capitaine Danjou : ils devraient commencer en 2000. Le financement serait pris en charge à 50% par le Département. Afin de résoudre certains problèmes d'ordre technique, la commune envisage de faire appel au CAUE. Une rencontre préalable à la mise en place du projet définitif sera organisée avec les habitants concernés par ce projet.

    Espace associatif : un avant projet sommaire a été exposé en conseil municipal et concerne les anciens établissements Franzone. Cet avant projet tient compte des souhaits exprimés par les associations lors de l'enquête qui a été menée. Il pourrait être intégré dans le cadre d'un contrat de développement entre le Département et la Communauté des Communes du Chalabrais.

    Lotissement communal : la commune poursuit ses entretiens avec le groupe Marcou pour la réalisation d'un lotissement communal sur le site de Bon-Accueil. Cette société réalise des constructions en locatif ou en accession à la propriété. Les renseignements peuvent être obtenus en mairie.

    usine franzone

    La construction des sanitaires du Pont-Neuf

    Photo archives, non datée

    Travaux divers : la commune a confié à la SADE l'extension du réseau d'assainissement sur la partie stade et camping. Le conseil municipal considérant l'état de vétusté des sanitaires situés au Pont-Neuf, a décidé de faire procéder à leur démolition dans les semaines à venir. L'étude du réseau d'assainissement se poursuit. Certains éléments qui perturbent le bon fonctionnement de la station d'épuration ont déjà pu être mis en évidence. D'autres tests sont en cours.

  • C'était hier : Les Cyclos au pays de l’ours

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 11 juin 1999.

    cyclo vtt club du chalabrais

    Rencontre insolite dans les rues d’Arreau

    Photos archives Juin 1999

    A l’approche des grands rendez-vous cyclosportifs de l’été, les mordus de la petite reine (il en reste), sont partis parfaire leur condition physique sur les belles pentes pyrénéennes. Au terme d’un court périple en voiture et après une brève pointe de vitesse sur le célèbre circuit automobile du Comminges, le peloton chalabrois faisait une halte sous la superbe halle de Montréjeau. Douze coups sonnaient au clocher octogonal de l’église Saint-Jean, l’heure pour nos cyclos d’enfiler ces belles tenues que d’aucun leur envient, et de fondre vers le confluent de la Neste d’Aure et de la Garonne, au pied des pics noyés dans la brume.

    Arrivé sans encombre dans les derniers mètres du col des Ares (797 m), le peloton chalabrois va allègrement enchaîner avec le col de Buret et ses 599 m, histoire d’huiler un peu les six belles mécaniques. Un rapide regard vers le pic du Cagire et commence alors la montée du redoutable col de Menté aux dénivelés fameux, et dont le nom est associé au grimpeur Luís Ocaña, victime d’une chute terrible le 9 juillet 1971. Au terme d’une longue ascension dans l’humidité et la brume, les cyclos arrivent aux Fougères, le sommet est juste plus loin. Un dernier virage, une trouée dans l’épaisse forêt du Mourtis, et Maryse, Patrick, César, Roger, Jean-Christophe, Jean, puis Christian, aperçoivent le gîte-auberge « La Soulan », où ils sont attendus pour la nuit. Chaleureusement accueillis par Thierry Vartère maître des lieux, les cyclistes du Kercorb vont pleinement récupérer de leurs efforts grâce aux talents culinaires de Valérie, sous le regard immortalisé de l’ourse Melba.

    cyclo vtt club du chalabrais

    La nuit sera calme et réparatrice, mais au réveil c’est la déception, une forte pluie tambourine sur les mansardes. Après concertation et un solide petit déjeuner, les cyclos prennent congé de leurs hôtes, et entraînent de force leurs vélos sous la pluie, direction Saint-Béat, la vallée et la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges. L’espoir de gravir le Portillon, Peyresourde, Azet et Piau-Engaly s’éloigne, d’autant plus que de gros nuages noirs étouffent les cimes pyrénéennes. Un rapide coup d’œil sur la carte et Patrick, capitaine de route, suggère un retour par le canal de la Neste, direction Arreau où l’équipée engourdie va débouler aux environs de midi. Un dernier regard vers les premiers lacets de l’Aspin et tout le monde met pied à terre, balade terminée, perception de vêtements secs devant la maison du tourisme. Et là, au cœur d’Arreau, capitale de la vallée d’Aure et terre d’Isabelle, la Dame des Quatre Vallées, les cyclos chalabrois auront une apparition collective. Eblouis peut-être par le premier rayon de soleil de la journée, nos amoureux de la petite reine verront la belle, à moins que ce ne fut son époux.

    Les CCC ont laissé Arreau à son mystère, mais ils reviendront, c’est promis ! Pour le plaisir de remonter au Mourtis, afin de retrouver Valérie et Thierry, et pourquoi pas les « petits » de Melba.

  • C’était hier : Les tenniswomen sont championnes de l’Aude

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 10 juin 1999.

    tc du chalabrais

    Gisèle, Laurence, Gaëlle, Catherine et Frédérique ont ramené le titre à leur président

    Photo archives, Juin 1999

    Pour un coup d’essai, c’est véritablement un coup de maître que l’équipe féminine du Tennis Club Chalabrois a réussi dimanche à Gruissan où elle disputait la finale du championnat départemental de 4e série. Par deux victoires à une, les protégées du président Bernard Lanes ont brillamment remporté leur premier titre face aux représentantes du TC Argeliers. Deux simples décisifs et extrêmement disputés ont mis les Chalabroises sur le chemin du succès, le redoutable privilège d’engager les « hostilités » et de marquer le premier point revenant à Laurence Bérenguer, sereine malgré l’enjeu. La deuxième rencontre opposant Frédérique Falcou à une Argeliésoise classée 30/1 (meilleur niveau en 4e série), allait être tout aussi serrée et au terme d’un suspense haletant, le résultat final donnait 7/5, 6/1 en faveur de Frédérique qui signait là une nouvelle performance. Avec deux succès au bout de la raquette, les Chalabroises étaient assurées du titre, et ce malgré la courte défaite concédée lors du double.

    Mmes Gisèle Courthez, Catherine Bérenguer et Mlles Gaëlle Rosich, Laurence Bérenguer et Frédérique Falcou pouvaient alors mesurer le chemin parcouru depuis le mois de janvier et cette première victoire face aux représentantes de la Malepère. Invaincues depuis, éliminant le TC Minervois en quart et le TC Tuchan en demi-finale, les féminines du TCC obtiennent une récompense méritée et très encourageante. Inutile de le préciser, l’accueil réservé aux championnes fut des plus chauds, bises, félicitations, accolades, il ne restait plus alors qu’à sabrer le champagne. Pour fêter dignement le titre et partager le bonheur de la victoire en compagnie des sociétaires du club.

  • C'était hier : Ces petits riens qui font la différence

    Sous ce titre avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 9 juin 1994, l'article mis en ligne aujourd'hui. Un petit retour en arrière, pour marquer les trente ans d'une passerelle venue se faire une petite place sur le boulodrome de la place Charles Amouroux.

    passerelle.JPGIl n'est plus interdit de traverser la voie

    Photo archives, Juin 1994

    Il n'est pas si loin le temps où les Chalabrois avaient le privilège d'assister quotidiennement à cette manoeuvre du conducteur de train de la ligne Bram-Lavelanet, qui stoppait son convoi de marchandises peu avant la ferme de Saint-Martin, afin d'abaisser lui-même la barrière, méthode infaillible pour supprimer tout risque d'accident.

    Cette période aujourd'hui révolue, n'en a pas moins conservé certains vestiges, tel le pont de chemin de fer qui enjambe le cours de l'Hers et sur lequel, il était formellement interdit de flâner. Si ce pont métallique rendait de fiers services aux usagers de la Société Nationale de Chemin de Fer, pour les gens du Kercorb, il n'était d'aucune utilité ou presque. Quand les Chalabrois du quartier du Chalabreil voulaient rendre visite aux Chalabrois du quartier de l'Hers, ils devaient obligatoirement passer chez les Chalabrois du quartier du Blau.

    La récente pose d'un escalier tout aussi métallique que le pont, est venue simplifier la vie de nos riverains, et par l'heureuse initiative de l'équipe municipale, la place Charles Amouroux n'est plus une impasse.