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C'était hier - Page 539

  • C’était hier : « Lumière et Moisson »

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 16 novembre 1995.

    car’al’oulo,lumière et moissonLouis Lumière et Charles Moisson s’affairent autour de la première machine à filmer.

    Le réseau culturel du Chalabrais fraîchement baptisé « Car’al’Oulo », vous propose de célébrer les cent ans du cinéma, le dimanche 19 novembre prochain au foyer de Ste Colombe-sur-l’Hers. La compagnie Avant-Quart et le théâtre des Bords de Saône présentent une pièce de théâtre de Jean-Paul Cathala, « Lumière et Moisson » ou de l’invention de la caméra. Une suite de sept tableaux qui raconte la naissance de cette fameuse caméra, du premier jour de l’été 1894, à la première projection publique au « Grand café » à Paris, le 28 décembre 1895.

    Louis Lumière, le cerveau de l’invention, et Charles Moisson qui en fut les mains constructrices, seront incarnés par les comédiens Nicolas Duplot et Jean-Pierre Rigaud, réunis pour évoquer la complicité créatrice entre les deux « accoucheurs du cinéma ».

    Le rideau sera levé à 15 h, entrée 30 F pour les adultes, 20 F pour les enfants, sur réservation. Sur le lieu du spectacle, les tarifs seront de 35 F (adultes) et 25 F (enfants). Une exposition sur le thème du cinéma est visible à la salle polyvalente, route de Lavelanet. Les réservations peuvent être faites auprès des associations suivantes : 3e Age et groupement socio-culturel (Ste Colombe sur l’Hers), Pays d’accueil, FEP, chorale Eissalabra, Aspak, comité des fêtes, collège Antoine-Pons, Hôtel-Dieu Saint-Jacques (Chalabre), l’A.S.C.P (Puivert), comité des fêtes et 3e Age (Caudeval), comité des fêtes de Peyrefitte et Rivel. Pour tout renseignements complémentaires, s’adresser à Valérie Puerto au F.E.P de Chalabre (68.69.24.87).

    car’al’oulo,lumière et moisson

    Juste avant le premier tour de manivelle (Photo archives, Novembre 1995).

  • C’était hier : André Lagarde, occitaniste émérite et prophète en son pays

    Cet article avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 26 novembre 2005 (Photo archives Novembre 2005) .

    André Lagarde qui vient de fêter ses 80 ans était samedi 19 novembre l’invité privilégié du « Cercle Occitan del Quercorb » cher au président José Navarro, et de « l’Institut d’Estudis Occitans-Aude ».

    andré lagardeDeux entités complices désireuses de marquer l’anniversaire d’un grand ouvrier de la langue d’oc qui n’a jamais cessé sur le plan militant, professionnel (professeur, puis conseiller pédagogique) ou de l’écriture, de mener une action intense pour la connaissance et la promotion de la « lenga del païs » afin d’en assurer la transmission. Accueilli à quelques arpents de sa chère terre de Rivel, André Lagarde a fait l’objet de conversations et d’interventions qui avaient pour cadre le centre socio culturel des Cèdres.

    Tour à tour et avec un respect bien perceptible, ses nombreux amis ont pris la parole avec un plaisir répété, celui de « délier leur langue ». Jean Fourier pour parler des écrivains occitans du Quercorb, Alan Roch pour dire l’importance de l’œuvre de l’auteur, Eric Fraj pour insister sur les enjeux poétiques, René Soula pour évoquer le roman « Sinera », Philippe Carbone pour souligner le travail d’Andrieu Lagarda dans le domaine de la langue et des dictionnaires.

    Collecteur de mots     Un après-midi dédié à la « lenga mairala » et à André Lagarde, lequel a toujours su relier le pays de Montségur et le Quercorb à la grande aventure occitane en en faisant connaître les contes, légendes et auteurs : « Al païs de Montségur », « Anthologie du pays de Montségur », « Pays d’Ariège ». Infatigable collecteur de mots et expressions, pour les mettre au service de tous : « Vocabulari occitan », « La palenqueta » (dictionnaire oc-français et français-oc), « Le trésor des mots d’un village occitan » (dictionnaire du parler de Rivel).

    Traducteur des « Lettres de mon moulin » d’Alphonse Daudet et des contes de Paul Arène, André Lagarde a puisé là, une source d’écriture et d’inspiration : après les rééditions de ses recueils « Tres aucèls de l’ombra », « Tres castèls del diable » et « Tres palometas », ils sont la matière d’une nouvelle publication sobrement intitulée « Contes occitans », qui s’annonce être une véritable somme des richesses de la littérature orale et du talent et de la verve, des conteurs occitans.

    Après un vin d’honneur partagé à la mairie et « una brave taulejada » qui a fait honneur aux produits du terroir, un récital d’Eric Fraj a mis un terme poétique et musical à une journée qu’il faut imaginer fatale pour les cruciverbistes, car la langue d’Oc n’est pas une langue morte.     

  • C'était hier : « Car'Al'oulo », le réseau culturel du Chalabrais

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 5 novembre 1995.

    car'al'ouloUn baptême fêté en toute amitié (photos archives, novembre 1995).

    En ce temps-là, les anciens s’en souviennent, « Marie-Pompette » invitait au son du carillon, les cuisinières chalabroises à mettre un peu plus de viande dans « l’oule ». Un rituel qui se renouvelait à chaque veille de fête en Kercorb.

    Réunis vendredi au centre socioculturel des Cèdres, les représentants des différentes associations du canton du Chalabrais qui planchaient  afin de mettre au point une nouvelle programmation de spectacle pour 1996, en ont profité pour baptiser d’un commun accord leur entreprise, « Car'Al'oulo ». Une excellente initiative qui permettra désormais de définir clairement un mouvement né en novembre 1994, lorsque les élus et les diverses associations du canton décidèrent d’expérimenter la programmation de spectacles vivants pour enfants et adultes.

    car'al'oulo

    Succès oblige, sept spectacles seront proposés cette année dans des genres aussi divers que le théâtre, la danse, la poésie théâtrale, le théâtre clownesque, la comédie musicale ou le théâtre de marionnettes. Le 19 novembre à 15 h, au foyer rural de Ste Colombe-sur-l’Hers, « Lumière et Moisson » par la Compagnie Avant-Quart. Le 3 février 96 à 21 h, à Chalabre, « Quand Poquelin quitta Molière », par la Compagnie du Lézard Bleu. Le 23 février à 21 h à Puivert, « Les débuts de l’enfant Miel » par Yves Gaudin. Le 14 mai, à 21 h, salle des fêtes à Caudeval, « Les girls », par la Compagnie les Contre Pour. Trois spectacles seront présentés en période scolaire : le 7 décembre à Caudeval pour les classes maternelles, « Quand je s’rai petite ». Le 14 décembre à Ste Colombe-sur-l’Hers pour les classes du primaire, « Chasseurs de vent ». Enfin, le 23 février à Chalabre pour le collège Antoine-Pons, « Les débuts de l’enfant Miel ».

    « Car'Al'oulo » souhaite avoir fait le bon choix et vous donne rendez-vous dès le dimanche 19 novembre prochain à Ste Colombe-sur-l’Hers, en compagnie de la troupe Avant-Quart.

  • C’était hier : Ils ont bouclé leur saison

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 20 octobre 1995.

    Les membres du Cyclo-Club du Chalabrais participaient dimanche 15 octobre dernier à l’ultime sortie prévue au calendrier, empruntant à cette occasion les routes sinueuses et escarpées du pays de Fenouillèdes. Un final marqué par les sautes d’humeur d’une météo particulièrement changeante. Les CCC étant constamment obligés de solliciter Guido et François, responsables de l’intendance et des valises.

    Nos cyclos aguerris sont entrés sans broncher dans la valse  des k-ways et des casquettes depuis le départ du siège cours Colbert, où le café chaud de l’ami José avait eu le mérite de ragaillardir un peloton déjà transi, jusqu’au sommet du col du Linas où les premiers rayons d’un soleil catalan vont faire des miracles. La longue descente sur Cubières va permettre à Denis de se réconcilier avec son vélo, et l’entrée dans les Gorges de Galamus étrangement oubliées par la tramontane, va se faire en roue libre, jusqu’à l’ermitage de Saint-Antoine.

    cyclo-vtt-club du chalabrais

    A St Paul-de-Fenouillet, le peloton craque tout naturellement pour les croquants, avant de passer à table sur les hauteurs de St Martin-de-Fenouillèdes, à l’abri d’une cabane en pierre en bordure de vigne (photo ci-dessus, archives octobre 1995). Les cyclos du président Jean Quério vont laisser souffler le vent, pour fondre ensuite sur les gorges de St-Jaume, Notre-Dame de Laval, Caudiès et le superbe col de St-Louis. Certains qui avaient repris deux fois de la tarte, ont très vite l’impression que la route est taillée à flanc de paroi, tant le dénivelé fait mal. Arrivés au sommet, c’est la douche froide et les CCC se voient contraints de rallier la Cité des Trois Quilles sous une pluie battante pour aborder les interminables lacets du Portel, dernière difficulté de la journée. Un peu de vent, un peu de soleil, un peu de pluie, au bout du compte les cyclos tirent un trait sur la saison 1995, le prochain rendez-vous est fixé à la mi-novembre, pour le bilan et l’assemblée générale annuelle.