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C'était hier - Page 536

  • Les haut-parleurs se sont tus

    C'était hier, c'était il y a vingt ans, le jeudi 18 décembre 1997, paraissait dans les colonnes de l'Indépendant et sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après.

    Haut-parleurs Février 1998.jpgL'Europe aurait laissé nos haut-parleurs sans voix (photo archives, Février 1998).

    « Allo ! Allo ! M. René Berland, marée à Chalabre est arrivé à son magasin cours Colbert, avec du poisson frais et de toutes qualités ». A l'image de la sirène de l'usine Canat, dont les sons stridents ont cadencé la vie de plusieurs générations de Chalabrois, les haut-parleurs annonçant depuis la mairie, leur lot quotidien d'informations, faisaient partie intégrante du décor des rues chalabroises. Chacun pouvait vaquer à ses occupations sans qu'il n'échappât à personne la présence en nos murs de M. Trillou, volailler à La Tour du Crieu ou celle du pâtissier de Labastide-sur-l'Hers, du camion-magasin du Direct-Vente, venus rendre une visite aux ménagères du Kercorb. En se faisant l'écho du glas de Saint-Pierre, le haut-parleur venait également informer les Chalabrois du décès de l'un des leurs. Mais les temps changent, apportant nouveautés et contraintes. Déclaré hors-norme, le réseau de nos chers haut-parleurs va disparaître pour laisser la place à des panneaux lumineux chargés de prendre le relais de l'information locale. Mis en place au nombre de deux avant la fin du mois de décembre, ces panneaux distilleront les nouvelles depuis le Pont-du-Blau et la place François-Mitterrand. Après cette voix familière et caractéristique qui résonna si longtemps et sans exception dans chaque ruelle, dans chaque quartier, les haut-parleurs vont à leur tour cesser d'émettre.         

  • C’était hier : Sainte-Luce et Fluris unis dans un même charivari

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 24 décembre 2007.

    flurisFourbus mais heureux, les enfants ont « fait Fluris » (Photos archives Décembre 2007).

    L’ancienne halle aux blés a retrouvé en ce deuxième jeudi de décembre, sa cohorte de bouillants « arrosegaïres » toujours plus jeunes et toujours plus motivés. Après un bref tour de chauffe sur les dalles, et à défaut de fusil, ce sont les cloches de Notre-Dame qui donnaient le coup d’envoi du charivari version 2007.

    fluris

    Dès les premiers mètres, le pavé chalabrois étincelait dans la nuit noire, boîtes de conserve et autres ustensiles métalliques virevoltaient en autant de feux follets. Un brouhaha soutenu et intermittent allait ainsi fournir le spectacle, entrecoupé de pauses salutaires et mises à profit pour rappeler au quidam interrogateur, « Vei fa les ans que tueron Fluris ! ». Trop petits pour monter au château de Mauléon ou pour aller se recueillir sur la stèle du Tricentenaire, les nouveaux disciples du « chirbilhi » (adaptation selon Josèp), auront tout de même envahi les cours avec un bonheur certain, de la rue Saint-Ursule à la rue Saint-Antoine en passant par la rue Sainte-Anne.

    Tout cela sous la bienveillance de Sainte-Luce, patronne des couturières, qui ne serait patronne des électriciens que bien plus tard, et qui pouvait jeter un clin d’œil prévenant vers l’âme en peine du Sieur Jacques Fleury. Dans un ciel étoilé à souhait et en ce jour anniversaire, trois cent dix bougies brillaient de mille feux. L’horloge de Notre-Dame indiquait l’heure de rentrer au bercail pour une soupe bien chaude, mais avant, les enfants scandaient un dernier « Vei fa les ans que tueron Fluris ! ».

    fluris

  • C'était hier : Le Père Noël est passé à l’hôpital

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 23 décembre 1997.

    hôtel-dieu saint-jacquesLa visite tendre et généreuse d’un Père Noël qui n’aurait pas voulu manquer un tel rendez-vous (Photo archives Décembre 1997).

    Les salons de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques ont connu une belle effervescence, lorsque le Père Noël et sa hotte chargée de cadeaux, ont fait leur apparition au beau milieu des pensionnaires et des nombreux enfants venus prendre part à la fête. L’illustre invité a distribué ses trésors et partagé d’excellentes friandises en compagnie des enfants ravis. Auparavant ces derniers avaient assisté à un spectacle intitulé « Un, deux, trois, soleil ». Appréciés également, les talents de chanteur du Père Noël, lequel s’est discrètement évanoui dans les couloirs de l’hôpital, laissant les enfants tout à leur joie, entourés de superbes cadeaux.    

  • C’était hier : Robert Roncalli a ouvert le livre de son enfance

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 24 décembre 1997.

    Tome III Déc. 97.JPGLe petit garçon à droite avec une casquette, c’est Robert Roncalli (Photos archives, décembre 1997).

    C’était samedi 13 décembre, onze heures n’avaient pas encore sonné au clocher de Notre-Dame et déjà nombre de Chalabroises et de Chalabrois se pressaient dans la salle du conseil, cours Sully. Accueillis par les membres de l’association « Il était une fois Chalabre », lesquels fidèles au rendez-vous depuis 1995, présentaient leur toute dernière publication.

    Impatience pour les uns, inquiétude pour les autres, certes les Tomes I et II avaient obtenu un franc succès, alors, quid du Tome III ? Cette nouvelle évocation du temps passé, éditée sous le titre « Gé et Ro », un titre en forme de clin d’œil, aura permis à Robert Roncalli son auteur, de ciseler un superbe chef-d’œuvre. Et un fabuleux cadeau pour tous ceux qui se retrouveront dans ce riche flot de souvenirs, pour tous ceux qui auront le bonheur de découvrir ce qu’était le quotidien chalabrois d’après-guerre. Décidément, Robert n’a rien oublié de son enfance en Kercorb, c’était il y a plus de cinquante ans, c’était hier. A la lecture de ce trésor de détails évoqués tour à tour avec émotion et humour, le temps s’arrête, l’abbé Fourtanier remonte le cours Colbert, sa majesté Carnaval arrive par le train de 11 h en gare de Chalabre, et le « pan gradalhat » de Robert prend la même saveur que la madeleine de Proust.

    Samedi 13 décembre, et dans une atmosphère empreinte de nostalgie, Robert Roncalli aura volé la vedette à Fluris, l’espace d’une très sympathique séance de dédicace conclue par l’intervention du président Michel Brembilla, heureux d’adresser à tous ses plus chaleureux remerciements, au nom de « Il était une fois Chalabre ».

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